On a tous une raison d’aimer la viande des Hauts-de-France


Je mange local, et vous ?

Manger local, c’est facile, ça ne coûte pas plus cher et c’est une façon efficace de soutenir nos agriculteurs. Parce que la meilleure façon de lutter contre la crise, c’est de consommer local, la Région s’engage.

La Région a mis en place des mesures de soutien aux agriculteurs à travers notamment le vote d’un plan d’urgence et la mise à disposition d’audits-conseils afin d’aider les éleveurs et les producteurs de lait. Mais pour faire face à la crise que traversent l’ensemble des agriculteurs, c’est tous les habitants de la Région qui doivent se mobiliser.

Sur des foires ou des événements pour le grand public, la Région est présente et elle s’attache à promouvoir les productions agricoles locales.

Pour connaître les produits locaux et de saisons, la Région offre à tous les visiteurs de ses stands un calendrier du "manger local" dans les Hauts-de-France : un exemple d’initiative simple et pratique pour manger sain et de saison, tout en aidant, au quotidien, nos agriculteurs.

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Des exemples à suivre

On cuisine local dans les lycées de la Région

Le drive locavore de la ferme du Chassy

Mangez local près de chez vous !

Si vous souhaitez vous approvisionner près de chez vous et cuisiner les produits de nos agriculteurs, voici une sélection de sites pour faire votre marché !

Le site qui référence les exploitations agricoles qui vendent en direct à la ferme :

La plateforme de vente de produits locaux à destination des professionnels :

Les plateformes de ventes de produits locaux à destination du grand public :

Les marques qui identifient les produits fabriqués en région avec de la matière première issue de l’agriculture régionale :

Le site qui référence les exploitations agricoles avec lesquelles les Chefs restaurateurs de la région travaillent :


On a tous une raison d’aimer la viande des Hauts-de-France

Les Hauts-de-France dans votre assiette ! Parce que manger local, c’est facile, ça ne coûte pas plus cher et c’est une façon efficace de soutenir nos agriculteurs, nos artisans bouchers et le commerce de proximité, la Région lance une grande campagne de communication pour vous encourager à manger de la viande des Hauts-de-France.

Manger local, c’est essentiel. Nous invitons les consommateurs à changer leurs habitudes, en s’appuyant sur des artisans de grand talent et sur de nombreux labels, gages de qualité. C’est ainsi que tous, nous deviendrons acteurs de notre économie régionale tout en redécouvrant le plaisir de manger de la viande sereinement.” - Etienne Cauchy.

La qualité, le goût

Volailles, lapins, porcs, bovins, agneaux… Les Hauts-de-France comptent de très nombreuses races animales, élevées par des producteurs passionnés. Étienne Cauchy, qui a transmis son exploitation à son fils Sylvain et son cheptel de 150 bovins de race Blanc Bleu à Preux-au-Sart (59), est un ardent défenseur du Manger local. “C’est une évidence : en termes de traçabilité des viandes - je rappelle que notre pays a été le premier au monde à l’imposer -, de réglementation vétérinaire, d’alimentation donnée aux animaux, nos agriculteurs sont exemplaires ! Si vous faites le choix de consommer de la viande des Hauts-de-France, vous agissez pour notre environnement et nos paysages, vous privilégiez des produits de qualité, sains, au juste prix. Et vous êtes assurés de retrouver le vrai goût de la viande.

Décidément, la viande des Hauts-de-France, on a tous une bonne raison de l’aimer !

La filière "Viande" dans les Hauts-de-France, c'est...

  • près de 9 000 emplois*, dont 5 800 dans l’abattage et la transformation et 1 700 dans le commerce de gros
  • 9 945 exploitations  qui participent à la production de viande - élevages bovins, ovins, avicoles (volailles), cunicoles (lapins), porcins...
  • 172 établissements d'activités d’abattage et de transformation de la viande
  • 310 000 bovins élevés chaque année dans la région
  • 22 races locales

*Sources : Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt Hauts-de-France






Au restaurant scolaire, c’est bon et local !

Du 100% local dans les assiettes

Servir des repas de qualité aux lycéens, tout en offrant une réelle opportunité aux agriculteurs qui connaissent des difficultés dans leurs filières, c’est l’objectif de la stratégie de développement de l’approvisionnement local, votée le 13 octobre par la Région.

Utiliser des produits locaux, bruts et de saison

C’est quoi, un produit local ? Un produit est considéré comme local quand il est produit et transformé sur le territoire des Hauts-de-France, avec une traçabilité permettant de remonter jusqu’au producteur de la matière première. De plus, il doit être peu transformé et durable, en d’autres termes, brut et de saison.

