Redynamisation centres-villes/centres-bourgs


Cadre général

Contribuer à l'aménagement des centres-villes et centres-bourgs pour structurer une offre économique locale et retisser du lien social : la stratégie régionale engagée depuis 2019 fait ses preuves. 114 communes ont été retenues comme lauréates de ce programme. Ce plan régional "Centres-villes-centres-bourgs" complète le programme national "Action cœur de ville", lancé en 2018 et qui, dans les Hauts-de-France, concerne 23 villes "moyennes ou intermédiaires".


La Région a financé

Un an après le lancement de l’appel à projets et le choix des 114 communes lauréates, la Région Hauts-de-France a d’ores et déjà financé 35 projets d’investissement dans 28 communes, et attribué un montant total de plus de 9 millions d’euros (9.107.268 exactement).

De beaux projets ont ainsi pu voir le jour à Arleux, Arques, Avesnes sur Helpe, Baincthun, Burbure, Carvin, Cuincy, Desvres, Fourmies, Fruges, Guise, Hénin-Beaumont, Hirson, La Capelle, La Fère, Lallaing, Lamorlaye, Le Portel, Le Quesnoy, Longpré Les Corps Saints, Merlimont, Montataire, Montreuil sur Mer, Raimbeaucourt, Sains du Nord, Sissone, Somain, Steenvoorde et Wavrechain Sous Denain.

Halle couverte de Sains du Nord : bien plus qu'un équipement : un lieu stratégique pour la redynamisation du centre-bourg

Investissement majeur et pilier de la stratégie globale de dynamisation du centre-bourg, la halle couverte de Sains du Nord servira à toutes les manifestations organisées dans la commune : marché hebdomadaire, bals populaires, concours de belote, patinoire ... Cette construction majestueuse de 25 sur 14,5 mètres et de 50 tonnes a été assemblée suivant des règles ancestrales, par l'entreprise locale Preux de Hary (chêne massif, ardoise naturelle, de la pierre bleue...).

« Cette halle a été réalisée dans le complet respect de l'architecture locale. Elle devrait durer des siècles. Cela donne vraiment un cachet exceptionnel à la place », explique Christine Basquin, maire de Sains-du-Nord.

(La construction, qui a coûté près de 238 000 euros, a été financée grâce à plusieurs subventions, dont celle de la Région des Hauts-de-France de 61 950 euros).

 


Faire face à la crise sanitaire

Covid-19 : la Région a engagé un plan de soutien à l’économie régionale

Dans le cadre de l’épidémie de Covid-19, la Région a voté un plan de soutien de 327 millions pour soutenir  les artisans, les indépendants, les libéraux, les commerçants, les entreprises, les associations, l'économie sociale et solidaire en partenariat étroit avec tous les acteurs économiques.

Des aides directes spécifiques Covid-19

Pour répondre à la situation difficile des entreprises affectées par les conséquences du COVID-19, les dispositifs "Fonds de premier secours" et "Hauts-de-France prévention" ont évolué. Ainsi, la Région a décidé d’allouer une enveloppe supplémentaire de 4 millions d'euros pour la mise en œuvre du dispositif "Fonds premier secours Covid-19" et une autre enveloppe de 4 millions d'euros pour la mise en œuvre du dispositif "Hauts-de-France prévention Covid-19".

Des prêts pour renflouer la trésorerie et maintenir l’emploi

Prêt régional de revitalisation (PRR) : destiné aux entreprises de 10 à 500 salariés, le Prêt régional de revitalisation vise à soutenir les entreprises ayant des projets de développement ou de maintien de l’emploi sur le territoire. La Région a décidé d’abonder le dispositif à hauteur de 2 millions d’euros, soit une capacité d’intervention en 2020 de 10 millions d’euros.

Prêt croissance TPE : de 10 000 à 50 000 euros, le Prêt croissance TPE est un prêt participatif d’une durée de 5 ans dont un an de différé d’amortissement du capital, sans garantie, qui s’adresse aux entreprises de 3 à 50 salariés et de plus de trois ans.

Il finance les investissements immatériels (coûts de mise aux normes, formation des équipes, recrutement, frais de prospection, dépenses de publicité…), et matériels à faible valeur de gage (travaux d’aménagement, matériel informatique…) ainsi que l’accroissement du besoin en fonds de roulement lié. La Région a choisi d’abonder ce dispositif à hauteur de 1 million d’euros, soit une capacité d’intervention en 2020 de 10 millions d’euros.

