Contenu principal de la page
Article publié le 06/12/2022
Mis à jour le 29/03/2023

Communiqué de presse : la Région Hauts-de-France à la manœuvre des fonds européens dédiés à l’agriculture, la pêche et à l’aquaculture

Ce vendredi 18 novembre, Marie-Sophie Lesne, Vice-Présidente de la Région Hauts-de-France à l’Agriculture, l’Agroalimentaire et la Pêche tenait une conférence de presse au sujet des fonds européens dédiés à l’agriculture, la pêche et l’aquaculture. Elle a ainsi fait le bilan de la programmation du Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) et du Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche (FEAMP).

A l’occasion de cette conférence de presse, Marie-Sophie Lesne a également évoqué les perspectives pour les nouvelles programmations 2023-2027, mais aussi lancé officiellement le Fonds Européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture (FEAMPA).

FEADER 2014-2020 : des agriculteurs qui investissent et se modernisent

Dans le contexte national de décentralisation, l’autorité de gestion du FEADER 2014-2022 a été confiée aux Régions. Via cette autonomie, la Région Hauts-de-France, 4ème Région agricole de France, a fait le choix d’adapter ses outils toujours au plus près des besoins et évolutions des agriculteurs en menant de nombreuses concertations avec la profession tout au long de la programmation.

Ce sont au total 364 millions d’euros de fonds européens qui ont été investis en Hauts-de-France au titre du FEADER. Les mesures agricoles, forestières et transversales représentent un budget de 307 millions d’euros, soit 84% du budget 2014-2022. La Région a ainsi accompagné et soutenu les investissements des agriculteurs en cofinancement avec l’Europe au travers de différentes mesures telles que le Plan de Compétitivité et d’Adaptation des Exploitations Agricoles (PCAE) ou encore la Dotation pour les Jeunes Agriculteurs (DJA).

Ces fonds européens ont permis d’amplifier l’investissement et la diversification des exploitations agricoles, véritable moteur pour une meilleure résilience. Notre principal outil d’investissement, le PCAE, a été mobilisé en priorité sur des projets favorisant la réduction des impacts environnementaux et le renforcement de l’autonomie des filières d’élevage et végétales. A titre d’exemples, ces financements ont permis d’investir dans des clôtures, abreuvoirs, bineuses, herses, des robots de traite, ou encore de soutenir des projets de création de magasins fermiers, de distributeurs automatiques, de logements pour l’agritourisme, des bâtiments de stockage de pailles…

Il est à noter que ces aides étaient bonifiées pour les Jeunes Agriculteurs et les exploitations conduites en Agriculture Biologique.

Toutefois, la Région a rencontré des difficultés dans la mise en oeuvre parfois fastidieuse des fonds pendant cette programmation. La précision et la rigueur nécessaires à la constitution des dossiers corrélées à une gestion de l’instruction restée au main de l’État ont parfois entraîné des lenteurs administratives qui ont pu frustrer la profession.