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Article publié le 20/05/2022
Mis à jour le 20/05/2022

Le millénaire marché aux bestiaux du Cateau se modernise

Au Cateau-Cambrésis (59), le dernier marché aux bestiaux des Hauts-de-France se modernise et s’agrandit avec l’aide de la Région. La Région protège et s’engage ainsi en préservant des emplois et en étant proche des territoires ruraux et de ses éleveurs.

Celui d’Arras fermé fin décembre 2021, la région ne compte plus qu’un seul marché aux bestiaux au Cateau-Cambrésis. Un lieu économique et social essentiel à la filière viande pour les éleveurs et les commerçants où quelque 25 000 animaux sont vendus par an.

Le marché aux bestiaux du Cateau fait partie du patrimoine de la ville. Depuis son origine en 987 et jusqu’en 1967, il se tenait en centre-ville. Le bâtiment actuel, inauguré en 1972, propose trois marchés par semaine :

- une vente le lundi, pour les veaux.
- son rendez-vous traditionnel, chaque mardi.
- et depuis janvier dernier, une vente de bovins le jeudi, pour les éleveurs de l'Arrageois.

En plus des échanges commerciaux qui s’y réalisent, le marché aux bestiaux du Cateau est un lieu de rencontre régulier réunissant les acteurs de la filière viande des Hauts-de-France. Afin de redynamiser ce lieu, la ville du Cateau a choisi de l’agrandir et de le moderniser.

Sécurité, bien-être animal et respect normes sanitaires

La modernisation des locaux existants a pour objectifs d’assurer les activités actuelles dans de meilleures conditions : sécurité, bien-être animal, respect des normes sanitaires, etc. Ainsi, une station de lavage des camions sera créée, pour que les animaux puissent repartir dans les meilleures conditions possibles. La Région accompagne à hauteur 150 000 euros la modernisation du marché existant. De plus, une nouvelle halle de 1 500 m² sera construite en contrebas pour recevoir des expositions sur la pêche, la chasse, nos produits du terroir puisque la ville du Cateau est une des portes du Parc naturel régional de l'Avesnois.

La Région aux côtés dès le démarrage du projet

Dès le mois de janvier 2022, lors d’une visite au Cateau-Cambrésis, la vice-présidente de la Région en charge de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la pêche, Marie-Sophie Lesne avait exprimé tout son soutien au projet de modernisation. "Le marché aux bestiaux répond à son niveau à une vraie problématique de territoire, qu’est le maintien de l’activité élevage et de tous ses bénéfices, avait-elle souligné à la Voix du Nord. C’est un véritable enjeu territorial. La fragilisation structurelle de la filière de l’élevage est susceptible d’amener des bouleversements économiques, environnementaux et sociaux dont l’ampleur demeure, jusqu’ici, encore insoupçonnée. Dans les zones rurales fragiles, cette évolution menace la pérennité d’autres acteurs économiques… Au-delà, c’est donc l’existence de nombreuses communes rurales qui est en jeu."