Mis à jour le 01/10/2020
Festival de l’Acharnière : ouvrez grand les yeux et les oreilles
Amoureux du 7ème art, préparez-vous : voici la 36ème édition du festival du film L’Acharnière. A l’honneur cette année : le cinéaste argentin Fernando Solanas et comme toujours, une belle palette de courts-métrages régionaux. Du jeudi 26 au dimanche 29 mai, au cinéma Le Métropole à Lille.
Fiction, documentaire, animation, clips, courts ou longs métrages : pendant 4 jours, les cinéphiles vont s’en donner à cœur joie. Porté par l’équipe de bénévoles de l’association Une Aventure Délicate, le festival de l'Acharnière présente une nouvelle fois, avec le soutien de la Région Hauts-de-France, l’essentiel de la production régionale (sujet, réalisateur, structure de production) de l’année.
3 fois plus de plaisir
Pour que le plaisir soit complet, l'Archanière propose un programme en trois temps. D'abord une compétition, autour d'une quinzaine de films de tous formats, produits pour la plupart dans la région et soutenus notamment par Pictanovo ou Le Fresnoy. Ensuite un panorama de la production cinématographique dans les Hauts-de-France qui offre un tour d'horizon de la créativité des cinéastes de notre région. Et finalement, pour les spectateurs qui veulent du sur-mesure, le festival met à disposition une vidéothèque pour des projections à la demande !
Hommage à Ferdando Solanas
Hors compétition, le festival poursuit également son travail d'exploration des cinématographies lointaines, d'Amérique du Sud, d'Afrique ou d'Asie. Cette année, un hommage sera rendu au grand cinéaste argentin Fernando Solanas. A travers une rétrospective, présentée par l'historien du cinéma Olivier Hadouchi, le spectateur plongera dans une oeuvre dense et engagée, témoin des luttes politiques et sociales de son pays. Seront notamment projetés l’Heure des brasiers (1968), grande fresque historique sur l'Amérique latine, ou Les Fils de Fierro (1972), film coup-de-poing sur les luttes syndicales de la résistance en Argentine depuis la chute de Peron.
Les occasions de voir le monde autrement ne manqueront pas.