Contenu principal de la page
Article publié le 25/04/2024
Mis à jour le 25/04/2024

Orientation : des partenaires engagés en Hauts-de-France

La Région centralise les efforts pour optimiser l’orientation des jeunes (et des moins jeunes) vers les bonnes formations et l’emploi.

Les Hauts-de-France, pilotes de la bonne mise en œuvre du Service public régional de l’orientation (SPRO) : la réunion organisée au siège de Région, le 23 avril, en a confirmé les bonnes intentions. Fruit d’une démarche collective et partenariale inscrite dans le cadre du CPRDFOP, la réussite de cet enjeu lié à la fois les phases de scolarité et de formation aux métiers qui recrutent.

Structurer une stratégie lisible

La feuille de route régionale pour la période 2023-2028 vise notamment le renforcement de trois axes :

  • Une meilleure coordination entre les nombreux acteurs
  • Une meilleure lisibilité de l’offre de formation
  • Une valorisation des initiatives innovantes dans les territoires.

"Le SPRO doit garantir un accès équitable à l’information sur les formations, les débouchés, les possibilités tout au long de la vie", cadre Manoëlle Martin, Vice-présidente régionale en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche, de l’orientation et du CREFOP. "L’idée étant d’aider ces publics au plus tôt, en les orientant notamment vers les métiers d’avenir et les secteurs qui recrutent, pour éviter les ruptures de parcours", ajoute Philippe Beauchamps, vice-président chargé des relations aux entreprises, de l’emploi et de la formation professionnelle.

Du collège/lycée à la reconversion professionnelle

L’esprit partenarial habite également le Rectorat. "Il y a un double enjeu de faire connaître les métiers par les jeunes (actuellement, ils n’en connaissent que 10 à 15 au niveau de 1ʳᵉ), tout en développant une offre de formation vers des métiers porteurs", pointe Pierre Moya, Recteur de l’Académie d’Amiens. Côté France Travail, un observatoire des métiers et des emplois est actuellement en construction, "notamment pour offrir un outil concret et adapté à des publics en difficulté. Parallèlement, on travaille à ce que les entreprises se "vendent" mieux aussi", explique Marianne Cazalet de la Direction régionale.

Exploiter les dynamiques locales

La dynamique s’organise aussi au cœur de chaque territoire, comme y travaille par exemple la MEF du Grand-Beauvaisis au nom de qui Annabelle Boddaert souligne "l’importance d’utiliser ces dynamiques locales, cultivées parfois de longue date et qui fonctionnent".
Parmi les objectifs identifiés reviennent l’irrigation des territoires pour repérer le décrochage scolaire, favoriser l’orientation par l’information sur les métiers, s’appuyer sur le dispositif régional Proch’Orientation et ses Ambassadeurs, l’animation territoriale et le partenariat avec le monde économique, mais aussi la politique de mobilité et d’accessibilité des lieux de formation.