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Article publié le 15/11/2023
Mis à jour le 15/11/2023

Communiqué de presse : « Territoire Bio Engagé » – Les communes labellisées à l’honneur

Ce mercredi 8 novembre, la Région Hauts-de-France et A PRO BIO, association de promotion et de développement de la filière biologique en Hauts-de-France ont organisé la cérémonie « Territoire Bio Engagé » à l’hôtel de Région.

Un événement qui a permis de rassembler une vingtaine de communes labellisées et de mettre en valeur les bonnes pratiques et les témoignages inspirants des communes de Brie (02), Marcq-en-Ostrevent (59) et Loison-sousLens (62).

Le label « Territoire Bio Engagé »

Le label « Territoire Bio Engagé » a été lancé en 2020 dans la Région Hauts-de-France. Ce label, délivré par l’association A PRO BIO, récompense les communes engagées en faveur de la bio en mettant en avant les engagements politiques et les dynamiques locales. Il permet également de créer un réseau régional et national des communes engagées au profit de la bio.

Les communes éligibles au label sont celles ayant atteint l’un ou les deux objectifs suivants :

  • Au moins 6% de la surface agricole utile du territoire sont en bio
  • Au moins 22% des approvisionnements dans les services de restauration collective sont bio (en valeur d’achat)

Depuis 2020, ce sont 53 communes dans les Hauts-de-France qui ont eu l’honneur de recevoir ce label. 20 communes l’ont obtenu pour leur développement de la bio sur leur surface agricole utile et 30 communes dans leur restauration collective. Annoeullin, Genech et Marcq-en-Ostrevent sont, elles, des communes doublement labellisées.

Comme le précise Marie-Sophie Lesne, Vice-Présidente de la Région Hauts-de-France en charge de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la pêche « Il est important de souligner les efforts qui continuent d’être fournis. Les dynamiques se poursuivent malgré des situations et des contextes qui peuvent être compliqués. Il est également important de souligner que les images que l’on peut avoir sur la cherté du bio ne sont pas toujours justifiés. Nous sommes donc partis dans une bonne dynamique puisque le souhait du consommateur de protéger l’environnement et de favoriser l’économie locale ne va pas reculer. »

Stéphane Brichet, président d’A PRO BIO, partage ce discours « Dire que le bio est cher est finalement un argument lorsque l’on n’a pas envie d’avancer. Notre rôle est justement d’accompagner au maximum les communes en leur faisant comprendre qu’il est possible d’introduire des produits bio tout en maîtrisant les coûts. »