Contenu principal de la page
Article publié le 21/10/2022
Mis à jour le 21/10/2022

Naturopéra inaugure son usine de couches écologiques en Hauts-de-France

Ce mardi 18 octobre, à Bully-les-Mines, l’entreprise Naturopéra a inauguré son nouveau site de production de couches écologiques, avec à la clef la création de 100 emplois. La Région leader, qui se transforme a bien évidemment accompagné cette implantation !

Cela fait 30 ans qu’il n’y a pas eu d’implantation d’usine de couches pour bébés en France ! "Alors que 9 couches sur 10 sont produites à l’étranger, il était nécessaire, pour un produit de la vie quotidienne tel que des couches pour bébés, de faire renaître cette industrie en France, afin de sortir de cette dépendance industrielle et de réduire notre empreinte carbone", explique l’un des deux fondateurs.

Kilian O'Neill et Geoffroy Blondel de Joigny, les deux fondateurs de Naturopéra ont choisi les Hauts-de-France pour faire renaître cette industrie, plus précisément au sein du Parc d’Activités de l’Alouette, à Bully-les-Mines (62). La première ligne de production, qui a été présentée ce mardi matin, permettra de produire 200 millions de couches chaque année.

Naturopéra en quelques mots

L’entreprise Naturopéra a été créée en 2013 par Kilian O'Neill et Geoffroy Blondel de Joigny, deux amis d’enfance. L’entreprise est spécialisée dans la fabrication française de produits d’hygiène écologiques. En tout, elle distribue huit marques différentes comme les couches Carryboo ou les produits d’entretien écologiques Clean. Leur leitmotiv : innovation, engagement environnemental et sociétal, et inclusion social. Grâce à une usine et des machines derniers cris, Natureopéra a pour ambition de devenir leader dans la production de couches écologiques.

Vers une réindustrialisation plus verte


La désindustrialisation des années 70 a laissé de nombreuses séquelles en Hauts-de-France. Cette nouvelle implantation "marque une belle étape pour la réindustrialisation et offre de nouvelles perspectives pour les habitants du territoire", affirme Philippe Beauchamps, conseiller régional délégué au financement des entreprises. "C’est une grande satisfaction et une réussite collective, pour nous de pouvoir s’installer ici en Hauts-de-France, s’enthousiasme Kilian O'Neill. Nous avons l’ambition de montrer que l’industrie du XXIe siècle n’est plus celle du XXe. C’est possible d’allier croissance, emploi, écologie et respect de l’homme", soutient le co-fondateur de Naturopéra.

 

Produire en Hauts-de-France : bon pour l'emploi, bon pour la planète

Une implantation qui s'inscrit pleinement dans la dynamique REV3, portée par la Région et la CCI Hauts-de-France. Une dynamique qui concilie économie et écologie afin de répondre aux enjeux d'aujourd'hui et de demain.


Fort de ce passé industriel, les Hauts-de-France bénéficient d’un riche terreau pour faire renaître ces activités économiques dédiées à la conception, la fabrication et la vente de biens. Et de nombreuses entreprises investissent et s’implantent en région. "Produire en Hauts-de-France, c’est faire confiance à un savoir-faire, de femmes et d’hommes, unique en France", annonce fièrement Xavier Bertrand.

Plus d’une centaine d’emplois créés d’ici deux ans

Avec les acteurs locaux de l’emploi, Pôle Emploi, la Mission Locale, Proch’Emploi… Une vaste campagne de recrutement a été lancée pour permettre le recrutement d’une trentaine de personnes immédiatement. D’ici la fin de l’année 2022, 40 personnes seront embauchées. D’ici deux ans, une nouvelle ligne de production verra le jour, et une centaine de personne rejoindra l’équipe.

Une usine à la pointe de l’écologie

Cette nouvelle usine, de 19 000m² de surface, s’inscrit pleinement dans la dynamique rev3, fil rouge des politiques régionales. En effet, au-delà de produire des couches locales, en matières écologiques, l’usine développe une innovation unique en Europe pour réduire la consommation d’énergie. Geoffroy Blondel de Joigny explique : "L’air chaud présent dans la machine est purifié, puis récupéré pour chauffer l’usine en hiver. En été, un système « adiabatique », sans chimie, ni surconsommation d’énergie rafraichit l’air ambiant". De plus, le bâtiment, vertueux, est certifié BREEAM niveau Good : la biodiversité est encouragée par l’installation de ruches, des bornes électriques sont installées pour favoriser la mobilité durable, un projet de récupération d’eau est engagé, tous les déchets sont collectés, soigneusement triés et recyclés…