Sensibiliser un maximum de jeunes à la Shoah, au racisme et à l’antisémitisme, tel est l'objectif de la politique volontariste menée par la Région. Depuis 1996, cette initiative est menée en partenariat avec les autorités académiques de Lille et d’Amiens, et le Mémorial de la Shoah.
Sensibiliser le plus possible les jeunes à la Shoah, au racisme et à l’antisémitisme, tel est le sens de la politique volontariste menée par les Hauts-de-France. Menée en partenariat avec les autorités académiques de Lille et Amiens et le Mémorial de la Shoah, depuis 1996.
Elle a touché pas moins de 180 établissements scolaires (pour plus de 1 760 lycéens) depuis son lancement et va s’intensifier.
Permettre aux jeunes de perpétuer le devoir de mémoire
En mettant en place ce travail de mémoire, la Région Hauts-de-France a souhaité s’engager dans une politique volontariste en direction des jeunes. Dans ce cadre, l’objectif est de développer l’apprentissage de la citoyenneté et l’esprit de solidarité et de tolérance comme rempart au racisme, à l’antisémitisme et à toutes formes de discriminations, en élevant le travail d’histoire et de mémoire de la Shoah au rang d’obligation citoyenne.
Organisation désormais annuelle
La Région réaffirme en effet cet engagement avec le lancement de l’appel à projets pour l’année 2023/2024. Il aura pour but de sensibiliser les jeunes à cette période de l’Histoire à travers un déplacement mémoriel (organisé fin 2024) au camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, pour les établissements et leurs élèves ayant rendu un dossier de candidature motivé. Ce déplacement (d’une durée de deux jours) en Pologne sera complété par un travail de préparation en amont, et un temps de restitution au retour.
Le dispositif régional évolue toutefois puisqu’il sera désormais organisé tous les ans, et non plus tous les deux ans. Cette décision s’explique par la disparition progressive et inéluctable des derniers témoins directs et la nécessité d’accélérer la sensibilisation d’un nombre grandissant d’ambassadeurs, en particulier donc les jeunes lycéens.
Un dispositif pour les lycéens et en faveur du travail de mémoire
La Région Hauts-de-France a ainsi reconduit son opération « Travail de mémoire » sur les années scolaires 2023- 2024 et 2024-2025, lors de la commission permanente de ce jeudi 25 mai. Elle a décidé d’allouer une subvention de 113 000 € à l’association du Mémorial de la Shoah, pour l’organisation du déplacement au camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau des groupes de lycéens des Hauts-de-France.
L’appel à projets à destination des lycéens sera lancé à l’automne 2023, afin de retenir les établissements intéressés par le dispositif. Un travail sera mené avec les classes de Première sélectionnées, qui élaboreront un projet en lien avec le devoir de mémoire, et qui participeront au déplacement l’année suivante, au cours de leur année de Terminale.
Lycée : la Région reconduit son opération “Travail de mémoire”
Sensibiliser un maximum de jeunes à la Shoah, au racisme et à l’antisémitisme, tel est l'objectif de la politique volontariste menée par la Région. Depuis 1996, cette initiative est menée en partenariat avec les autorités académiques de Lille et d’Amiens, et le Mémorial de la Shoah.
En partenariat avec les autorités académiques et le Mémorial de la Shoah, la Région Hauts-de-France s’est engagée dans une politique volontariste à destination des jeunes avec son dispositif "Travail de mémoire".
Ce dispositif s’adresse aux lycéens en classe de première à la rentrée 2024. Il vise à mener des projets pédagogiques en première et en terminale, dont un déplacement mémoriel sur le site de l’ancien camp d’Auschwitz-Birkenau, prévu fin 2025. En amont du voyage, les enseignants des établissements sélectionnés s’engagent à participer à une formation avec les académies et le Mémorial de la Shoah.
Des jeunes ambassadeurs de la mémoire
Un groupe représentatif de lycéens (issus de lycées privés, publics, professionnels et agricoles), particulièrement motivés, sera sélectionné pour élaborer le projet et participer à un déplacement sur le site de l’ancien camp d’Auschwitz-Birkenau à la fin de l’année 2025, au cours de leur année de terminale sur l’année scolaire 2025-2026.
Par la suite, les classes sélectionnées s’engagent à valoriser le résultat de leurs recherches au sein de leurs établissements (restitution dans l’établissement, publication de la production sur leur site web ou autre…) et le cas échéant en dehors de l’établissement.
