Contenu principal de la page
Article publié le 05/07/2024
Mis à jour le 05/07/2024

Et vous, vous allez lire quoi cet été ?

© Fotolia

Sur la plage sous un parasol, dans un coin de verdure à l’ombre d’un arbre… L’été est une saison propice à la lecture pour tous les goûts et tous les âges. L’Association des éditeurs des Hauts-de-France vous propose de nombreux ouvrages qui vous procureront de beaux moments d’évasion et de détente. Petite sélection.

C'est une belle occasion de soutenir nos éditeurs des Hauts-de-France et de se faire plaisir, car ils proposent toujours des ouvrages de qualité. Nous vous soufflons une petite sélection pour vos vacances.

Jeunesse

Choupisson, de David Pérémony, aux Editions La Gouttière

Paillasson, le candide choupisson, émerge difficilement d’une bonne nuit de sommeil. À peine réveillé, le jeune hérisson se retrouve dans une embarrassante situation : il a faim, mais ne sait pas quoi manger. Un escargot lui conseille alors de partir en quête d’un "vert de terre". Mais qu’est-ce que ça peut bien être ? Heureusement, Paillasson fait rapidement la rencontre d’un étrange individu – petit, tout rose et rampant – qui accepte de lui venir en aide… En tout cas, il a l’air de drôlement s’y connaître en "vert"…

Anouk : Le Pouvoir du Ténébron, de Jessica Lambert (illustratrice), aux Lucca éditions

Collégienne sans histoires, Anouk découvre subitement que son voisin veut devenir le maître du monde en utilisant une particule élémentaire inconnue… et qu’elle a des super-pouvoirs pour l’en empêcher.

Le chapiteau CYRK, de Cédric Lestiennes, aux éditions Le téètras magic

Aujourd’hui, les murs de la ville se couvrent d’affiches annonçant l’installation d’un cirque. Les artistes s’exercent dans les rues en attendant le spectacle. Les numéros promettent d’être à la hauteur dans un chapiteau tout aussi étonnant. Un vrai numéro d’équilibriste qui pourrait donner le vertige ! Texte français / polonais.

Romans

La femme à la valise, de Luisa Carnés & Michelle Ortuno, aux éditions La Contre Allée

À travers les 11 nouvelles de ce recueil, Luisa Carnés dresse le portrait de personnages en prise avec le régime franquiste : des combattants et combattantes, des femmes emprisonnées, prisonnières politiques, des personnages en révolte, lancés dans le combat pour leurs libertés, leur dignité, poussés par le désir de voir renaître une Espagne nouvelle et juste.

On ne peut qu’être profondément touché·es par Marta, qui entend les pleurs de son enfant à travers les murs de la prison ; par les membres de cette milice lancée dans une opération suicide ; ou encore par cette femme qui tente de passer la frontière française avec une étrange valise.

Des nouvelles comme autant de coups portés au régime fasciste, des textes écrits par une autrice en exil, réfugiée au Mexique, mais qui n’aura de cesse de militer et de lutter pour son pays.

L’œuf, de Chris Anthem, aux éditions Faute de frappe

C’est l’histoire de comment t'en est venu à raconter des horreurs. Et à les vivre… Un peu. Beaucoup. À la folie.

Claudio, regarde, de Alfons Cervera, aux éditions La Contre Allée

Alors qu’il veille, à l’hôpital, son frère Claudio, tout juste opéré de la cataracte, le narrateur s’attache à faire revivre son enfance et les silences d’une famille.

Avec Claudio, regarde, Alfons Cervera revisite notre coin du monde le plus familier qu’est la maison, un lieu intime traversé par les histoires et les mémoires – parfois enfouies –, par nos héritages, ou par les grands et petits événements de la vie quotidienne ; le deuil, la maladie, l’amitié, la solitude, le déracinement, toutes ces choses dont on ne parle pas toujours.

Claudio, regarde, est un texte lumineux sur le temps, sur ce que ça peut-être que de cheminer dans la vie aux côtés de celles et ceux avec qui nous avons partagé le territoire de l’enfance, et aussi sur l’importance de ne pas laisser de conversations en suspens avec nos proches.

Polars

Morts en Bessin, de Pierre Guinot-Delery, aux éditions Airvey éditions

En plein cœur de l’hiver, le paisible territoire normand du Bessin se trouve brutalement plongé dans une tempête de meurtres mystérieux. La gendarmerie mène l’enquête, mais se heurte très vite aux rivalités internes de l’institution militaire, aux conflits d’intérêts de certains notables et à la curiosité avide de la presse locale.

