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Article publié le 11/05/2022
Mis à jour le 03/06/2022

Faire Faces : à la pointe de la chirurgie faciale à Amiens

À Amiens, le bâtiment de l’Institut Faire Faces, référence mondiale de la chirurgie faciale, ouvre ses portes.

Doté d’équipements de pointe uniques au monde, ce bâtiment tout juste sorti de terre rassemblera les chercheurs et les praticiens du monde entier dans la capitale européenne de la chirurgie faciale.
À Amiens, depuis la première greffe de visage monde réalisée ici en 2005 par le Professeur Bernard Devauchelle et Sylvie Testelin, on répare les visages défigurés. On répare, et on reconstruit des humanités brisées. En quelques années, autour de l’Institut Faire Faces et des laboratoires de recherche soutenus par la Région, la métropole picarde des Hauts-de-France est ainsi devenue la grande référence mondiale et la capitale européenne des chirurgies faciales.

Il fallait à cet institut de pointe un bâtiment et des équipements à la hauteur de son excellence et de son ambition : c’est aujourd’hui chose faite. Tout en élégance et en sobriété, juste à côté du CHU Amiens Picardie, ses 3 400 m² de verre et de métal ont été conçus pour accueillir des équipes de chercheurs internationaux ainsi que celles et ceux, du projet Chimères, à la base de la démarche de recherche de l’Institut.

Un bloc opératoire d’entrainement unique au monde

Doté d’un bloc opératoire expérimental d’entrainement unique au monde avec un robot chirurgical de découpe des os au laser, il permettra la formation des chirurgiens et praticiens à des techniques inédites. Si les greffes du visage restent des interventions assez rares, le champ de la chirurgie faciale est en effet très large, allant de la restauration de la mobilité du visage après un AVC à par exemple, l’opération des becs de lièvre, très handicapants et qui touchent à la naissance près d’un enfant sur 700, ou encore l’amélioration du traitement des cancers.

Un projet d’excellence financé par la Région et l’Europe

Voulu et conçu avant tout comme un lieu d’accueil et de partage de connaissance entre chercheurs et praticiens de toutes les spécialités, de la chirurgie à la biologie en passant par l’imagerie numérique et même les sciences sociales, ce lieu unique a été financé par la Région Hauts-de France à hauteur de 6 millions d’euros et 7,6 millions de fonds européens sur les 14,5 millions du coût de l’opération, hors équipement.