Mis à jour le 12/02/2018
La Région aux côtés de tous les pêcheurs
Le fonds d’urgence débloqué par la Région Hauts-de-France pour aider les pêcheurs dans le besoin est prolongé pour faire face à la nouvelle crise du secteur.
Raréfaction du poisson, diminution des quotas, en particulier pour la sole, augmentation du prix du carburant, météo défavorable… La pêche, secteur important de notre région avec près de 1 000 emplois embarqués, connaît de nombreuses difficultés depuis 2013.
Une actualité déséquilibre encore un peu plus l'ensemble des acteurs de la filière "pêche" des Hauts-de-France : la pratique illégale de la pêche électrique en mer.
Aux côtés des marins de Boulogne, Dunkerque, Calais
16 janvier 2018 : le Parlement européen interdit la pratique de la pêche électrique, destructrice pour les fonds marins et plusieurs poissons comme la sole.
Bonne nouvelle pour nos pêcheurs des @hautsdefrance et la biodiversité : le Parlement Européen interdit la pêche électrique ! #PecheElectrique https://t.co/Lrxeg4JRWd
— Xavier Bertrand (@xavierbertrand) 16 janvier 2018
Or, les pêcheurs des Pays-Bas choisissent de continuer à exercer la pêche électrique, en toute illégalité, dans la Manche et en Mer du Nord.
La situation, intenable, a poussé les marins-pêcheurs des Hauts-de-France à bloquer, le 25 janvier 2018, le port de Calais. Se rendant immédiatement sur place, Xavier Bertrand a promis d'aider les professionnels de Boulogne-sur-Mer, Calais et Dunkerque. Dont acte : la Région décide donc de prolonger le fonds d’urgence "Pêche", initialement débloqué en octobre 2016 et d'allouer une enveloppe de 200 000 € supplémentaires.
Pour tous les professionnels de la pêche
Depuis octobre 2016, une cellule de veille a déjà été mise en place par la sous-préfecture de Boulogne-sur-Mer. Cette cellule a permis d'analyser la situation de chacune des entreprises de pêche, puis d'étudier les demandes d’aide en relation avec la Région. A ce jour, 12 entreprises de pêche ont perçu une aide régionale suite à l’avis favorable de la cellule de veille après analyse de leur dossier. Une partie du fonds bénéficie également aux 336 pêcheurs professionnels à pied, principalement concentrés dans la baie de Somme, sous forme d’allègement du montant de leur licence.
La prolongation du fonds d'urgence permettra de venir directement en aide aux fileyeurs des Hauts-de-France.