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Article publié le 20/02/2024
Mis à jour le 01/03/2024

Licques : la volaille reine des Hauts-de-France

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Focus sur les volailles de Licques, l’un des produits IGP-Label Rouge leader des Hauts-de-France que vous retrouverez sur le pavillon Hauts-de-France au Salon International de l'Agriculture 2024 !

Licques, c’est une commune de moins de 2 000 habitants, logée entre le littoral boulonnais et l’Audomarois (62). Mais c’est aussi, et peut-être surtout, une coopérative de 80 éleveurs directement impliqués dans la production annuelle d’1,5 million de volailles labellisées.

Une marque de qualité

"On dispose d’un vrai savoir-faire autour d’un produit de qualité, caractéristique d’un territoire et reconnu comme une richesse agroalimentaire des Hauts-de-France", défend Carine Marchand, Directrice des Volailles de Licques. Si l’introduction des dindes à Licques remonte au 17e siècle, ce n’est qu’il y a un peu moins de 50 ans que la production s’est vraiment établie dans ce secteur rural du Pas-de-Calais autour de la volaille.

Acteur économique régional

Aujourd’hui, l’entreprise des Volailles de Licques, c’est deux structures qui pèsent au total 70 emplois pour un produit estampillé IGP (Indication géographique protégée) Label Rouge. Côté production donc, c’est chaque année pas moins d’1,5 million de volailles élevées à moins de 100 km. Voilà pourquoi, "en raison des conditions d’élevage, mais aussi de fraîcheur des produits, notre marché, ce sont les Hauts-de-France. Et il nous reste des marges à aller chercher", positive Carine marchand.
Largement commercialisé dans la grande distribution (50%), le produit passe également par les grossistes (restauration, boucheries), mais aussi les rôtisseurs et circuits-courts. "Entre l’inflation, le Covid, la grippe aviaire, le contexte n’est pas porteur pour l’économie de la volaille. Pour autant, nous nous réjouissons d’être de plus en plus demandés et que Licques, ça parle aux gens !"

S’adapter aux consommateurs

Si l’entreprise se porte bien, c’est aussi parce qu’elle a su s’adapter au fil du temps aux envies et modes alimentaires des consommateurs. Proposer, par exemple, le produit fermier entier ou à la découpe, en verrines et autres bocaux. Mais aussi, en 2020, investir 6 millions d’euros dans une usine de transformation pour proposer au final des produits plus élaborés : waterzoï, poulet au maroilles, rillettes, chipolatas de poulet... "Et même des produits préparés comme des cordons bleus et des nuggets ! Évoluer avec les marchés impose parfois de vrais virages mais, notre marque de fabrique, c’est de toujours garantir une traçabilité et un produit final de qualité".