Contenu principal de la page
Article publié le 05/10/2021
Mis à jour le 05/10/2021

Soutenir l’innovation aujourd’hui pour ré-industrialiser demain

Dans le cadre de l’appel à projets 2021 "Industrie du futur" en Hauts-de-France, la Région a choisi de financer trois projets collaboratifs d'innovation industrielle.

La Région croit en son industrie et fait plus que jamais le choix de l'avenir en proposant régulièrement des appels à projets pour financer les innovations qui seront la norme de demain.
En Commission permanente le 5 octobre 2021, les élus régionaux ont décidé d'attribuer des financements à trois projets collaboratifs.

Cablauto

Il s'agit d'un projet mené par Apegelec Industrie (02), Ubiquité Service (80) et Tesseract Solutions (02). L'entreprise Apegelec Industrie fabrique des armoires électriques pour l'industrie. Pendant le process de fabrication, de très nombreux faisceaux de câbles sont à connecter manuellement. Un travail fastidieux, répétitif et source d'erreurs… Le projet Cablauto vise à automatiser cette tâche de câblage. Pour cela, l'entreprise travaillera avec la jeune société de robotique Tesseract Solutions, qui a développé un logiciel de programmation de robots industriels simple à utiliser (et donc accessible aux opérateurs de production sans formation au codage informatique), et avec la société de conseil Ubiquité service, spécialisée en réalité virtuelle et augmentée.
Ce projet permettra la création de 28 emplois.

Pokaiok

Ce projet est le fruit d'une collaboration entre la jeune société Buawei (59) et Renault Douai (59). Créée fin 2017, Buawei a développé une solution mobile de contrôle qualité basée sur l’intelligence artificielle. Composée d’une caméra, d’une tablette et d’un logiciel, elle est déjà en place dans plusieurs usines, dont celle de Renault Douai. Le projet Pokaiok fera évoluer cette solution en intégrant notamment plusieurs caméras.
Ce projet créera 2 emplois chez Buawei et améliorera les conditions de travail des opérateurs sur le site Renault Douai.

3D Biorail

Ce projet est développé entre 4D Pioneers (59) une jeune société issue d'une unité de recherche du CNRS, de l'Université de Lille et de Centrale Lille, spécialisée dans l'impression 3D, et Faiveley Transports (80), un équipementier ferroviaire de premier rang dont le site d'Amiens est spécialisé dans la fabrication de systèmes de freinage.
Le défi du projet 3D Biorail est donc de mettre au point un matériau imprimable en 3D respectant le cahier des charges exigeant de la sécurité ferroviaire, notamment en termes de résistance mécanique et feu-fumée, et de surcroit biosourcé. L’intérêt est de réduire les coûts de maintenance des trains, en disposant rapidement de pièces de rechange produites en petites quantités.
Ce projet permettra la création de 7 nouveaux emplois.