Fonds de prêt rebond : la Région a créé un nouveau dispositif déployé avec Bpifrance : le Prêt rebond. Celui-ci a pour but de renflouer la trésorerie des PME de moins de trois ans d’existence. Il est doté de 10 millions d’euros par la Région, ce qui porte à 26,5 millions d'euros, le montant de prêts mobilisables pour 2020. Prêt compris entre 10 000 et 30 000 euros pour un remboursement compris entre 3 et 7 ans, avec jusqu’à 24 mois de différé d’amortissement.

Infos pratiques : pour les chefs d’entreprises, artisans et commerçants : 03 59 75 01 00

Un guichet TPE & PME en ligne 

Le dispositif régional s’appuie également sur un volet "commerce" qui lui aussi se déploie déjà depuis plusieurs mois. Cinq types d’actions sont éligibles à un soutien financier régional :

  • Actions de promotion du commerce, de l’artisanat et des services de centre-ville/centre-bourg, liées spécifiquement au projet de redynamisation ;
  • Appui au développement de nouvelles activités et de nouveaux services ;
  • Evolution de l’offre de services des commerçants, artisans ;
  • Appui ponctuel à l’ingénierie nécessaire au déploiement du projet de redynamisation du centre-ville ;
  • Soutien à des actions collectives permettant de mailler commerces de centre de ville et activités commerciales et artisanales de périphérie.

Une dizaine de projets ont déjà fait l’objet de financements au Cateau-Cambrésis, Fourmies, Etaples sur Mer, Tergnier, Le Quesnoy, La Croix Saint-Ouen ou encore Chantilly.

Pour les communes de Péronne, Chaulnes, Roisel et Rosières en Santerre, c’est par exemple un poste de manager de centre-ville mutualisé et porté par le pôle d’Equilibre Territorial et Rural du Cœur des Hauts-de-France qui a pu être soutenu. Ce manager aura notamment pour missions :

Pour en savoir plus

 


Zoom sur une politique de droit commun

Un plan « 1 million d’arbres en Hauts-de-France »

Parce que les effets du changement climatique sont déjà perceptibles, que les prévisions à court terme portent sur une hausse des températures avec des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et intenses, des risques plus importants de sécheresse, de précipitations plus fortes et d’inondations.

Parce que la biodiversité et les services qu’elle rend, notamment en matière d’adaptation au changement climatique (solutions fondées sur la nature) sont reconnus.

Parce que les arbres présentent des capacités de séquestration du carbone mais également de multiples autres intérêts : développement de la biodiversité, amélioration du cadre de vie, effets sur la santé, limitation des îlots de chaleur, meilleure infiltration des eaux pluviales, opportunités pour le développement d’actions de sensibilisation en direction des habitants.

La Région a décidé, le 30 avril dernier, de lancer un plan « 1 million d’arbres en Hauts-de-France » qui vise à mobiliser les territoires, les acteurs du territoire et les habitants afin de planter  1 million d’arbres au cours des 3 années à venir.

Le confinement, tout comme le déconfinement, ont par ailleurs rappelé que l’accès à la nature était un besoin essentiel de la population.

Les réflexions menées sur les Centres-Villes/Centres-Bourgs sont propices à intégrer les questions liées à la « nature en ville » et aux plantations.

Le plan 1 million d’arbres incite les collectivités à développer des projets de plantations :

  • Dans le cadre des opérations d’aménagement des espaces publics (une prise en compte plus importante des arbres, des espèces locales…) ;
  • Sur des friches ;
  • Sur des propriétés publiques : boisements en plein, bandes boisées, bosquets, alignements, plantations coordonnées sur plusieurs sites). Pour cette action, un appel à projets spécifique vient d’être lancé par la Région.

Il s’appuie également sur des dispositifs existants tels que la "Nature en Chemins" : plantations le long des chemins ruraux ou voies communales (pour toute information sur le plan « 1 million d’arbres en Hauts-de-France » » : direction de la biodiversité – 03 74 27 16 00 – biodiversite@hautsdefrance.fr).


Actualités des centres-villes et centres-bourgs

Le boom des MarketPlace : nos préconisations pour en faire un outil efficace

Bravo les territoires ! La Covid l'a souligné, il faut en effet aider vos TPE à passer au numérique. Les Marketplace, c'est une idée et un sujet très portés par l’actualité. En revanche les conditions requises pour qu’un tel outil soit efficient sont rarement anticipées et réunies.

