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Article publié le 16/02/2017
Mis à jour le 01/10/2020

Paris-Roubaix 2017 : des pavés de retour

Les premières semaines de l’année ont donné l’occasion aux coureurs de l’élite mondiale de se mettre progressivement en action, sous le soleil d’Australie ou du Moyen-Orient par exemple. Chacun s’engage dans la saison avec ses perspectives et ses rêves… et une partie d’entre eux accumule les kilomètres avec l’objectif unique de briller sur les classiques flandriennes, avec en point de mire la plus folle de toutes.

Sur Paris-Roubaix, les scénarios ne respectent pas nécessairement la logique des pronostics, comme l’a montré Mathew Hayman l’an dernier en s’imposant au terme d’une échappée formée en première partie de course. Si les points-clé du parcours sont identifiés et soigneusement repérés, du premier secteur pavé de Troisvilles à celui du Carrefour de l’Arbre, en passant par les couperets de la tranchée d’Arenberg et de Mons-en-Pévèle, des aménagements sont apportés pour (re)visiter certains lieux susceptibles de rebattre les cartes.

Cette année, c’est immédiatement après les premiers tremblements qu’un crochet emmènera le peloton sur les secteurs de Briastre et de Solesmes (numérotés 26 et 25), qui n’ont plus été empruntés par la course depuis 30 ans. En charge du tracé, Thierry Gouvenou en détaille les caractéristiques : « Le premier mesure trois kilomètres, il est actuellement en cours de rénovation mais il fait partie des secteurs difficiles. Le suivant est beaucoup plus court, en revanche il est en montée ! Notre volonté n’est pas de durcir la course à ce stade, mais de chercher une alternance entre les secteurs pavés pour qu’il y ait de la variété et pour que ces lieux continuent de nourrir la légende ». Au total, les acrobates du vélo auront 2,2 kilomètres de pavés supplémentaires à dompter par rapport à l’année dernière, avant de connaître la délivrance sur le Vélodrome de Roubaix.

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