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Article publié le 25/10/2024
Mis à jour le 25/10/2024

Le Festival de la Sainte Barbe 2024 est lancé !

Pour sa 7ᵉ édition, la tradition de la Sainte-Barbe revient enflammer le Bassin Minier et raviver la flamme qui est en vous du 29 novembre au 8 décembre 2024. On vous dit tout.

Sainte-Barbe, l'âme des Hauts-de-France depuis un siècle

Chaque 4 décembre, les Hauts-de-France vibrent au rythme de la Sainte-Barbe, fête en l’honneur de Barbara, sainte martyre, protectrice des mineurs, pompiers et artisans du feu. À travers elle, ce sont les symboles de la lumière, du feu et du courage qui illuminent le bassin minier, créant des liens puissants et des souvenirs impérissables.

« Bonne et heureuse fête de Sainte-Barbe. Nous pensons bien à vous… » Ces mots d'une carte postale des années 1920 exposée au Centre historique minier de Lewarde nous rappellent combien la Sainte-Barbe est gravée dans les cœurs de ceux qui ont vécu, ou dont les proches ont connu, la vie des mines. Jusqu'aux années 1980, les mineurs échangeaient des cartes, ornées de fleurs et de symboles miniers, pour se souhaiter une Sainte-Barbe heureuse et solidaire. Encore aujourd’hui, la fête demeure, portée par de nombreux retraités et leurs familles, perpétuant cette tradition née ici au 19ᵉ siècle avec l'essor de l'extraction du charbon.

Les étincelles de la Sainte-Barbe

Alors que le clou du spectacle se déroulera du 6 au 8 décembre, le festival débutera le 29 novembre avec "les Étincelles". Une 7ᵉ édition où les "Étincelles" enflammeront 16 villes des agglomérations de Lens-Liévin et Hénin-Carvin.

Organisées par des communes, des associations ou des centres sociaux, les Étincelles de la Sainte Barbe soufflent sur les braises du festival et vous proposent des événements mettant en valeur le patrimoine minier, à découvrir à partir du 29 novembre !

Une tradition qui perdure

Performances enflammées, spectacles pyrotechniques et installations de feu revisitent la tradition de la Sainte Barbe pour faire briller les yeux des petits et des grands ! Les 6, 7 et 8 décembre 2024, la 7ᵉ édition du festival rayonnera sur 4 communes : à Lens, Liévin, Loos-en-Gohelle et Oignies. Trois soirées qui réchaufferont les cœurs et illumineront le ciel du Bassin Minier.

  • Vendredi 6 décembre 

À Lens, la faculté des Sciences Jean Perrin ouvrira le bal. Une fête foraine, « légèrement chaotique et grinçante », menée par la compagnie Titanos enchantera les jardins des anciens grands bureaux de la société des mines de Lens. Machines, manèges, spectacles d’arts et feux, musiques, et bien évidemment un spectacle pyrotechnique en surprendront plus d’un.

  • Samedi 7 décembre 

Trois lieux, trois ambiances.

  • À Loos-en-Gohelle, la traditionnelle montée au terril, sur les emblématiques terrils du 11/19, sera ponctuée de surprises aussi bien musicales, que pyrotechniques.
  • La compagnie Inook, reconnue à l’international pour ses mappings animés, fera chanter les œuvres nouvellement arrivées dans la Galerie du Temps du musée du Louvre-Lens.  Pour rappel, 200 œuvres s’installeront au musée lensois dès le 4 décembre prochain (jour de la Sainte-Barbe).
  • Enfin, la compagnie La Machine investira le 9-9 bis de Oignies pour une soirée placée sous le signe de la musique.
  • Dimanche 8 décembre

Comme chaque année, Liévin sera le berceau de la procession de la Sainte-Barbe. La statue déambulera dans les rues liévinoises qui s’illumineront au fur et à mesure de son trajet vers l’église Saint-Amé. Pour clôturer le festival, c’est tout le quartier Saint-Amé qui s’embrasera. Les compagnies inviteront les visiteurs à danser, avant un final pyrotechnique sur le chevalet.

Une fête inscrite dans l'identité des Hauts-de-France

Barbara, sainte d'Orient du IIIe siècle, fut sauvée de la colère de son père par la foudre : un miracle qui fit d'elle la patronne des métiers liés au feu et à la terre. Pour les mineurs, pompiers, artilleurs et ingénieurs, elle représente protection et fraternité. Si la Sainte-Barbe est célébrée partout où l'on travaille sous terre, c’est dans les Hauts-de-France qu’elle est devenue un pilier de l'identité régionale, un hommage aux « gueules noires » et à leur dévouement.

Longtemps, le 4 décembre fut un jour chômé et célébré, précédé de semaines de travail intense pour permettre aux mineurs de gagner un meilleur salaire. Puis, avec les évolutions sociales et l’arrivée de nouvelles cultures, cette fête s’est transformée, gardant en elle le respect des vies perdues au fond des mines et l’espoir d’un monde plus juste et plus uni.

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Infos pratiques

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