Avant de vous lancer : les bonnes questions à se poser

D’où vient l’idée de cette mise en place ? Avant ou post COVID ?

Un benchmark (étude de faisabilité, veille concurrentielle) a t-il été fait sur des communes de même échelle ?

Voulez-vous mettre cela à disposition uniquement pour votre ville ou mutualiser à d’autres communes aux alentours ?

Combien de commerces existent dans votre ville ? Selon vous à terme combien de commerçants y seraient présents ?

Qui va animer la plateforme une fois mise en place ?

  • animation
  • référencement
  • formation des commerçants

Si vous souhaitez avoir des exemples de places de marchés existantes sur le territoire, nous pouvons vous en fournir : transnum@hautsdefrance.fr

Au-delà de l’outil des marketplace, le plus important est de sensibiliser, conseiller et accompagner les entreprises vers les solutions qui sont le plus adaptées selon leurs besoins.

Pour cela n’hésitez pas à solliciter les dispositifs et partenaires de la Région : Booster TPE (CCI - CMA) , INAC et autres en préparation.

Sachez que la Région travaille sur des plans intercommunaux d’aide à la transition numérique des entreprises.


Focus sur un partenaire

Département de la Somme : la revitalisation des centres-villes

Le Département de la Somme lance un nouveau dispositif spécifique en faveur de la revitalisation des bourgs structurants. Il s’inscrit dans la continuité et en consolidation des démarches déjà engagées par le Département en association avec l’État et la Région pour accompagner les bourgs dans la dynamisation et le développement de l’attractivité de leur centre (ateliers centralités rurales en Somme, appel à projets revitalisation).

Il s’adresse aux bourgs structurants qui s’inscrivent dans une démarche globale de reconquête ou de renforcement de l’attractivité de leur centre et mettent en œuvre des projets destinés à influer sur les fonctions de centralités du bourg, notamment sur la qualité du cadre de vie, la valorisation des patrimoines bâti, naturel et culturel, les déplacements, l’attractivité résidentielle en privilégiant une offre de logements adaptée et modernisée en centre-bourg (accueil de jeunes ménages, de personnes âgées, résorption de l’habitat dégradé, la lutte contre la vacance structurelle de logements…), l’offre de services marchands et non marchands…

Lien avec la Mission Redynamisation : Les lauréats à l’appel à projets "Redynamisation CVCB" de la Somme correspond aux bourgs structurants également ciblés par la Département. Une optimisation des interventions des partenaires est ainsi recherchée pour accompagner chaque stratégie de redynamisation. L’Etat et la Banque des Territoires terminent ce tour de table financier.

En savoir plus


Aides et appui à l’ingénierie

Le dispositif « Centres-Villes/Centres-Bourgs » régional compte 3 volets : 1 volet "Aménagements urbains", 1 volet "commerce" et enfin un volet "Etudes", avec un groupement de cabinets d’études mis à disposition des communes lauréates : 5 communes vont d’ores et déjà en bénéficier : Cysoing (59), Chauny (02), Marly-Gomont (02), Frevent (62) et Hermes 60).

Une formule novatrice, la « Résidence » est également expérimentée à Clermont-de-l'Oise :

En effet, certaines communes souhaitent travailler sur l’attractivité de leur centre-ville/centre-bourg mais ne disposent pas de toute l’ingénierie adaptée ou sont en demande d’un point de vue extérieur plus objectif. La « résidence », proposée par la Région Hauts-de-France dans le cadre de l’appel à projets « Redynamisation des "Centres-Villes/Centres-Bourgs", vise justement à appuyer les communes concernées dans leur démarche.

Comment ? Après un travail de préparation fait de visites sur place et de réunions de travail avec les élus/acteurs locaux, trois jours en immersion sur le terrain sont programmés (balades urbaines, ateliers d’échanges, micros-trottoirs, interviews d’acteurs, etc.) ainsi qu’une journée de restitution finale des analyses et recommandations quelques semaines plus tard.

Les résidences sont le fruit d’un partenariat avec URBA8, le réseau régional des 8 agences d’urbanisme (et de développement) des Hauts-de-France. Cette collaboration permet de mobiliser de nombreuses compétences en matière d’urbanisme, d’aménagement et de développement territorial (planification, stratégie, mobilités, développement économique, commerce, etc...). La multidisciplinarité est en effet un atout majeur des résidences de par le croisement des regards qu’elle permet.

