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Article publié le 18/09/2017
Mis à jour le 01/10/2020

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Septembre 2017 – Les Hauts-de-France disent « Oui au canal »

Le 15 septembre 2017, plus de 500 personnes se sont rassemblées à Péronne pour dire : "Oui au canal !"

La mobilisation est à la hauteur de l'enjeu, historique : la première réunion de sensibilisation au canal Seine-Nord Europe, organisée par la Région, a rassemblé à Péronne (80) de très nombreux élus, acteurs économiques, représentants syndicaux et habitants des Hauts-de-France.

L'objectif de cette soirée : envoyer un message fort pour encourager la future mise en service de ce canal et répondre, comme l'a formulé Stéphane Demilly, député de la 5e circonscription de la Somme, à "l'appel de Péronne".

"Faire de la pédagogie"

Véritable autoroute fluviale à grand gabarit, longue de 107 kilomètres, ce canal relierait l'Oise au canal Dunkerque-Escaut et boosterait toute l'économie des Hauts-de-France. "Ce canal représente l'avenir des Hauts-de-France. Il est nécessaire pour tout un territoire, pour l'emploi, pour nos entreprises, a rappelé le président Xavier Bertrand.

"Maintenant, il faut faire de la pédagogie, expliquer dans les bassins d'emploi, dans les communes qui accueilleront les plateformes multimodales, l'intérêt vital que représente le canal Seine-Nord Europe pour notre région."

Le canal, vital pour les Hauts-de-France

Les Présidents des Départements des Hauts-de-France concernés par le tracé du canal sont là, les entreprises aussi, les agriculteurs, les bateliers... Tout au long de la soirée, tous affirment leur volonté de voir le premier coup de pioche donné. Logique : le chantier pharaonique du canal Seine-Nord Europe devrait employer à lui seul plus de 10 000 personnes. Mieux : une fois le canal mis en service et les plateformes multimodales de Noyon, Nesle, Marquion et Péronne aménagées, plus de 30 000 emplois devraient être créés.

"Tout le monde économique est derrière vous, derrière le canal, car c'est vital, confirme Philippe Hourdain, président de la CCI Hauts-de-France. Additionné à notre façade maritime, ce canal Seine-Nord nous offre l'opportunité de faire des Hauts-de-France un hub logistique européen. C'est un véritable booster d'intelligence collective. Voilà pourquoi nous défendons de toute notre force, de toute notre âme, le canal Seine-Nord Europe."

Même avis relayé par Franck Grimonprez, président du Groupement d'entreprises régionales d'intérêt fluvial (GERIF) : "les entreprises de logistique et de transport de marchandises sont aux côtés des élus qui s'engagent pour le canal. Avec les plateformes multimodales que nous aménagerons, nous investirons et nous embaucherons."

"Comment peut-on s’asseoir sur 10 000 emplois créés pendant les travaux liés au canal Seine-Nord Europe, 30 000 emplois ensuite ?", s'étonne même Franck Gonsse, représentant syndical des Dockers du port de Dunkerque.

Tous les secteurs concernés

Si la logistique dans les Hauts-de-France sera automatiquement dynamisée par le canal Seine-Nord Europe, ce sont bien tous les secteurs d'activité qui sont concernés. Le tourisme, par exemple, mais aussi l'industrie, le bâtiment, ou encore... l'agriculture.

"Ce canal est primordial pour l'agriculture et les agriculteurs, précise Christophe Buisset, président de la Chambre régionale d'agriculture. Le monde agricole, avec toutes ses filières, est derrière ce projet. La preuve : il a déjà donné 2 000 hectares pour permettre d'esquisser le tracé. Ce canal, c'est de l'emploi assuré pour le monde rural, des importations et des exportations pour notre industrie agroalimentaire... En clair, ce canal, c'est une porte ouverte sur le monde."

Au final, comme l'a exprimé Jean-Louis Borloo, venu porter soutien à cette première réunion de mobilisation et fervent défenseur d'un projet fondateur pour les Hauts-de-France, "le canal, c'est la vie !".

