“Le jardin des songes” : un nouveau Jardin de la Paix en Hauts-de-France
C'est à Amiens, au pied de la citadelle, que "le jardin des songes, un Jardin de la Paix rendant hommage aux soldats australiens ayant résisté et évité la prise de la ville pendant la Première Guerre mondiale, a été inauguré ce mercredi 16 octobre.
"Le jardin des songes" rend hommage aux troupes australiennes ayant résisté et évité la prise d’Amiens pendant la Première Guerre mondiale. Il a été cofinancé par la Région Hauts-de-France à hauteur de 750 000 €, la Ville d’Amiens, le Département de la Somme et la Caisse des dépôts.
Jardins de la paix : de quoi parlons-nous ?
Les Jardins de la Paix, sont un des objets de résilience, qui mettent en lumière des paysagistes venus des différentes nations impliquées dans ce premier conflit mondial du XX e siècle. L’association art & jardins Hauts-de-France a a créé 28 jardins pour le moment et souhaite en développer 35 sur l'ensemble du territoire régional d’ici à 2026 et de les relier par un "circuit de la paix". Cette collection sera complétée par 15 jardins de la paix en région Grand-Est.
Un jardin pour rendre hommage aux troupes australiennes
Ce mercredi 16 octobre, "le jardins des songes" a été inauguré au pied des remparts de la citadelle, dernier lieu de résistance à la prise dans la ville pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce qui renforce la dimension symbolique et honorifique du jardin.
Ce lieu a été "imaginé comme une dernière pensée, un voyage d’esprit, moment où se mêle la confusion d’un rêve à la réalité. Celle de la projection d’un ailleurs dans le chaos des combats qu’un soldat Australien pourrait imaginer. Paysage rêvé de ceux qui ne reverront pas leur terre, en sacrifice pour la paix".
En vous baladant dans le jardin
Au centre de la cour, les visiteurs sont accueillis par un vaste jardin aux teintes chaudes. Un chemin informel, dessiné par les mouvements du sol, guide vers la découverte des différentes parties du jardin. Le sol, composé de briques et de sable ocre, évoque à la fois les terres rouges du bush australien et les remparts de la citadelle.
Les reliefs du terrain rappellent les marques laissées par la Première Guerre mondiale, avec des paysages marqués par les bombardements et les tranchées encore visibles dans les champs de bataille de la Somme, notamment à Beaumont-Hamel.
Ces îlots de terre symbolisent également le morcellement des cultures et des origines, toutes réunies ici en un archipel représentant l’alliance des forces étrangères engagées pendant le conflit.