D’autres acteurs sont également associés selon les besoins identifiés et les enjeux soulevés avec les Mairies des communes concernées (Chambre de commerce et d’industrie, Chambre des métiers, CEREMA, Banque des territoires, etc...). La démarche a donc trois objectifs complémentaires :

  • Elaborer un diagnostic partagé du territoire ainsi qu’une problématique globale à traiter pour améliorer l’attractivité du centre-ville de sa commune ;
  • Accompagner le Maire (en lien avec l’EPCI) dans la réflexion sur son projet stratégique ;
  • Identifier des instruments et outils adaptés pour faciliter la mise en œuvre du projet et quelques actions/opérations pour l’amorcer.

Clermont-de-l’Oise a été la première commune à bénéficier d’une résidence pour inaugurer et expérimenter la démarche. Les travaux menés pendant la résidence - du 21 au 23 janvier 2020 - se sont déployés autour de deux axes complémentaires :

  1. L’identité et l’avenir du centre-ville de Clermont de l’Oise ;
  2. Les liaisons et accessibilités entre les différentes polarités et le centre-ville.

A l’issue des 3 jours in situ, un "jour 4" en cours de fixation permettra de présenter le Cahier de synthèse : ce document vise à formaliser les principales analyses et recommandations issues de la résidence.
L'évaluation de l'expérimentation "Résidence" sera déterminante pour décider de la reconstruction et du déploiement du dispositif.

Contact

Slim THABET, Conseiller technique et référent du dispositif « Résidences » à l’Agence Hauts-de-France 2020-2040 - slim.thabet@hautsdefrance.fr


Les hommes et les femmes de la redynamisation

Présentation du poste de Manager de centre-ville à Tergnier

Zoom sur ce recrutement en faveur de la redynamisation du centre-ville

Tergnier (13 700 habitants) : cette ville ne disposant pas d’un centre-ville clairement identifié sa stratégie porte sur la création d’un centre-ville en termes d'accroches urbaines et d'amélioration de l'environnement commercial (volet aménagement).

Le poste de Manager de centre-ville (recrutement juin 2019) est proposé au vote des élus à la CP du 30 avril 2020 (volet commerce). Conformément au cadre d’intervention, le financement régional se monte à 15 000€ par an pour une période maximale de deux ans. La participation régionale se montera à 30 000 € pour un coût total de 75 187,54 €.

Le Manager est mobilisé pour développer et soutenir l’animation du commerce dans le centre-ville de Tergnier.

Les activités du poste est de :

  • Animer, coordonner et dynamiser le tissu commercial dans le centre-ville ;
  • Mettre en œuvre le programme de redynamisation commerciale ;
  • Mobiliser, fédérer et impliquer les commerçants dans les actions ;
  • Favoriser le dialogue entre la ville, les services, la Communauté d’agglomération, l’association des commerçants, et les commerçants ;
  • Informer, conseiller et accompagner les commerçants ;
  • Développer des outils ;
  • Porter le projet « Ma boutique à l’essai » ;
  • Engager les discussions pour inciter à l’installation dans le centre-ville et s’impliquer dans le réseau national.

 

Interview de Marie-Anne LUISETTI, Manager de centre-ville à Tergnier

Bonjour, pouvez-vous nous dire comment se porte le commerce à Tergnier ?

Les commerces de proximité restent très fragiles, notamment à cause de la concurrence des zones commerciales, mais aussi à cause d’une diffusion spatiale des implantations et à une sous-représentation de commerces (boucherie, restaurants traditionnels).

Quelle a été la stratégie de la ville face à cette situation ?

La ville de Tergnier a décidé de mettre en place une politique de soutien à son commerce et pour cela a sollicité des Cabinets d’études, notamment le cabinet Bérénice, qui a pu fin 2018, établir un diagnostic de l’état du tissu commercial de la commune, puis proposer un plan d’actions avec des objectifs calendaires à mettre en place en vue d’une dynamisation des cellules commerciales.

La ville a également mis en place un périmètre de sauvegarde de ses commerces, permettant ainsi une visibilité sur les mouvements de cession de bail et l’anticipation d’implantation d’activités sur des cellules avant qu’elles ne soient vacantes (délibération du 20 juin 2019). Le périmètre comprenant 5 secteurs distincts de la ville.