Vous aussi, dites "Oui au canal"

À l'issue de cette réunion, qui a permis à chacune des personnes présentes de comprendre l'intérêt régional de la future mise en service du canal Seine-Nord Europe, Xavier Bertrand a annoncé l'organisation de nouveaux temps de sensibilisation à ce projet considéré comme le "chantier du siècle".

"Aujourd'hui, nous faisons campagne pour ce canal, partout dans la région, car il représente l'avenir, explique Xavier Bertrand. C'est un projet structurant, indispensable pour l'emploi et pour notre développement. C'est surtout une opportunité unique, qui ne se représentera pas."

Les commentaires sur cet article sont désormais fermés. Pour toute information complémentaire, appelez-le 0.800.026.080 ou posez-nous votre question ici.

11 commentaires sur “Septembre 2017 – Les Hauts-de-France disent « Oui au canal »”

  1. COUVREUR HUBERT -

    tout mon soutien pour éviter le naufrage de ce projet indispensable à l’ avenir de notre grande région

  2. DOYELLE -

    comment peut on laisser ce projet de côté et en même temps vouloir faire de notre société un modèle écologique pour le monde ( sic Mr Hulot).

  3. RONNE -

    Bonjour.
    Oui au grand canal qui aurai déjà du être commencer depuis longtemps. Au fur à mesure qu’ont recule l’échéance de celui ci, le coût augmentera. Ont n’a su jouer et obtenir les jeux olympiques 2024. Alors pourquoi pas nous pour ce grand projet?.

  4. LARGUEZ A -

    Bonjour,

    Avec le réchauffement climatique et la montée des eaux qui impactera le nord-ouest de l’Europe (Pays-Bas, Belgique, France,…), quelle sera la durée de vie de ce projet ???

    Selon le GIEC (et ce ne sont pas les plus alarmistes) une fonte totale des glaces du Groenland et partiellement de l’Antactartique fera monter le niveau des océans de près de 60 mètres dans moins de 150 ans, d’où ma seconde question :
    Quelle est l’ altitude minimale du projet et donc de son avenir ?

  5. Caccia françoise -

    le nombre d’emplois crées me parait autrement plus important que celui des jeux de 2024 qui pourtant coûteront plus de 8 milliards. Alors pourquoi ce revirement?

  6. Duval -

    En effet Oui au canal ! un jour les péniches seront électriques ou à gaz que d’économies de pétrole !
    moins de camion, un vrai contrôle des budgets de fret

    Bon courage et on attend un réunion à Villers-Cotterets

  7. elisabeth Gillion -

    c’est logique, simple, indispensable. POurquoi ne pas engager les citoyens avec un emprunt populaire, du type crowfounding? ce serait encore plus pertinent et efficace.

  8. Bastien Michel -

    Il est inadmissible que le président Macron encourage les intérêts personnels de son premier ministre !!!
    Je suis pour le canal Seine / Nord , un des maillons forts pour la région et la France .

  9. Deneux -

    Y renoncer serait un gâchis, un rendez-vous manqué avec l’Histoire, un tacle parisien dans les chevilles des Hauts de France, une monumentale bêtise. Les hauts fonctionnaires de Bercy qui bloquent ce projet sauront ils rembourser à la France, sur leurs propres deniers, les 2 milliards d’euros qu’ils préconisent de lui faire perdre ?

  10. DUBUISSON -

    Bonsoir,
    Est ce que ces 10 000 emplois et les suivants seront réservés travailleurs Français et non de travailleurs détachés ?
    Cordialement
    ISABELLE DUBUISSON

  11. Delval -

    Bien sûr que le canal Seine Nord doit-être construit, pour un tas de raisons connues de tous, avec en plus une dotation importante de l’Europe qui risque de nous passer sous le nez si le gouvernement n’accepte pas. Et si le premier ministre freine des quatre fers, c’est qu’il veut protéger le port du Havre, avec l’appui de ses dirigeants croyant que ce nouveau tronçon diminuerait leur taux de rentabilité ! Ridicule comme réflexion, car ça amènera du fret supplémentaire des autres pays. Et que dire de la réduction du taux de carbone avec ce transport. A ce sujet on n’entend pas beaucoup le ministre de l’écologie en parler ! ! !

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