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Article publié le 19/09/2017
Mis à jour le 01/10/2020

Paris 2024 : les Hauts-de-France dans les starting-blocks

Les Jeux olympiques et paralympiques de 2024 attribués à Paris, les Hauts-de-France se positionnent désormais pour être la "base avant" des JO.

Le 13 septembre dernier, le Comité international olympique a désigné Paris comme ville hôte des Jeux de 2024. Une décision accueillie avec beaucoup d'enthousiasme dans notre région. Des athlètes de haut-niveau, en passant par le monde associatif et sportif, les élus locaux ou les habitants… Beaucoup se réjouissent. Car si la capitale française accueillera la très grande majorité des épreuves, la région Hauts-de-France a forcément un rôle à jouer.

Motivés comme jamais

 

 

 

 

 

 

 

 

Les premiers concernés, Les athlètes sont ravis. Cyrielle Duhamel, 17 ans, est l'un des espoirs de la natation française. La nageuse de Béthune (62) a brillé cet été en remportant une médaille de bronze aux championnats du monde juniors à Indianapolis (États-Unis). "Participer aux Jeux olympiques, c'est la raison pour laquelle je me lève le matin. En plus à domicile, devant ma famille et mes amis et avec l'ambiance dans la piscine, ça serait énorme ! "

Corentin Ermenault fait, lui aussi, partie des potentiels qualifiables. Il aura 28 ans en 2024, l'âge d'or pour un "pistard". Le cycliste rêve de marcher dans les pas de son père, Philippe Ermenault, champion olympique à Atlanta en 1996. " Les Jeux olympiques, c'est le graal. Et les vivre dans son pays, il n'y a rien de mieux !, confie l'Amiénois (80), tout juste médaillé de bronze au contre-la-montre lors des championnats du monde des moins de 23 ans en Norvège. J'ai envie de montrer que dans la famille, on a ça dans le sang."

Des retombées économiques et touristiques pour la région

Du côté des élus régionaux, on espère que les JO profiteront aussi à tout le territoire. "Je souhaite que les Hauts-de-France deviennent la "base avant" de Paris 2024 tant pour l’accueil de délégations en stages que pour l’organisation de manifestations sportives, explique Florence Bariseau, vice-présidente en charge de la jeunesse et des sports. Je pense aussi aux retombées économiques et touristiques pour l'ensemble de la région avant et pendant les Jeux. C'est une opportunité à ne pas manquer !"

Proximité, équipements, savoir-faire

Selon Florence Bariseau, la région peut compter sur trois atouts de taille : "sa proximité avec Paris, les équipements existants ou qui sont sur le point de sortir de terre (comme la nouvelle piscine olympique de la Métropole européenne de Lille prévue en 2021) et le savoir-faire pour organiser de grands événements".

En 2012, la région avait déjà été la base arrière des Jeux de Londres. "Les territoires sont déjà prêts. Je souhaite que la Région coordonne et fédère notre action. Nous allons définir une vraie stratégie économique et touristique que l'on présentera au Comité d'organisation des Jeux olympiques (Cojo) qui sera créé en janvier 2018". En attendant, la Région recense l'ensemble des équipements et entame la concertation avec les acteurs locaux.

Donner les meilleures conditions à nos athlètes

Pour Claude Fauquet, président du Cros (Comité régional olympique et sportif) de Picardie, il faut préparer au mieux les sept années qui nous séparent de 2024. "Comment faire pour que les athlètes qui s'entraînent quotidiennement en Hauts-de-France gagnent des médailles ?, s'interroge l'ancien directeur technique national de la Fédération française de natation. Nous devons être proactifs et mettre nos sportifs dans les meilleures conditions possibles."

Avant Paris, il y a Tokyo en 2020. La Région a décidé d'accompagner 20 athlètes dans leur préparation pour les Jeux de Tokyo en créant le club Tokyo 2020. "Il s'agit d'un accompagnement financier autour d'un projet professionnel sur-mesure défini avec chaque athlète", détaille Florence Bariseau qui présentera sa nouvelle politique sportive régionale le 13 octobre prochain au Creps de Wattignies (59).