Entreprises : des aides soutenues en Hauts-de-France

La Région Hauts-de-France, proche de votre quotidien, soutient l’emploi et accompagne les entreprises qui illustrent le dynamisme ou, au contraire, nécessitent une aide au développement.

La priorité de l’emploi

Elle conforte ainsi l’une de ses stratégies essentielles qui vise à maintenir l’activité économique mais aussi à soutenir la création d’emplois sur l’ensemble du territoire.
En voici quelques exemples :

Innovafeed poursuit son développement à Nesle (80)
Une subvention de 850 000 euros est accordée au projet de développement du site de production (basé à Nesle, dans la Somme) de cette entreprise de biotechnologie, leader mondial de la production d’ingrédients à base d’insectes. Cet accompagnement porte notamment sur la construction d’un nouvel atelier de croissances de larves, qui portera la production d’Innovafeed à un niveau inédit (15 000 tonnes de protéines) et formera la nouvelle vitrine technologique de la société. 68 nouveaux emplois directs seront nécessaires pour mener à bien cette opération.

Nouveaux composites pour véhicule électrique
PLASTIC OMNIUM Composites (Flers-en-Escrebieux, 59) se met aux batteries électriques. Propriété du groupe Plastic Omnium, leader mondial de la mobilité durable et connectée, l’entreprises est spécialisée dans les pièces automobiles en composites (hayons, planchers de coffres, supports d’ailes pour Stellantis, Renault ou encore Volvo). Trois nouvelles lignes vont être construites pour accompagner le déploiement du véhicule électrique. L’entreprise, qui emploie 120 personnes, se concentrera particulièrement sur la fabrication de couvercles de batteries en matériaux composites. La Région lui octroie 400 000 euros.

800 000 euros dans l’hydrogène
Avec Chemours France, l’hydrogène a de l’avenir. Installé à Villers-Saint-Paul (60), le groupe veut développement un projet d’expansion et de diversification de grande ampleur : plus de 230 millions d’euros ! Celui-ci comprend l’implantation d’une usine d’ionomères, d’une ligne commerciale de membranes moulées/coulées, mais aussi d’une technologie de pointe sur la réduction des émissions et le traitement de l’eau et des effluents. Cette redynamisation du site va également engendrer la création de 80 emplois en CDI ETP, qui viendront s’ajouter aux 69 existants. Les Hauts-de-France soutiennent ce projet innovant à hauteur de 800 000 euros.

Mousline se renouvelle à Rosières-en-Santerre (80)
60 ans et une usine samarienne qui nécessite un réel coup de neuf : l’opération sollicitée par l’entreprise de fabrication de flocons de pomme de terre vise à moderniser cet outil de production du groupe, qui pèse encore aujourd’hui 70% des parts de marché.
Il s’agit concrètement d’améliorer la performance de production et de réaliser des économies d’énergie en remplaçant pas moins de quatre des sept lignes de production de l’usine. La Région y contribue à hauteur d’un million d’euros. Cet effort doit aider le groupe à améliorer les performances de cette implantation (100 000 tonnes de pommes de terre traitées par an pour une production d’environ 20 000 tonnes de purée en flocons) et à sécuriser les (137) emplois et le partenariat avec les producteurs locaux de pomme de terre.

Déchets optimisés avec Vanheede Environnement
Passer de 96 à 99 % la valorisation des déchets : c’est l’objectif du groupe Vanheede Environnement, qui souhaite investir sur son seul site en Hauts-de-France, à Billy-Berclau (62). Spécialisé dans la gestion, la valorisation et le recyclage des déchets d’activités économiques, l’entreprise est passée en dix ans de 30 000 à 100 000 tonnes de déchets collectés sur ce site. L’investissement prévu (dont 500 000 euros accordés par la Région) permettra d’augmenter la capacité de prise en charge des déchets et de produire des CSR (Combustibles solides de récupération), activité actuellement sous-traitée. Le projet global comporte notamment une ligne de tri capable d’une séparation plus poussée de certains matériaux (déchets textiles, plastiques mélangés…), une installation de déconditionnement des déchets alimentaires, une installation préparation CSR, une extension de bâtiment pour les produits dangereux ou encore l’aménagement de nouveaux bureaux. Cette évolution s’accompagnera de renforcement des effectifs : le site devra passer rapidement de 40 à 120 salariés !

