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Article publié le 03/08/2016
Mis à jour le 01/10/2020

Le rideau est tombé à Avignon, rendez-vous en 2017 !

Pendant près d’un mois, 13 compagnies de spectacle vivant des Hauts-de-France se sont produites au festival Off d’Avignon avec le soutien de la Région.

Le public, la presse et les producteurs de spectacles ont pu apprécier la variété et la qualité de la production régionale.

On parle toujours du Festival d’Avignon mais, en réalité, la cité des Papes accueille deux festivals au mois de juillet : le Festival avec un F majuscule, créé par Jean Vilar il y a 70 ans, surnommé  "le In" et le Off, celui qui attire des centaines de compagnies venues de toute la France et de l’étranger dans l’espoir de séduire le public et de décrocher des contrats.

Après Avignon, objectif Paris !

Cette année les Hauts-de-France étaient très présents dans le Off, avec une quarantaine de compagnies, dont 13 venues avec un soutien de la Région. Pour les metteurs en scène et les comédiens, Avignon est un enjeu important mais aussi un énorme investissement en temps, en énergie et financier. C’est la raison pour laquelle la Région Hauts-de-France en sélectionne chaque année un certain nombre et leur accorde une aide financière et logistique.
"On est plutôt satisfaits du résultat, témoigne Thierry Jahn de la compagnie La Bigarrure à Rozoy-sur-Serre dans l’Aisne. On a eu du monde dans la salle jusqu’à la dernière représentation le 31 juillet. Environ 40 professionnels sont venus voir Les Mythophonies, la création que nous présentions. Maintenant, on espère pouvoir tourner en France, jouer à Paris et peut-être revenir à Avignon l’an prochain".

Beau succès pour 2666

Cette année, la création régionale était également présente dans le Festival In, avec le nouveau spectacle de Julien Gosselin : 2666. Créée au Phénix de Valenciennes, la pièce adaptée d’un roman fleuve du même nom durait 12 heures mais cela n’a rebuté ni le public, ni les professionnels. Si l’on en croit les articles parus dans Le Monde, Télérama et des journaux étrangers comme El Pais, la critique a été séduite par l’impressionnant travail du collectif "Si vous pouviez lécher mon cœur", dont la plupart des jeunes comédiens sont issus de l’Epsad, l’École Professionnelle Supérieure d'Art Dramatique à Lille.