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Article publié le 17/03/2021
Mis à jour le 20/03/2021

Covid-19 : l’université de Lille impliquée sur un nouveau masque virucide

Une innovation décisive face au Covid ? Des chercheurs lillois ont contribué au développement d’un nouveau masque qui tue bactéries et virus.

Tous les moyens sont bons pour lutter contre la crise sanitaire de la Covid-19. Après sept mois de recherche, un nouveau masque vient de voir le jour.

Tuer les bactéries aérosolisées

Mis au point par BioSerenity, société née en 2014 en région parisienne, avec l’université de Lille, ce masque médical à usage unique dispose d’une double action - filtrante et décontaminante -, ce dans les deux sens de respiration.
Cette technologie Cidaltex s’appuie sur l’utilisation d’un principe actif antiviral : la cyclodextrine, molécule fabriquée à partir d’amidon de maïs, lui-même produit par l’entreprise Roquette à Lestrem (62). Intégré à l’une des (quatre) épaisseurs de ce masque, il permet de retenir et tuer très rapidement les bactéries qui, jusqu’à présent, restent dans l’air (bactéries dites aérosolisées), expliquent les chercheurs de BioSerenity et de l’Université de Lille impliqués dans ces travaux. Ces performances n’altèrent pas les conditions de respirabilité et d’humidité dans le masque, sous réserve d'en respecter la bonne utilisation (usage unique, durée maximale de quatre heures).

Commercialisation grand public

Les premières études évaluent à plus de 99,96 % les taux de désactivation bactérienne et virale, y compris face au coronavirus humain et ses variants. Distribué prioritairement en milieu médical pour les personnels et les patients, ce masque est également en cours de commercialisation pour le grand public depuis fin février.