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Article publié le 07/04/2017
Mis à jour le 01/10/2020

La recherche en 3 minutes chrono !

Le 5 avril, la Région a accueilli la finale régionale du concours Ma thèse en 180 secondes, à Lille. 11 jeunes chercheurs ont présenté en 3 minutes chrono leur sujet de thèse. Et c'est Marie Hechelski, jeune doctorante à l'Université de Lille, qui a convaincu le jury. La jeune femme représentera les Hauts-de-France lors de la demi-finale les 13 et 14 juin prochains à Paris !

Encourager la curiosité pour les sciences, c'est tout l'enjeu du concours Ma thèse en 180 secondes (MT 180). Le 5 avril, 11 jeunes chercheurs de la région sont venus présenter leur thèse devant un jury composé de professionnels. Objectif : vulgariser en trois minutes chrono le sujet de leurs études.
Organisée par la ComUE Lille Nord de France, l’Université Picardie Jules Verne et la délégation Nord Pas de Calais-Picardie du CNRS, cette 4e édition régionale était la première à l'échelle des Hauts-de-France. "Dans notre région, il existe une excellence en matière de recherche, mais pour autant les opportunités de la porter à la connaissance du grand public sont rares, a expliqué Nicolas Lebas, vice-président de la Région en charge de l'enseignement supérieur, de la recherche et des universités. Et c'est le cas de MT 180."

Mettre en lumière la recherche

Initialement lancé en Australie, Ma thèse en 180 secondes est un concours dont le but est de présenter un sujet de recherche en termes simples. Chaque doctorant doit faire, en trois minutes, un exposé clair, concis et convaincant sur son projet de recherche. C'est l'occasion pour les jeunes chercheurs de développer leurs compétences en communication et de mettre en lumière la recherche en région.

Les 11 doctorants de la région venaient de domaines très variés tels que la psychologie, la chimie, la philosophie ou encore les lettres modernes. Ainsi les sujets de thèse étaient très différents : la démocratie, les enfants à haut potentiel intellectuel, les effets de la prise excessive d'alcool sur la mémoire ou encore les friches industrielles.

En route pour la finale nationale en juin!

C'est Marie Hechelski, jeune femme de 26 ans et étudiante à l'Université de Lille, qui a séduit le jury avec sa thèse sur l'"intérêt d'un amendement phosphaté sur des sols fortement contaminés par les éléments métalliques en vue d'élaborer à partir de biomasses végétales des catalyseurs hétérogènes supportés utilisables en synthèse organique".

Derrière ce titre compliqué se cache l'idée d'extraire, à l'aide de plantes, les polluants de sols riches en métaux lourds, comme les friches industrielles, et de récupérer le zinc contenu dans les plantes grâce à un procédé chimique pour créer des anti-inflammatoires ! Qualifiée pour la demi-finale de MT 180, Marie représentera les Hauts-de-France les 13 et 14 juin prochains à Paris.