Enfin, la ville, soutenue par la Communauté d’Agglomération Chauny Tergnier La Fère, s’est également portée candidate à l’appel à projets lancé par la Région Hauts-de-France, au premier semestre 2019, pour la « Redynamisation des Centres-villes et centres-bourgs ». La ville a été sélectionnée par la Région le 27 juin 2019. Et puis, j’ai été recrutée le mois suivant.

Pouvez-vous nous décrire votre mission ?

Je suis la personne référente entre les commerçants et la ville. Au quotidien, j’aide l’association des Artisans et Commerçants de la ville (l’association « ACTE » présidée par Mme BADIN Gladys gérante du commerce Graphylane) notamment pour la mise en place d’animations commerciales tout au long de l’année, j’essaie de contribuer à la redynamisation des commerces sédentaires et non sédentaires (les marchés alimentaires) de la ville, notamment en aidant à l’implantation d’activités manquantes ou insuffisantes dans des secteurs ciblés.

J’accompagne également les porteurs de projets désirant ouvrir un commerce : recherche d’un local adapté à l’activité, mise en lien avec le propriétaire ou l’agence commercialisatrice, négociation des prix, mise en lien avec les organismes bancaires et les organismes d’aide aux porteurs de projets. Explications et soutien pour l’élaboration des dossiers urbanistiques d’aménagement du local, d’enseigne et de mise aux normes d’accessibilité.

Par ailleurs, je suis chargée par la ville de la mise en place d’une cartographie des commerces avec un observatoire des locaux vacants, ainsi que d’un plan d’action établi par le bureau d’études Bérénice visant à la redynamisation des commerces ternois notamment en mettant en lumière le cœur de ville.

Enfin, je consacre aussi beaucoup de temps à rechercher de nouvelles activités à implanter dans la ville.

Concrètement, quels projets, quelles actions avez-vous pu aider à mettre en place ?

Nous avons soutenu l’implantation d’un restaurant traditionnel dans le local commercial appartenant à la ville situé 40 rue de la Prairie – Restaurant le Port de la Meule spécialisé dans le Poisson pêché à l’île d’Yeu et bientôt référencé dans le guide du Gault et Millau.

Nous avons aussi trouvé un candidat pour le local « Ma boutique à l’essai », aidé l’association des commerçants et artisans A.C.T.E pour la mise en place de ses animations « Le marché nocturne des 5 sens » le 21 septembre 2019 et « Noël sur Glace » les 14 et 15 décembre 2019.

Il y a aussi une multitude de tâches quotidiennes pour favoriser l’implantation d’activités : l’accueil et l’aide à tous les porteurs de projets, les visites de locaux adaptés aux profils des candidats, les négociations avec les bailleurs et propriétaires de cellules commerciales pour entrer dans les critères de ressources des porteurs de projets, les demandes de préemption par la ville, par exemple pour le bien situé 13 avenue Jean Moulin (local situé dans le périmètre de sauvegarde des commerces) pour l'implantation d’un primeur et ainsi éviter le changement d’affectation de l’immeuble en habitation, les demandes d’acquisition par la ville (pour par exemple implanter un boucher-charcutier-traiteur, un primeur, un hôtel-restaurant ou encore le projet de restaurant traditionnel dans le local situé 45 place Herment.

Je suis également en train de mettre en place une cartographie des locaux vacants. Bref, je ne m’ennuie pas ! D’autant que de nombreuses autres actions sont en projet ! Nous envisageons notamment l’installation d’une guinguette, discothèque, bar ambiance sur le thème « années 80 » dans le local situé 3 rue des Balkans (ouverture prévue en septembre 2020), nous réfléchissons à une charte graphique des cellules commerciales situées dans le périmètre de sauvegarde des commerces et souhaitons rapidement proposer un pack de bienvenue aux nouveaux commerçants.

Enfin, nous avons un grand projet : proposer une halle couverte de marché en plein cœur de ville et proposer un marché alimentaire 2 fois par semaine sur l’Avenue du Général de Gaulle et des marchés francs sur la Place l’Hérondelle.


Des outils juridiques

Urbanisme commercial, quels outils pour structurer le commerce dans la ville ?

Comment redynamiser le commerce dans un centre-ville paupérisé ?

Un PLU volontariste en matière de commerce, mise en place d’un périmètre de préemption, mise en place de servitudes commerciales, recherche proactive de porteurs de projets : l’exemple de Cran-Gevrier en Haute-Savoie.


La Région à votre écoute

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