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Article publié le 12/07/2023
Mis à jour le 13/07/2023

Cancer de la moelle osseuse : le CHU de Lille met en place une étude clinique

Première mondiale ! Afin de traiter le cancer du myélome multiple, communément appelé cancer de la moelle osseuse, le CHU de Lille met en place une étude clinique. Encore une belle avancée clinique dans une région à la pointe dans le domaine de la santé et de la recherche.

Cette nouvelle étude clinique vient encore renforcer le positionnement leader de la Région dans le domaine de la santé et de la recherche. On vous en dit plus !

Le CHU de Lille est une nouvelle fois à l'avant-garde ! L'établissement, qui fait partie des meilleurs hôpitaux du monde, va mettre en place une étude clinique pour tester un nouveau traitement contre un cancer considéré jusqu'alors comme "incurable" : celui de la moelle osseuse (myélome multiple), et qui concerne chaque année 4 000 nouveaux patients en France.

Une étude clinique en phase II

L'établissement est réputé pour la prise en charge des patients de plus de 65 ans atteints du cancer de la moelle osseuse. Toutefois, malgré les avancées thérapeutiques, cette maladie reste encore incurable. En partenariat avec la compagnie pharmaceutique Janssen, une étude clinique de phase II va ainsi être mise en place au niveau national. Plus de 70 patients pourront bénéficier de cette étude répartie dans 30 centres d’investigation dont le service des maladies du sang du CHU de Lille.

Une innovation made in Hauts-de-France

Le myélome multiple, cancer de la moelle osseuse, demeure une maladie incurable malgré des avancées thérapeutiques importantes. Pour aller encore plus loin et espérer améliorer la survie et de la qualité de vie des patients, les équipes du service des maladies rares du CHU de Lille proposent de tester une approche très novatrice de combinaison d’immunothérapies, avec l’usage d’anticorps bispécifiques. Ces anticorps ont la particularité de cibler à la fois les cellules tumorales et les cellules immunitaires (lymphocytes T) et ainsi de les réactiver contre les cellules cancéreuses. Ils ont également l’avantage d’être facilement administrables (injections sous-cutanées) et possèdent un profil d’efficacité et de tolérance favorable, y compris chez des sujets âgés.