Contenu principal de la page
Article publié le 05/05/2020
Mis à jour le 05/05/2020

Soutenons nos éleveurs, consommons du porc local !

Après la viande bovine, les légumes et le poisson, focus aujourd'hui sur la filière porc. Pour faire face à la crise, les éleveurs de porcs de la région s'organisent et ont besoin de nous : consommons le porc de qualité élevé en Hauts-de-France !

Relativement épargnés au début de la pandémie, les éleveurs de porc des Hauts-de-France sont aujourd’hui inquiets. Entre difficultés logistiques pour le transport des animaux et abattoirs soumis aux règles de sécurité sanitaire, la filière commence à accuser le coup, en particulier pour le mois de mai. Habitants des Hauts-de-France, vous avez un moyen simple de participer au soutien de nos éleveurs tout en vous faisant plaisir avec des produits de haute qualité : consommer du porc de la région.

"Depuis la crise sanitaire, nous constatons une forte demande des consommateurs pour nos productions locales en circuit court",  explique Gwendoline Desailly, Directrice de l'Union Régionale des Groupements de Producteurs de Porcs. "C’est aussi une opportunité pour notre profession de valoriser le porc des Hauts-de-France, au-delà de la crise que nous traversons".

Des opportunités nouvelles pour l'après-crise

Plus particulièrement touchés par les difficultés liées à la crise, les éleveurs de porcs bio -  ils sont une quinzaine dans la Région- sont d’ores et déjà en train de s’organiser avec des offres spécifiques et attractives pour les consommateurs. A la mi-mai, il sera possible de pré-commander des caissettes d’environ 7/8 kilos à travers le réseau des magasins Bio Coop, Bio C’est bon et Bio monde, composées de rôtis, de côtes et de chair à saucisses. "Ces éleveurs de porc de haute qualité, dont le marché principal était la restauration ou la vente directe à la ferme, trouvent ainsi un nouveau débouché auprès des consommateurs, avec des prix qui restent raisonnables", explique Gwendoline Desailly.

Dictée par la crise pour compenser les plus de 21 000 euros de manque à gagner en un mois pour ces éleveurs, cette initiative est donc appelée à perdurer lors de la reprise de l’activité. Avec un système de précommande, les consommateurs sont invités à se rendre dans leur magasin habituel et… à commander !