Une politique volontariste
Cette politique vise à développer l’apprentissage de la citoyenneté, l’esprit de solidarité et de tolérance comme rempart contre le racisme, l’antisémitisme et toutes formes de discriminations, en élevant le travail d’histoire et de mémoire de la Shoah au rang d’obligation citoyenne.
L’Appel à projets, initialement lancé tous les deux ans, est désormais lancé chaque année depuis 2023. Les objectifs sont multiples :
- Tout d’abord, afin de faire face à la disparition progressive et inéluctable des témoins directs victimes de la Shoah, il est crucial de multiplier le nombre d’ambassadeurs de mémoire.
- Un voyage d’étude organisé annuellement fera écho aux commémorations tenues chaque année.
- Enfin, un appel à projets annuel permettra de doubler le nombre de jeunes sélectionnés pour participer au voyage mémoriel en lien avec leur projet, atteignant ainsi l’objectif fixé par le gouvernement dans son plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme : une visite liée à l’histoire ou à un lieu de mémoire pour chaque élève durant sa scolarité.
Une répercussion significative sur le territoire
Ce dispositif, soutenu par les autorités académiques d’Amiens et de Lille, la DRAAF Hauts-de-France et le Mémorial de la Shoah, a donné de réels résultats. Il a touché à ce jour plus de 1 880 lycéens, issus d’environ 200 établissements différents. Cela a permis de générer un nombre impressionnant de travaux pédagogiques dans les établissements.
Un appel à candidature sera envoyé
Un appel à candidature, co-signé par le président de Région, Xavier Bertrand, les recteurs des Académie d’Amiens et de Lille, le directeur de la DRAAF Hauts-de-France et le Mémorial de la Shoah sera envoyé par la Région à l’ensemble des chefs d’établissements des Hauts de France.
Devoir de mémoire, plus que jamais dans nos lycées
La Région, engagée durablement dans une politique d’éducation à la tolérance et à la paix, renforce son engagement envers le travail d’histoire et de mémoire auprès des lycéens.
Sensibiliser le plus possible les jeunes à la Shoah, au racisme et à l’antisémitisme, tel est le sens de la politique volontariste menée par les Hauts-de-France. Menée en partenariat avec les autorités académiques de Lille et Amiens et le Mémorial de la Shoah, depuis 1996.
Elle a touché pas moins de 180 établissements scolaires (pour plus de 1 760 lycéens) depuis son lancement et va s’intensifier.
Permettre aux jeunes de perpétuer le devoir de mémoire
En mettant en place ce travail de mémoire, la Région Hauts-de-France a souhaité s’engager dans une politique volontariste en direction des jeunes. Dans ce cadre, l’objectif est de développer l’apprentissage de la citoyenneté et l’esprit de solidarité et de tolérance comme rempart au racisme, à l’antisémitisme et à toutes formes de discriminations, en élevant le travail d’histoire et de mémoire de la Shoah au rang d’obligation citoyenne.
Organisation désormais annuelle
La Région réaffirme en effet cet engagement avec le lancement de l’appel à projets pour l’année 2023/2024. Il aura pour but de sensibiliser les jeunes à cette période de l’Histoire à travers un déplacement mémoriel (organisé fin 2024) au camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, pour les établissements et leurs élèves ayant rendu un dossier de candidature motivé. Ce déplacement (d’une durée de deux jours) en Pologne sera complété par un travail de préparation en amont, et un temps de restitution au retour.
Le dispositif régional évolue toutefois puisqu’il sera désormais organisé tous les ans, et non plus tous les deux ans. Cette décision s’explique par la disparition progressive et inéluctable des derniers témoins directs et la nécessité d’accélérer la sensibilisation d’un nombre grandissant d’ambassadeurs, en particulier donc les jeunes lycéens.
Un dispositif pour les lycéens et en faveur du travail de mémoire
La Région Hauts-de-France a ainsi reconduit son opération « Travail de mémoire » sur les années scolaires 2023- 2024 et 2024-2025, lors de la commission permanente de ce jeudi 25 mai. Elle a décidé d’allouer une subvention de 113 000 € à l’association du Mémorial de la Shoah, pour l’organisation du déplacement au camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau des groupes de lycéens des Hauts-de-France.
L’appel à projets à destination des lycéens sera lancé à l’automne 2023, afin de retenir les établissements intéressés par le dispositif. Un travail sera mené avec les classes de Première sélectionnées, qui élaboreront un projet en lien avec le devoir de mémoire, et qui participeront au déplacement l’année suivante, au cours de leur année de Terminale.
