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Article publié le 21/03/2024
Mis à jour le 29/03/2024

Paris-Roubaix, la populaire course cycliste est de retour !

Rendez-vous les 6 et 7 avril sur les routes de la région et en direct sur nos réseaux sociaux

La fièvre du cyclisme est sur le point de s'emparer des Hauts-de-France ! Les 6 et 7 avril l’édition 2024 de Paris-Roubaix va faire vibrer les routes et les fameux pavés de notre région au rythme des coups de pédales des coureurs. La Région, proche de vous, vous en dit plus.

Cette année, les rues de Denain pour les femmes et de Compiègne pour les hommes seront le point de départ de cette aventure cycliste inoubliable. Les spectateurs auront la chance d'assister au départ des coureurs et de sentir l'excitation monter à mesure que la course se déroulera sur les routes pavées emblématiques de notre région.

Ça se passe le 6 avril pour les femmes, avec un départ à Denain et une arrivée au vélodrome de Roubaix, et le 7 avril pour les hommes avec un départ à Compiègne et l’arrivée, également au vélodrome de Roubaix.

Découvrez la sélection des équipes femmes et hommes

Parcours Paris-Roubaix

Parcours Paris-Roubaix Femmes

La Région, partenaire majeur

La Région Hauts-de-France est fière d'être un partenaire majeur de cet événement prestigieux. Elle est déterminée à faire de cette édition de Paris-Roubaix un moment inoubliable, non seulement pour les coureurs et les équipes, mais aussi pour tous les passionnés de cyclisme qui se joindront pour soutenir les coureurs.

Des animations spéciales seront prévues le long du parcours, offrant aux spectateurs une expérience unique et immersive. De plus, des écrans géants seront installés dans des lieux stratégiques, permettant à chacun de suivre la course en direct et de ne rien manquer.

Au village départ de Compiègne

À Compiègne, grâce à la coopération de l’association "Les Amis de Paris-Roubaix", vous aurez la possibilité de vous faire photographier avec le trophée constitué d'un véritable pavé. Pour cela, rendez-vous au village départ de Compiègne, sous le chapiteau des partenaires, au stand de la Région. Aussi, des cartes postales, des dépliants de présentation du parcours et des éco-cup "Paris-Roubaix" seront également distribués. Sur place, vous aurez également la possibilité de participer à un jeu concours.  Un tirage au sort sur coupon physique sera effectué à l’issue de la présentation des équipes dans le but de faire gagner :

  • Un pass Ultra VIP pour vivre la course dans une voiture suiveuse,
  • Deux pass "Départ" (Compiègne) ou "Arrivée" (Roubaix),
  • Des baptêmes d’initiation sur piste (en partenariat avec le stab)

De plus, le véhicule-podium sera installé en extérieur au cœur du village et proposera une animation avec des questions sur la Région Hauts-de-France : les bonnes réponses seront récompensées de stylos et de porte-clés des Hauts-de-France.

Une opération régionale pour les jeunes

En partenariat avec Amaury Sport Organisation, la Région offre à 20 jeunes, inscrits dans des clubs régionaux (pupilles et benjamins), la possibilité de parcourir le dernier kilomètre du tracé officiel de la Reine des Classiques juste avant le passage des professionnels.

La sélection est prévue le mercredi 3 avril 2024 au vélodrome historique de Roubaix.

Participez au Paris-Roubaix Challenge

Paris-Roubaix Challenge rend la "Reine des Classiques" accessible à tous. En effet, si vous êtes un fan absolu de cyclisme, Amaury Sport Organisation vous permet de vivre la course presque comme un pro. La 13ᵉ édition de Paris-Roubaix Challenge aura lieu le samedi 6 avril ! Au programme, trois distances au choix :

  • La Découverte - 8 secteurs pavés (70 km)
  • La mythique - 19 secteurs pavés (145 km)
  • L'Enfer du Nord - 30 secteurs pavés (170 km)

Les inscriptions sont ouvertes.

"Le Mag– Paris-Roubaix Hauts-de-France"

Vous ne pouvez pas vous rendre sur place pour assister à la "Reine des Classiques" ? Pas de panique ! La Région, en tant que partenaire majeur de la mythique course cycliste et proche de ses habitants, vous permettra de la vivre en direct sur ses réseaux sociaux avec son émission : "Le Mag– Paris-Roubaix Hauts-de-France". Au programme : les coulisses, des interviews inédites, la présentation des équipes féminines et masculines, des reportages, un jeu concours et plus encore !

Tentez de gagner plusieurs lots avec la Région

 

Paroles de vainqueurs

À quelques jours du grand rendez-vous, Alison Jackson, la gagnante de la précédente édition de Paris-Roubaix Femmes, s'est livrée à notre rédaction.

Alison, que représente pour vous la mythique course Paris-Roubaix ?