Une résine plus performante pour l’électro-mobilité
C’est l’ambition proposée par le groupe d’industrie chimique américain DuPont (23 000 salariés dans le monde) sur son site de Chauny (02) qui en compte 320. Le projet porte sur l’implantation d’une ligne de production d’un nouveau type de résines capable d’extraire le lithium de milieux salins, procédé significativement moins consommateur d’énergies et générateur de déchets. La Région apporte une subvention de 200 000 euros à ce projet stratégique qui va pérenniser l’activité sur site et engendrer la création d’une dizaine d’emplois.

Projet d’extension pour Lionor
Fondé en 1899, cet historique abattoir de viande racheté en 2017 et intégré à la branche volaille du groupe LDC (n°1 européen en abattage, découpe et transformation de volailles) est à l’étroit à Steenbecque (59). Le projet de développement du groupe (qui commercialise les marques Le Gaulois, Loué, Marie, Traditions d’Asie et Maître Coq) consiste en deux phases : la construction d’une plateforme logistique à Auchy-les-Mines (62), des travaux de sécurisation du site à Steenbecque et la modernisation de la station d’épuration. Le déménagement de la partie logistique permettra l’extension et la modernisation de l’outil actuel en abattoir dernière génération, ainsi qu’une extension de l’atelier dédié aux élaborés. Lionor emploie 250 employés sur le site de Steenbecque. Il est prévu l’embauche de 20 CDI ETP à 3 ans et l’intégration de 20 nouveaux éleveurs. La subvention régionale s’élève à 300 000 euros.

Sobriété énergétique pour la Lainière de Picardie
Soutenir la stratégie régionale Rev3, c’est le sens de l’accompagnement des Hauts-de-France au projet de la SAS Lainière de Picardie BC. 500 000 euros sont accordés à l’élaboration d’une usine textile 4.0 éco-responsable à Buire-Courcelles (80). Dédié spécifiquement à la fabrication de tissu technique thermocollé (28,4 millions de m² par an), le site compte 181 salariés. Le projet (dont la 1ère tranche représente un investissement de 4,38 millions d’euros) porte sur la modernisation du parc machines (tricotage, apprêts, enduction), l’acquisition d’équipements de supervision des flux énergétiques et hydrauliques, la mise en place d’outils de gestion et de planification, de formation aux nouvelles lignes ou encore d’investissements en R&D pour réduire l’empreinte environnementale des matériels produits. L’économie annuelle représentée est estimée à environ 1 900 MWh d’électricité, 17 000 MWh de gaz, 80 000 m3 d’eau et 24 000 kg d’intrants, soit près de 4 400teq CO2 évitées.

Povataj s’implante à Amblainville
135 millions d’euros, c’est approximativement le chiffre d’affaires 2022 du groupe Povataj, spécialisé dans le secteur du bâtiment et qui compte 319 salariés. Pour accompagner son développement, le groupe va investir un nouveau site de 23 hectares sur les communes de Méru/Amblainville (60). Ce site doit accueillir une usine de prémurs, une usine d’armatures, une usine de serrurerie et ferrure, une chaudière CSR permettant de valoriser les déchets de chantier en énergie thermique et électrique. Mais aussi : un centre de formation d’apprentis, une crèche, un restaurant d’entreprise pour les salariés, une salle d’accueil pour les enfants autistes à disposition des salariés et des externes. Ce projet devrait permettre la création de 50 emplois en CDI ETP à quatre ans. La Région lui accorde une subvention de 500 000 euros.

100 000 euros pour les volets d’Ouvéo
Ouvéo Hauts de France, implantée à Masnières (59) emploie 52 personnes. Elle est spécialisée dans la fabrication (pour le secteur du BTP) d'éléments en matières plastiques pour la construction et notamment la fabrication de menuiseries PVC et aluminium ainsi que des volets roulants. La subvention régionale (100 000 euros) permettra à l’entreprise de poursuivre son développement (établi sur quatre pour un montant de 4,7 millions d’euros) en optimisant ses consommations d’énergies et consommations de plastique, mais aussi en ouvrant 15 nouveaux emplois.