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Article publié le 18/10/2019
Mis à jour le 01/10/2020

Plan d’actions pour soutenir nos pêcheurs

Face à l’aggravation de la crise qui frappe nos pêcheurs en raison de la raréfaction du poisson, en particulier la sole, la Région a adopté un plan d’actions pour soutenir ses fileyeurs

En quelques années, la production de sole en Manche a été divisée par 10. Pour certains  pêcheurs des hauts-de-France, dont le chiffre d’affaire est composé à 80% de pêche de sole, cette diminution des ressources représente une baisse de chiffre d’affaire de 40 à 79%.

Une aide pour les bateaux les plus touchés

Une aide globale de 228 834 euros a donc été débloquée par la Région, qui sera répartie en fonction des difficultés rencontrées par les navires les plus touchés. Sur une flotte de 43 bateaux,  13 sont à ce jour en situation extrêmement difficile. Le soutien de la Région à ces bateaux, allant de 14 000 à 30 000 euros,  leur permettra de faire face à leurs obligations urgentes et donc de pouvoir maintenir leur activité et les emplois qui s’y attachent.

Un soutien aux producteurs de moules

La Région a par ailleurs décidé d’agir auprès de plusieurs éleveurs de moules et d’entreprises liées à cette activité, également touchées par une importante mortalité des mollusques. Dans le cadre des décisions déjà prises l’année dernière pour soutenir ce secteur, une aide exceptionnelle globale de 21 104 euros a été débloquée pour permettre à 4 entreprises artisanales de conchyliculture de faire face au remboursement des intérêts de leurs emprunts.

Un accompagnement pour les pêcheurs à pieds professionnels

Les 345 pêcheurs à pieds professionnels que compte la région produisent chaque année quelque 5 600 tonnes de coques dont la quasi-totalité est exportée faute de moyens de purification. Un centre de purification au Crotoy, dédié à la purification des moules, pourrait s'agrandir pour accueillir cette nouvelle activité. Une étude menée par l'association des pêcheurs à pieds des Hauts-de-France déterminera la faisabilité et la viabilité du projet. La Région financera 50 % de cette étude, soit 7 500 euros.