Signature du contrat d’implantation de l’entreprise Tiamat à Amiens
Ça y est, c'est officiel ! Véritable précurseur mondial en matière de batterie sans lithium ni cobalt, la start-up amiénoise Tiamat implantera sa gigafactory à Boves près d'Amiens en 2025.
Ce mardi 7 mai 2024, Xavier Bertrand, Président de la Région, la Préfecture de la Somme, Amiens Métropole, la Chambre de commerce et d'industrie et Tiamat se sont réunis au Hub Energie à Amiens pour signer le contrat d’implantation de l’entreprise à Boves. Une excellente nouvelle pour l'industrie des Hauts-de-France, pour son économie et pour l'emploi qui confirme la position de leader de la région dans le domaine l'industrie et de l'innovation.
"C'est une certaine façon l'acte de naissance du projet industriel de Tiamat en région. Il y aura d'autres étapes : la pose de la première pierre, la réalisation et ce qui est le plus important, le début de la production", déclare Xavier Bertrand.
Tiamat en quelques mots
Tiamat est une start-up française qui se distingue par sa production de cellules de batterie reposant sur une technologie sodium-ion exclusive, répondant à divers besoins et segments de marché. Les deux premières années de développement ont confirmé le potentiel de la technologie.
Actuellement, Tiamat produit déjà (en Chine), grâce à un partenariat avec le sous-traitant Zenergy, une première génération de batteries destinées à l'outillage portable, au stockage stationnaire, à l'association de piles à combustible, au ferroviaire, à l'aéronautique et aux batteries de secours des voitures électriques. Tiamat finalise actuellement le développement de deux générations complémentaires de batteries au Sodium. L'une est dédiée aux applications de puissance, tandis que l'autre est spécialisée dans l'énergie. Ces batteries, sans cobalt ni lithium, garantissent sécurité et stabilité des prix dans le temps pour une variété d'applications.
En tant que fleuron de la French Tech, l'entreprise emploie actuellement 25 personnes. Elle est hébergée au Hub Energie à Amiens, situé sur le pôle scientifique de l'Université de Picardie Jules Verne (UPJV). L'entreprise est désormais prête techniquement à lancer sa production industrielle en France pour la génération 1 (1GWh), ainsi qu'une phase de Recherche et Développement suivie de production pour la génération 2 (5 GWh). L'objectif est de devenir le leader européen dans la conception de cellules de batteries sodium-ion pour chaque segment de marché (puissance et énergie).
Une implantation qui va générer un millier d'emplois
L’avenir de Tiamat passe par le lancement de son unité de production. Sa technologie unique attire l’attention d’industriels comme Arkema et de futurs clients comme le groupe Stellantis qui a décidé de soutenir le projet en se positionnant comme leader du nouveau tour de table, et en affichant son ambition de soutenir les étapes à venir pour mettre en place l’outil industriel dédié à la technologie sodium.
La société implantera donc, d’ici à 2025, sa gigafactory à Boves (Communauté d’Agglomération d’Amiens Métropole), au sein de la zone industrielle Jules-Verne. Une implantation qui va générer la création à terme de plus d’un millier d’emplois.
Une entreprise engagée dans la dynamique rev3
Tiamat rejoint officiellement la grande famille des gigafactories qui ont fait le choix de s’implanter en Hauts-de-France, dans ce que nous appelons désormais la vallée de la batterie. Cette arrivée confirme une nouvelle fois la place de leader que tient la région Hauts-de-France dans le domaine de la batterie. "La vallée de la batterie, ce n'est pas que Dunkerque, Douai et Douvrin. Je l'ai toujours dit : il y a de la place en région pour étendre la vallée de la batterie. Et Amiens m'a toujours semblé une évidence", affirme Xavier Bertrand.
Grâce à ses batteries innovantes, Tiamat s’engage pleinement dans la dynamique rev3 et continue d’écrire son histoire en Hauts-de-France en contribuant à la transformation économique et écologique du territoire.
La Région se tient aux côtés de Tiamat
Xavier Bertrand déclare : "Ce projet a besoin de l'investissement public. Concrètement, la Région va verser un peu plus de huit millions d'euros, et elle accompagnera dans la formation aux nouveaux métiers. On est dans la compétence de la Région". En effet, afin d’accompagner ce projet qui s’intègre dans la dynamique rev3 du Schéma Régional de Développement Économique, d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII), qui contribue à la transformation économique et écologique du territoire, la Région est sollicitée pour accompagner le projet d’investissement à hauteur de 8 200 000 € au titre du dispositif d’aide à l’implantation.
