La lampe de mineurs, un symbole de l’univers minier
Cet outil indispensable aux mineurs, qui leur permettait d’avancer dans l’obscurité des mines et de travailler, est indissociable de l’histoire des Hauts-de-France. Histoire de cet objet mémoriel, d’un passé industriel, cher au cœur des Hauts-de-France.
Sans la lampe de mineurs, aurions-nous un jour connu le charbon ? Cette roche sédimentaire combustible, sans laquelle la révolution industrielle n’aurait été possible. Elle était une alliée des mineurs face à l’obscurité des mines. Au fil du temps, l’objet a suivi les progrès de l’éclairage et l’évolution des carburants : d’abord à huiles, puis au pétrole, pour céder la place à l’essence et enfin l’électricité.
Un objet symbole d’une période
Cet objet symbolique est le témoin du patrimoine industriel des Hauts-de-France. Une période qui a marqué profondément la région, en laissant une empreinte indélébile : entrées de mines, chevalements, terrils, voies ferrées, ruines, cité ouvrière, bâtiments reconvertis… Toute l’année, le centre historique minier de Lewarde, a pour mission de conserver et de valoriser la culture minière du territoire. Là-bas, vous trouverez un grand nombre de modèles de lampes, certaines très rares, réalisées dans l’ancienne usine Maxeï, située à Arras (62), qui pendant des années a fabriqué des lampes pour l’ensemble de l’Europe.
Un objet chargé d’émotions
La lampe de mineur est plus que le symbole d'une période. Elle a une grande place dans le cœur des habitants du bassin minier. Il est un objet de famille, chargé d’émotions.
Un objet remis au goût du jour
Aujourd’hui, la lampe de mineur s’arrache à prix d’or, sur internet ou les différentes braderies de notre région. Elle est prisée par les collectionneurs et remis au goût du jour par des designers. Chaque année, depuis plus de 20 ans, la lampe est l'objet qui se vend le mieux à la bourse internationale de l'objet minier de Bully-les-Mines (62).
