La Trouée d’Arenberg : le juge impitoyable de Paris-Roubaix

Parmi les secteurs pavés de Paris-Roubaix, la Trouée d'Arenberg règne en maître. Longue de 2,3 km, cette ligne droite infernale, bordée d'arbres et creusée d'ornières, incarne à elle seule l'esprit de l'Enfer du Nord. Depuis son intégration à la course en 1968, elle forge les champions et brise des espoirs.

Matthieu Van der Poel, brillera-t-il de nouveau ?

L'an dernier, Mathieu Van der Poel a brillamment dompté les pavés de Paris-Roubaix, inscrivant son nom au palmarès de la Reine des Classiques, il a confirmé son statut de roi des classiques en s'imposant avec brio.

Pogacar, arrivera-t-il à la dompter ?

Cette année, un nouveau protagoniste attire tous les regards : Tadej Pogacar. Le double vainqueur du Tour de France s'attaque pour la première fois à Paris-Roubaix. Son aisance sur les pavés a déjà fait le tour des réseaux sociaux, notamment grâce à une vidéo postée sur Instagram où on le voit danser sur les pavés de la Trouée d'Arenberg avec une facilité déconcertante. Une image qui a fait rêver ses fans et suscité un engouement certain : Pogacar peut-il ajouter l'Enfer du Nord à son impressionnant palmarès ?

Rendez-vous les 12 et 13 avril au vélodrome de Roubaix pour le verdict !

La Trouée d'Arenberg ne fait jamais de cadeau. Son entrée, en descente, exige une vitesse folle et une vigilance des plus accrues. Ceux qui parviennent à en sortir indemnes savent que la route vers le vélodrome de Roubaix est encore longue, semée d'embûches et de pavés récalcitrants. Mais c'est souvent ici que se joue la course, où les favoris tentent de faire la différence et où les outsiders peuvent créer la surprise.

En 2025, qui osera prendre tous les risques dans la Trouée pour aller chercher la victoire ? Seule les routes des Hauts-de-France en décidera.