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Article publié le 31/03/2023
Mis à jour le 31/03/2023

Communiqué de presse : les parcours du Cœur Hauts-de-France nous aident à bouger !

Plus que jamais, il est nécessaire de pratiquer une activité physique au quotidien. Du 1er avril au 30 juin dans toute la région, avec près de 500 communes organisatrices et 1 250 établissements scolaires participants (+ 50% par rapport à l’an dernier), les Parcours du Cœur nous donnent une occasion de bouger ensemble une fois dans l’année, pour le faire ensuite tous les jours chacun de notre côté !

Trouvez le Parcours du Cœur près de chez vous avec ce lien.

Une participation en hausse de 50 % pour les scolaires !

  • Près de 500 villes et communes des Hauts-de-France organiseront un Parcours du Cœur Grand public entre le 1er avril et le 30 juin.
  • Plus de 800 Parcours du Cœur scolaires seront organisés. Ils réuniront plus de 6 000 classes : une progression de + 50 % par rapport à l’édition 2022.
  • 1 250 établissements scolaires participeront : 1 035 écoles, 148 collèges et 72 lycées.
  • Plus de 250 000 personnes participeront à un Parcours du Cœur dans les Hauts-de-France en 2023.

Le capital santé de nos enfants en grand danger

Près de la moitié des 11-17 ans présentent aujourd’hui un risque sanitaire très élevé en passant chaque jour plus de 4h30 devant un écran, cumulé avec moins de 20 min d’activité physique. Pourtant, il est essentiel pour les enfants de bouger au moins 60 minutes par jour pour se constituer un capital santé qui leur permettra de mieux résister aux maladies cardio-vasculaires lorsqu'ils seront adultes.

« La sédentarité est devenue la norme pour les enfants et les adolescents. Nous en connaissons les conséquences : depuis 40 ans, les jeunes de 9 à 16 ans ont perdu 25 % de leur capacité physique, commente Luc-Michel Gorre, coordonnateur des Parcours du Cœur Hauts de France. C’est-à-dire qu’ils courent moins vite et moins longtemps. En moyenne, un enfant courait 600 mètres en 3 minutes en 1971. Il lui en faut aujourd’hui 4 pour parcourir la même distance. Cette évolution est liée à la progression du surpoids et de l’obésité chez les jeunes, ainsi que de la sédentarité. Rappelons que la capacité physique est le meilleur marqueur actuel d’espérance de vie. »

Si les enfants et adolescents ne bougent plus, nous préparons la première génération qui pourrait avoir une espérance de vie plus courte que celle de ses parents...

Un risque pour la santé de 95 % des adultes

Dans une enquête récente, l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) estime que 95 % de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis. Les femmes sont plus exposées : 70 % d’entre elles sont en deçà de tous les niveaux d’activité identifiés pour être en bonne santé, contre 42 % des hommes. L'étude estime aussi que les 27 % d'adultes les moins actifs ont un risque de mortalité, toutes causes confondues accru de 40 % par rapport au reste de la population. Quelques mois plus tôt, un rapport parlementaire constatait que les ravages de la sédentarité avaient encore gagné du terrain, avec désormais 54% des hommes et 44% des femmes de 18 à 74 ans « en situation de surpoids ou obèses ».

Pourtant, les recommandations de l’OMS pour l’activité physique sont à la portée de tous : 150 minutes d’intensité modérée ou au moins 75 minutes d’intensité soutenue par semaine… Que l’on peut simplifier par 30 minutes d’activité physique modérée par jour, ce qui représente environ 4 000 pas.

Mais on peut être actif physiquement tout en étant sédentaire. Les risques de la sédentarité commencent après 2 heures passées assis sans se lever. Ce qui est devenu plus que fréquent pour tous ceux qui se sont habitués au télétravail ! La solution : se lever au moins 5 minutes toutes les 2 heures pour faire quelques pas, boire de l’eau, prendre l’habitude de téléphoner debout, par exemple.

« Sitting is the new smoking » : l'indifférence vis-à-vis de l'inactivité physique en France fait penser à celle face au tabac il y a 40 ans !