Plein la vue avec Vivat la danse

Entrez dans la ronde ! Voilà le rendez-vous incontournable de la danse : direction le Vivat d’Armentières pour 8 jours de poésie, d’émotion, de partage et de fête. Des fidèles de ce festival, soutenu par la Région, comme les chorégraphes Thomas Lebrun, Julie Nioche, Boris Charmatz, Christian Rizzo, vous présenteront leurs spectacles, et des nouveaux comme Nadia Beugré, Yves-Noël Génod, Mithkal Alzghair vous réserveront de belles surprises !

Des spectacles qui vous en mettront plein la vue

Des mouvements denses, tourbillonnants, scintillants ou tâtonnants, des soirées exceptionnelles : le festival d’Armentières est un temps fort de la danse en ce début d’année, mais pas que : " Ce sera aussi un moment de fête, très excitant, mêlant quantité d’initiatives diverses : montrer des spectacles certes, mais aussi provoquer des rencontres, donner à voir des expositions, des projets participatifs. Ce sera un véritable coup de projecteur ", explique Eliane Dheygere qui a impulsé le festival. On pourra voir notamment le dimanche 22 janvier à la coop du lycée Gustave-Eiffel, Vieil, de Jean Le Peltier, à la frontière entre le western et le conte fantastique, où le comédien illustre très simplement au fusain sur les murs ce qu’il raconte. Et le samedi 28 janvier Avant toutes disparitions, de Thomas Lebrun, une pièce de longue haleine, foisonnante, pour plus de 12 danseurs. Puis place à une folle soirée, le Mad Madison, sous la houlette de Bérénice Legrand avec la participation de plusieurs autres chorégraphes invités lors de la saison 2016/2017. Pour fêter les 20 ans du festival, des artistes ont envoyé les tutoriels vidéo d’une version revisitée de cette danse bien connue. Ensemble, vous les apprendrez et sous la houlette de Bérénice, le soir du grand final, vous vous lancerez sur la piste ! Un pur moment de fête !

Des artistes internationaux

Autres soirées mémorables : Tapis rouge de Nadia Beugré, une création qui fouille progressivement au plus profond des archives de la violence souterraine et du colonialisme, accompagnée à la guitare par Seb Martel. Ou encore Déplacement, du chorégraphe syrien Mithkal Alzghair, qui interroge avec une danse puissante, alliance de tradition et de modernité, l’identité tiraillée des corps syriens, au regard des conditions politiques, sociales et religieuses qui les traversent actuellement. Entre ancrage et déracinement, il s’attache à la notion de Déplacement : forcé ou volontaire, sous l’urgence ou la contrainte, en réponse au besoin de partir ou traversé par l’inquiétude de ne plus pouvoir revenir. Figure majeure de la danse portugaise, Vera Mantero nous contera l’histoire  de ces paysans du sud du Portugal, l’Algarve. Chansons traditionnelles et danses rythmeront les gestes répétitifs des travailleurs. Avec un final des plus réjouissants ! Autant de spectacles où l’idée sera d’approfondir des questions en passant par le corps.

Participez !

Immergez-vous dans le festival en prêtant votre plume, vos deux mains, vos oreilles attentives et votre regard curieux pour élaborer un carnet de bord avec l’équipe du festival. Grappillez des mots, des images et des sons et lancez-vous dans ce blog participatif tous les soirs du festival.

De belles rencontres en perspective !