Les nouveaux bâtiments de l'Institut européen de génomique du diabète (EGID) ont été inaugurés le 28 juin 2017, à Lille (59). Des équipements uniques en France pour ce laboratoire d'excellence. Ses travaux de recherche vont permettre des avancées majeures : prévenir les risques de diabète et mieux traiter les patients.
Trois millions de personnes souffrent de diabète dans notre pays, dont 7 % dans les Hauts-de-France. Cette maladie, qui se caractérise par une hyperglycémie chronique, c’est-à-dire un excès de sucre dans le sang, est particulièrement répandue dans la région.
En 2009, trois chercheurs de renom - les professeurs Philippe Froguel, François Pattou et Bart Staels – ont décidé de créer l'EGID, le premier institut de recherche en France dédié spécifiquement au diabète et à ses complications. Cet institut européen de génomique du diabète est unique en France et a obtenu en 2011 le label de laboratoire d'excellence (Labex).
Le 28 juin, le nouveau bâtiment dédié à l'EGID a été inauguré au sein du CHRU de Lille. 2 300 m² de locaux accueillent trois unités de recherche, soit 200 personnes, en priorité des chercheurs. La recherche au sein de l'EGID est principalement axée sur les diabètes de types 1 et 2, l’obésité et les facteurs de risques associés. Le but est d’identifier les facteurs de risque du diabète, de mieux comprendre les mécanismes d’apparition et de mieux traiter les patients.
Obésité, pauvreté, population à risques, mauvaises habitudes de vie… Les causes de diabète sont multiples et il existe plusieurs types de diabète. L'EGID s'appuie sur des machines de séquençage du génome humain, uniques en France, pour diagnostiquer et personnaliser les traitements. L'objectif est également d'accueillir des équipes de chercheurs de toute la planète et devenir une référence mondiale.
La Région et l'Europe accompagnent ce projet depuis le début et ont également participé au financement de la réhabilitation et de la construction du nouveau bâtiment à hauteur de 19,2 millions d'euros (8,7 millions d'euros pour la Région et 10,5 millions d'euros pour le FEDER).
L'EGID souhaite également obtenir le label Institut hospitalo-universitaire (IHU). Il s'agit d'un label national qui est délivré dans le cadre du Programme d'Investissements d'Avenir (PIA). La Région soutient cette candidature.
"Le label IHU permettrait d'appliquer chez les patients de la région atteints de diabète tout ce que l'on met au point ici à l'EGID, explique le professeur Philippe Froguel. On pourrait également développer des programmes d'information et de prévention pour le grand public." Dépôt de candidature pour l'obtention de l'IHU le 12 octobre prochain pour une réponse en courant janvier 2018.
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