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Article publié le 22/06/2017
Mis à jour le 01/10/2020

AEM : tous derrière la candidature de Lille !

© Samuel Dhote

Le 22 juin, tous les acteurs se sont mobilisés pour montrer leur soutien à la candidature de Lille pour accueillir l'Agence européenne des médicaments (AEM).

L'Agence européenne des médicaments (AEM) est implantée à Londres depuis plus de 20 ans. À la suite du Brexit, elle va devoir trouver une nouvelle adresse, au plus tard pour le 31 mars 2019. En avril, le gouvernement a choisi la candidature de Lille pour représenter la France.

L'AEM joue un rôle déterminant dans la coopération européenne autour de l’innovation et de la recherche scientifique en santé publique et pour l’évaluation des demandes d’autorisation de mise sur le marché de médicaments à l’échelle européenne. "Avec plus de 36 000 visites de scientifiques à l'année et 900 emplois directs, l'installation de l'AEM à Lille aurait un impact économique important mais aussi un impact scientifique", reconnaît Xavier Bertrand. Face à 23 autres villes candidates telles que Milan, Stockholm ou Copenhague, Lille est prête à relever ce défi.

De nombreux atouts pour séduire

Offre immobilière, situation géographique au cœur de l'Europe, réseau d'infrastructures de transport unique en France... La capitale régionale dispose de nombreux atouts pour accueillir les 900 salariés de l'AEM. Et la région a aussi de quoi séduire : avec 28 000 salariés au sein de la filière santé et le pôle d’excellence Eurasanté, les Hauts-de-France sont reconnus pour leur excellence scientifique. Dernier atout, de taille : Lille a largement la capacité d'accueillir les familles des 900 salariés de l'AEM.

"Il s'agit de la capitale européenne la plus proche de Londres, ce qui permettrait un départ en douceur des salariés de l'AEM et la possibilité pour leurs familles de rester habiter à Londres si elles le souhaitent", a justement souligné Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé.

Décision finale le 20 octobre

Le sommet européen qui a lieu les 22 et 23 juin à Bruxelles doit permettre aux 27 de se mettre d'accord sur une liste de critères objectifs que les villes candidates devront remplir, comme assurer la continuité du service, l'accueil des agents ou offrir une accessibilité à toutes les capitales européennes. Après le dépôt des candidatures, au plus tard le 31 juillet, le débat en commission européenne devrait intervenir à la mi-septembre, avant que les États ne votent pour le choix final le 20 octobre.

Tous mobilisés !


Aux côtés d'Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé, de Martine Aubry, maire de Lille, et de Damien Castelain, président de la Métropole européenne de Lille, Xavier Bertrand a réaffirmé tout son soutien. "Nous avons déposé une candidature commune, s'est félicité le président de Région. On a gagné le championnat de France, place maintenant à la coupe d'Europe. Ce n'est pas fini ! Il y a des villes solides en face. On ne peut pas gagner à chaque fois mais on se bat à chaque fois."

Le 22 juin, une Task Force au service de cette candidature a été créée : le professeur Jean-Luc Harousseau devient l'Ambassadeur de Lille sur ce projet. "Après Bruxelles et Strasbourg, Lille pourrait devenir la 3e capitale européenne", espère Xavier Bertrand.