À l’horizon 2021, l’ensemble des restaurants scolaires des lycées de la région proposeront au minimum 70 % de produits locaux, dont 10 % de produits bios. Les produits locaux ciblés en priorité sont la viande, les produits laitiers, les ovo produits (à base d’œufs) et les produits issus de l’agriculture biologique régionale.

Accompagner les chefs et développer une stratégie d’achat

La Région va tout faire pour faciliter le travail des chefs. Dès 2017, les chefs de cuisine pourront suivre une formation "cuisiner brut, local et durable en restauration scolaire". La Région s’engage aussi à contribuer financièrement à l’achat de produits locaux et à réorganiser les groupements d’achats pour permettre de faire travailler les producteurs les plus proches des lycées.

Renforcer les plateformes de commande et favoriser les rencontres

Aujourd’hui, les plateformes de commande des produits locaux des chambres d’agriculture facilitent l’achat de proximité. L’objectif est de les réunir pour créer un outil unique pour toute la Région Hauts-de-France.

Pour que ce système soit efficace, agriculteurs et intendants des lycées doivent apprendre à mieux se connaître et à travailler ensemble. C’est pourquoi la Région souhaite également organiser des rencontres entre les producteurs et les professionnels (restauration collective, grossistes, restaurateurs…), comme des visites de fermes ou des présentations de produits dans les lycées.

Sensibiliser les jeunes à manger local

Au-delà de la qualité des repas fournis, l’objectif de la stratégie de développement de l’approvisionnement local est d’inciter les lycéens et leurs parents à consommer local. Pour cela, la Région a développé une campagne de communication Je mange local et vous ?. Des associations régionales organiseront des temps forts avec des lycéens (dégustations, conférences, ateliers cuisine) pour sensibiliser à l’alimentation durable et aux circuits courts.


Lycées : l’art et la manière de cuisiner les produits locaux

Au lycée du Vimeu, le chef Sébastien Porquet a préparé un menu gastronomique avec des produits 100% locaux pour les 750 élèves de l'établissement.

Asperges blanches du Vimeu et œufs de plein air, longe de porc d’antan cuite à basse température, jus au cidre fermier, pommes rôties à la sauge, gomasio de lin doré et mousse à la pomme… A Friville-Escarbotin, la cantine du lycée prenait un air de grand restaurant. Et pour cause, c’est Sébastien Porquet, le chef renommé de la Table des Corderies à Saint-Valery-sur-Somme, qui officiait en cuisine pour les 750 lycéens de l’établissement.

Lui-même y fut élève, et s’il y revient aujourd’hui par la cuisine le temps d’un menu d’exception, c’est avant tout pour partager sa conviction que "le bien manger passe par le manger local".  Le menu festif qu’il proposait aux demi-pensionnaires dans le cadre de l'action régionale pour le développement des achats de proximité est en effet réalisé à partir de produits achetés en totalité auprès de producteurs de Vimeu.

Passion partagée

"Je ne milite pas, car pour moi c’est normal. C’est mon quotidien de professionnel.  Et si, c’est vrai,  je suis engagé, c’est essentiellement dans mon travail et dans la conception que j’en ai" explique le grand chef, dont chacun connaît la passion pour les produits de son territoire. Cette passion qui a fait la renommée de sa table et le bonheur de ses clients, il a donc choisi de la partager et surtout de la transmettre à ses collègues cuisiniers en restauration scolaire.

Le menu gastronomique et local élaboré pour le lycée de Friville-Escarbotin est aussi "un bon moyen d’échanger et de travailler en commun avec l’équipe de l’établissement, à laquelle se sont jointes pour l’occasion d’autres équipes d’autres lycées de la région, ainsi que des producteurs" commente le chef. "Cet événement est surtout un test grandeur nature qui nous permet de voir ce qui est possible, ce qui ne l’est pas, d’identifier les contraintes en termes de temps de personnels et de budget, par exemple... Mais à la fin, nous aurons avancé et il y aura forcément des leçons très positives à tirer" conclut-il, se souvenant qu’il a lui aussi travaillé il y a quelques années pour des collectivités.

Les cantines des lycées, leviers de développement des circuits courts

S’il est vrai qu’avec près de 15 millions de repas servis chaque année dans les cantines des lycées et des internats de Hauts-de-France le défi du "manger local" est immense, il représente aussi pour la Région un formidable effet de levier de promotion des circuits courts, en travaillant à rapprocher les producteurs locaux des restaurants scolaires. Certains lycées de la région, à Péronne, à Laon, à Grandvilliers, à Soissons par exemple, achètent directement et de plus en plus auprès de producteurs locaux.  D’autres ont fait le choix de passer par des plateformes de commandes mises en place par la Chambre d’agriculture en partenariat avec la Région, notamment dans le département de la Somme.

