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Article publié le 03/02/2020
Mis à jour le 01/10/2020

Les Hauts-de-France, haut lieu de mémoire

Le 30 janvier 2020, la Région a signé une convention inédite avec l’État pour garantir et améliorer le travail de mémoire.

À l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, la région Hauts-de-France a joué un rôle majeur. Les acteurs de la région ont prouvé leur motivation à mener un travail de mémoire riche et de nombreuses cérémonies commémoratives d’envergure internationale ont eu lieu sur son sol. Dans le cadre de "l’après centenaire", la Région s’engage maintenant à faire perdurer ce devoir de mémoire, en signant une convention avec l’État.

La mémoire vectrice de rayonnement des Hauts-de-France en France et dans le Monde

Par cette convention, la Région souhaite pérenniser la dynamique engagée, afin que les Hauts-de-France soient perçues comme un haut-lieu de la mémoire nationale et internationale, notamment de la Première Guerre mondiale, pour ses concitoyens et visiteurs.

Cette initiative est à la fois "culturelle et mémorielle", souligne Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France qui précise que "cette logique a pour objectif de valoriser les lieux de mémoire, de commémorations, les musées et centres d’interprétation qui s’étendent sur l’ensemble des cinq départements de la région". La convention prévoit l’aménagement de "Chemins de mémoire" : des parcours de visite structurés et cohérents, qui fourniront aux visiteurs les repères historiques pour garantir la compréhension. Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès du ministère des Armées, précise : "le territoire dispose d’une telle richesse mémorielle, qu’il est important et essentiel que la Région poursuive ses actions dans ce sens."

La Nécropole de Notre-Dame-de-Lorette : "fleuron de la mémoire nationale"

La convention prévoit également de mettre en valeur les nécropoles nationales des Hauts-de-France. Le site-phare Notre-Dame-de-Lorette, grand site français de visite, se positionne comme carrefour mémoriel dans le nord de la France. La Région s’engage à continuer d’entretenir la Nécropole, mais aussi de mieux structurer les lieux et de proposer des médiations en plusieurs langues, adaptées aux publics et sous format numérique pour garantir la connaissance à toutes les générations. "Nous sommes toutes et tous dépositaires de cette histoire", souligne Xavier Bertrand.