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Article publié le 21/01/2016
Mis à jour le 01/10/2020

Inomis : des meubles uniques à concevoir soi-même

Exposition "Versailles revisité"

Un projet primé par la Région

Passionnés par leur métier, deux ébénistes de Saint-Quentin parmi les meilleurs de leur génération veulent réinventer la fabrication du mobilier haut de gamme en proposant une application numérique.

Une passion : l’excellence. Et une ambition : faire bouger les lignes d’un métier ancré dans la tradition, l’ébénisterie haut de gamme, en permettant aux clients de concevoir eux-mêmes des pièces uniques à travers une application numérique.

Tous deux titulaires du plus haut diplôme français en ébénisterie après un bac pro, Dylan Arrigoni, 20 ans, et Simon Charpentier, 21 ans, partagent, en plus d’une solide amitié nouée dans les ateliers du Lycée des métiers de l’ameublement de Saint-Quentin, la volonté de faire entrer leur métier dans le XXI ème siècle.

C’est dans cet esprit qu’est est en train de naître INOMIS, leur projet d’entreprise récompensé par un prix de 2 000 euros lors du concours "48h pour entreprendre" organisé par le pôle PéPite (Pôle étudiant picard pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat) et soutenu par la Région.

Des pièces uniques à coût accessible

Au cœur de ce projet, une application proposera aux clients de concevoir eux-mêmes le meuble unique de leur rêve, à partir d’un choix de matériau et d’éléments déjà fabriqués en atelier dans les pures règles de l’art.

"Les utilisateurs pourront visualiser en 3D l’image de leur meuble avant sa mise en fabrication. L’approche est donc ludique mais aussi économique puisque nous ferons ainsi baisser les coûts, rendant possible à un plus grand nombre de personnes l’acquisition de pièces inédites jusqu’à présent réservées à une clientèle très aisée", explique Dylan Arrigoni.

Le développement de cette application pourrait être lancé dans les mois qui viennent, après une première phase d’études actuellement en cours.

Artistes avant tout - Dylan est aussi altiste et Simon est également sculpteur - les deux jeunes ébénistes voient dans la création d’entreprise le moyen de donner du sens à leur passion.

"Nous n’imaginons pas, au XXIème siècle, la création sans l’innovation" explique Dylan, qui mène de front la préparation de son projet et une formation en management à l’IUT d’Amiens, pour se préparer au métier de chef d’entreprise.

Simon de son côté planche lui aussi sur le projet, tout en poursuivant un cursus de sculpture au Lycée des métiers de l’ameublement de Saint-Quentin.