Sur ce seul département, 14 lycées commandent régulièrement auprès de 33 producteurs locaux de fruits et légumes, de produits laitiers, de viandes, de poissons et d’œufs. Et régulièrement, la Région organise des visites de producteurs locaux à destination des responsables des achats dans les lycées et des magasiniers alimentaires. C’est donc sur le terrain et par la mobilisation de tous les acteurs que la dynamique est en train de se mettre en  place.

Bernard Barbier, chef locavore au lycée de l'Aa


Les médaillés du Concours général agricole à l’honneur

Chaque année, les agriculteurs des Hauts-de-France se distinguent lors du Concours général agricole, à Paris. Une reconnaissance pour la qualité exceptionnelle de leur travail.

Les Hauts-de-France, région agricole d'excellence

Chaque année, agriculteurs, producteurs, éleveurs et pêcheurs présentent leurs animaux et produits du terroir à l'occasion du prestigieux Concours général agricole, au Salon international de l’agriculture à Paris. Les lauréats reçoivent ensuite un prix dans leurs catégories respectives.

Avec plusieurs dizaines de premiers prix et médailles, les agriculteurs, éleveurs et producteurs régionaux portent chaque année haut les couleurs de la première région agricole de France !

"Derrière les animaux et produits d'excellence, il y a surtout des femmes, des hommes et beaucoup de travail" a rappelé le président Xavier Bertrand, lors de la cérémonie organisée en l'honneur des nouveaux médaillés.

Vous avez dit "Concours général agricole" ?

Porté par le Ministère de l’agriculture depuis 1964, le Concours général agricole a pour vocation de rassembler les meilleurs agriculteurs, producteurs, éleveurs et pêcheurs, ainsi que de mettre en valeur les productions issues de l’agriculture française. Il se divise en 3 grandes catégories :

  • le concours des animaux
  • le concours des produits (vins, produits laitiers, miels, bières…)
  • les concours destinés aux jeunes professionnels (le concours du jugement des animaux, le trophée national des lycées agricoles et le concours des jeunes professionnels du vin)


États généraux de l’élevage : tous mobilisés !

L’élevage est en crise. La Région a réuni tous les acteurs de la filière le 10 juin 2016 à Lille pour initier une nouvelle stratégie régionale agricole.

Les États généraux de l’élevage ont rassemblé près de 250 représentants du monde agricole. Des éleveurs, des abatteurs, des transformateurs, des distributeurs (Auchan, Match, O’tera), mais aussi des banquiers, venus trouver des solutions concrètes pour traverser la crise. "L’ambition est de bâtir une nouvelle politique régionale de l’agriculture", a expliqué en introduction Marie-Sophie Lesne, vice-présidente en charge de l’agriculture.

Avec 27 000 exploitations et 55 000 actifs, la région Hauts-de-France fait figure de géant de l’agriculture. L’élevage est particulièrement touché par la crise. Après avoir mis en place un plan d’urgence en faveur de l’élevage, la Région a lancé des audits-conseils gratuits pour les éleveurs. "Plusieurs centaines ont déjà été réalisées, a annoncé à cette occasion, le président de Région Xavier Bertrand. Avec les États généraux de l’élevage, la Région souhaite apporter une réponse plus globale. Il faut mettre au point une stratégie de conquête", a-t-il soutenu.

Des premières pistes intéressantes

Après une présentation rapide du constat et l’analyse de la crise par l’institut de l’élevage, les participants se sont répartis en six ateliers pour répondre à deux grands enjeux : le renforcement de la compétitivité de l’exploitation et le développement de toutes les valeurs ajoutées (diversification, marques régionales, export…). À la fin de la journée, plusieurs pistes de travail sont apparues :

  • arriver à mieux coordonner les attentes de la grande distribution avec celles des producteurs ;
  • réfléchir à l’export où beaucoup de marchés sont à notre portée, notamment en Europe de l’Est, au Liban, en Iran ou en Afrique ;
  • créer une marque régionale Hauts-de-France. Soutenir la méthanisation.

Il a aussi été question de certains problèmes comme le manque d’abattoirs ou de certaines niches intéressantes comme la restauration collective.

Groupes de travail et filière végétale en septembre

La Région, avec l’État et la Chambre régionale d’agriculture, va constituer des groupes de travail soit par filière, soit par sujet d’étude, comme la méthanisation par exemple. Ces groupes vont se réunir dès septembre. L’objectif est de proposer une stratégie par filière avant décembre et le vote du budget primitif 2017, et permettre ainsi de dessiner l’ossature d’une nouvelle politique régionale agricole. Prochaine étape, les États généraux de la filière végétale en septembre.

En savoir plus

Le film de présentation des États généraux de l’élevage

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