Kadidia Samaké, sous-officière chargée de l’enquête, aura fort à faire pour élucider les ressorts de ces affaires que rien ne semble relier entre elles. Morts en Bessin, une traque impitoyable sous la menace du crime organisé international.

Le Mystère Bourrel, de Guy Lerbut, aux éditions Gilles Guillon éditeur

Le président de la Ligue des Hauts-de-France du sport automobile Raymond Bourrel est assassiné chez lui à Armentières. Benjamin qui venait de lui rendre visite est le premier suspect, d’autant que l’arme du crime lui appartenait… Comment va-t-il sortir de ce guêpier ? Aidé au départ par sa fille avocate, il tente de démêler l’écheveau de cette délicate affaire. La victime n’avait pas que des amis dans le milieu nordiste du sport auto. Mais à vouloir mener trop loin ses investigations, Benjamin prend des risques et les ennuis surgissent…

En d’autres circonstances, de Maryse Maligne, aux éditions Airvey éditions

Damnio, ex-capitaine de police, est sollicité par un ancien collègue pour résoudre une affaire étrange : la disparition de plusieurs jeunes, tous héritiers d’une histoire collective qu’ils ignorent. Maryse Maligne fait se croiser deux individus qui n’ont rien en commun, à part la recherche de vérité : une jeune femme et un vagabond.

Photographie

Le canevas sans visage, de Patrick Varetz, aux éditions Cours toujours

Patrick Varetz signe ici un récit puissant autour de Léona, femme au caractère bien trempé, ex-infirmière peu amène, tout en étant elle-même victime d’une époque (les années 1940 – 1980) et d’un milieu (celui de la mine) rudes et misogynes. Par petites touches, pendant que Léona, 66 ans, brode demi-point après demi-point le portrait d’un mineur anonyme dont elle ne parvient pas à terminer le visage, l’auteur dévoile les facettes les plus intimes d’un personnage râpeux qui devient peu à peu attachant. Car Leona, qui remâche sa vie, son passé, et surtout son rapport avec les hommes, raconte sans fard ses relations avec son ex amant le Docteur Caudron, qui l’a quittée pour une femme plus jeune, son mari, François, et son fils, Daniel, possessif et qui l’a toujours agacée par sa mollesse et son inconsistance… Trois hommes avec lesquels elle va en finir, symboliquement, penchée sur son « ouvrage de dame », cette représentation de mineur, à la fois cyclope menaçant, et symbole d’un patriarcat irrespectueux et peu chaleureux. Léona, femme-dragon révèle ses failles intimes, sa fragilité, et va, avec une grande lucidité, trouver la force de s’émanciper. Le tout situé dans la France des années de guerre à l’après De Gaulle, la France de Pierre Dac, de Jean Marais, de radio Luxembourg et de l’été indien de Joé Dassin.

Littérature du détail, épopée d’un réel sans douceur, le récit de Patrick Varetz porte la voix râpeuse d’une lutteuse abîmée qui force finalement le respect.

Inland voyage, photographies : Quentin Pruvost / Extraits de texte : Robert Louis Stevenson, aux éditions Light Motiv

Inland Voyage est un ouvrage d’ouverture, de quête vers l’inconnu. Il explore l’œuvre de l’écrivain écossais Robert Louis Stevenson, notamment son court récit de voyage An Inland Voyage (Voyage sur les canaux du Nord), écrit en 1878, qui retrace avec humour et modernité le périple en canoë de Stevenson et de son ami Walter Grindlay Simpson sur les rivières et canaux de la Sambre et de l’Oise d’Anvers à Pontoise.

Escape, de Tina Merandon et Yan Ciret, Diaphane éditions

Pour la sixième édition des Photaumnales, la photographe Tina Merandon avait été invitée à réaliser un travail de création sur la ville de Beauvais autour du thème "Quartiers libres".

Dans le cadre de cette résidence artistique, elle avait collaboré avec de nombreuses associations beauvaisiennes et construit un parcours, nourri de rencontres et d’échanges entre modèles et photographe.

Les images nées de cette complicité ne révèlent jamais complètement la ville, mais esquissent les contours des quartiers et questionnent sur la présence des corps dans l’espace urbain.

Ces corps, anonymes ou identifiés, amalgamés ou suspendus, ces rencontres improbables ou ces confrontations suggérées, témoignent de notre place dans l’espace et aussi de notre difficulté à comprendre les formes, lorsqu’elles s’éloignent du champ des probables.

Alors, faites-vous plaisir et n’hésitez pas à commander vos ouvrages sur le site de l’Association des éditeurs des Hauts-de-France qui propose une multitude de livres, tous genres confondus. Vous pouvez également vous rendre dans votre librairie de quartier. Pour votre plus grand plaisir !