Pour moi, cette course a des valeurs qui lui sont propres, comme : le courage, la détermination, la ténacité et la volonté de se surpasser, malgré la douleur ou d’éventuel accident, il faut continuer de s'accrocher au rêve de la victoire.

Je pense que c'est capital de voir des femmes pratiquer des sports qui ont l'air si durs et exigeants. Pour un athlète, finir cette course, c’est grandiose ! Et c’est important pour le monde de voir des athlètes féminines s’attaquer à un tel défi. Paris-Roubaix femmes montre à quel point les courses féminines peuvent être passionnantes, qu’il existe de grandes personnalités et qu’il y a tellement à investir dans le cyclisme féminin.

Pourquoi la création de cette course était-elle si importante pour vous ?

Dès que nous avons entendu des rumeurs sur l’organisation d’un Paris-Roubaix Femmes, on sentait l’engouement et l’impatience dans le milieu du cyclisme féminin pour que la course soit organisée. Lorsque nous étions sur la ligne de départ, nous pouvions sentir la ferveur des fans. C’était important pour nous, pour les fans et le sport féminin que cette course voit le jour !

Quels conseils pouvez-vous donner aux coureurs au départ de la course cette année ?

Ce n’est pas nouveau, mais sur Paris-Roubaix, il faut toujours continuer. Il y a tellement de choses qui peuvent arriver devant et derrière vous. Nous ne savons jamais. Il faut simplement continuer et continuer, et persévérer, encore, et encore plus fort. Cela nous donne une bonne motivation pour ne jamais abandonner.

Quelle partie de la course redoutez-vous le plus ?

C’est probablement le secteur du Carrefour de l’Arbre avec ses virages en « S ». C’est un secteur vraiment dur, c’est long et nous approchons de la fin de la course. Nous perdons de l’élan lorsque nous tournons à droite sur le trottoir, puis nous en perdons encore un peu plus lorsque nous arrivons sur les pavés et là, nous devons accélérer. C’est clairement le passage le plus difficile.

Une autre partie que je redoute est d’arriver au vélodrome de Roubaix avec plus de monde. J'espère y arriver seule. L’année dernière, j’ai gagné au sprint et c'était génial. Mais j'aurais peur d'y arriver avec Lotte Kopecky, par exemple. Sur piste, elle est très forte. Ce serait une situation difficile pour moi. Si ce cas de figure arrivait, il faudrait que j’ai une tactique irréprochable pour gagner.

Comment gérez-vous la pression ?

Pour ma part, la pression est assez facile à gérer. Je suis excitée à l’idée de porter le numéro un. C’est un honneur ! Cela m’a fait tellement grandir de remporter la précédente édition. J’en suis heureuse et fière.

Paris-Roubaix est une course dans laquelle il y a tellement de choses que nous ne pouvons pas contrôler. Et donc il ne faut pas s’accrocher à un plan parfait. C’est ce que j’ai fait en tout cas. Il faut vraiment s’adapter, suivre le courant et faire les bons choix au fur et à mesure. Tout n’est pas sous notre contrôle, et il ne faut donc jamais abandonner.

Mathieu van der Poel, le grand vainqueur de la précédente édition s'est également livré à notre rédaction.

Qu'avez-vous ressenti lors de votre victoire de l'année dernière ?

Gagner Paris-Roubaix était l'une de mes priorités, après avoir déjà remporté deux monuments avec le Tour des Flandres (2) et Milan-Sanremo. Le fait d'y parvenir l'année dernière m'a évidemment comblé de joie. D'autant plus que Jasper Philipsen a complété le succès de l'équipe avec une deuxième place. C'est sans aucun doute l'un des moments de ma carrière que je n'oublierai pas de sitôt.

Quelles sont vos  ambitions cette année ?

Avec Alpecin-Deceuninck, nous nous sommes particulièrement bien débrouillés depuis le début de la saison. C'est donc avec beaucoup d'ambition que nous repartons à l'assaut. Je suis moi-même le leader de l'équipe, mais avec Jasper Philipsen et Gianni Vermeersch, entre autres, je suis bien épaulé. Si les jambes sont bonnes et que nous sommes épargnés par la malchance, nous devrions être en mesure de jouer à nouveau un rôle de premier plan.

Que représente pour vous Paris-Roubaix ?

C'est l'un des cinq monuments du cyclisme et, avec le Tour des Flandres, c'est celui qui me convient le mieux, un peu grâce à mon passé en cyclo-cross. La Trouée d’Arenberg, le Carrefour de l'Arbre, le Vélodrome de Roubaix, ce sont des lieux mythiques du cyclisme. Alors oui, cela représente quelque chose d'extraordinaire pour un coureur comme moi.

Que redoutez-vous le plus ?

Une panne d'équipement sur la route. Même si vous avez de super jambes ce jour-là, si vous crevez au mauvais moment, votre course peut être terminée.