Voyage mémoriel à Auschwitz : des lycéens plongent au cœur de l’histoire
Les 15 et 16 novembre 2023, plus de 100 élèves de 20 lycées des Hauts-de-France se sont rendus en Pologne pour visiter le site de l’ancien camp d’Auschwitz-Birkenau, ainsi que l’ancien quartier juif de Cracovie. Un voyage essentiel pour le travail de mémoire.
Accompagner le devoir de mémoire auprès des jeunes de la région, pour ne pas oublier les atrocités du passé, est primordial pour la Région. La visite de lieux de mémoire, contribue au travail de mémoire. C’est tout le sens du voyage mémoriel réalisé les 15 et 16 novembre 2023, à Cracovie et sur le site de l’ancien camp d’Auschwitz-Birkenau, par 120 lycéens des Hauts-de-France.
Devoir de mémoire : une Région fortement engagée
C’est au travers de son dispositif "Travail de mémoire" que la Région s’engage auprès des jeunes pour faire vivre la mémoire et sensibiliser. En effet, ce dispositif, qui existe depuis 1996, fait des lycéens des Hauts-de-France des acteurs engagés dans la recherche et la transmission mémorielle.
En partenariat avec les autorités académiques de Lille et Amiens, de la DRAAF et du Mémorial de la Shoah, la Région Hauts-de-France est engagée dans une politique volontariste, d’éducation à la tolérance et à la paix, en direction des jeunes. Pour rappel, ce dispositif s’adresse aux élèves de première, dont des enseignants ont répondu à un appel à projets, et leur permettent de mener, pendant deux ans, un projet pédagogique sur la Shoah, dont le cœur du dispositif est le déplacement mémoriel sur le site de l’ancien camp d’Auschwitz-Birkenau.
Consciente de l’importance de ce dispositif pour la transmission, et avec la disparition inéluctable des témoins de cette période, la Région a décidé de le renouveler chaque année, et non plus tous les deux ans.
Un voyage essentiel
Ce voyage mémoriel constitue l’essence même du dispositif régional. "Il [le voyage mémoriel] est important car il permet à des lycéens de réfléchir à la citoyenneté et surtout l’antisémitisme, au regard de ce qu’il se passe aujourd’hui dans le monde", affirme Maddy Dorchies-Brillon, élue régionale, en charge du devoir de mémoire. "La découverte d’un lieu comme celui-ci [l’ancien camp d’Auschwitz-Birkenau], marqué par les atrocités de l’histoire, par des élèves, chargés d’un projet de recherche, donne une autre approche de l’histoire, qui complète le travail des enseignants. Il permet de réfléchir sur les enjeux de la mémoire et de la citoyenneté", explique Olivier Lalieu, historien au Mémorial de la Shoah.
Se rendre compte
La Région a accompagné durant ces deux jours les 120 lycéens engagés dans ce travail mémoriel, et une chose est sûre, ils sont rentrés en Hauts-de-France changé et bouleversé par ce qu’ils ont vu et appris. "Se retrouver ici à Auschwitz ça rend réel les choses", nous confie l’une des élèves. "Ça me bouleverse de me rendre compte que des personnes, qui me ressemblent, ont pu souffrir aussi atrocement en raison de leur origine et de leur religion, livre Hermine élève au Lycée Frédéric et Irène Joliot-Curie d’Hirson (02). Il est important de venir ici pour se rendre compte de l’ampleur de l’antisémitisme".
Ariane, lycéenne au lycée Eugène-Wolliez de Montreuil-sur-Mer (62) nous raconte : "Ce qui m’a marqué, c’est lorsque nous sommes entrés dans le camp d’Auschwitz-1. Nous avons vu, dans une salle, où nous n’avions pas le droit de prendre de photos, des montagnes de cheveux entremêlés et entassés. C’est à ce moment que j’ai réalisé que chaque mèche de cheveux appartennait à une personne différente. C’est tellement représentatif sur le nombre de personnes qui ont été tuées. Nous nous rendons compte de la réalité du massacre".
L’intention de transmettre
Après ces deux jours intenses, beaucoup de lycéens sont repartis avec cette mission : d’être à leur tous des "passeurs de mémoire". "Aujourd’hui, les témoins de cette terrible période de l’histoire sont de plus en plus rares. J’ai à cœur de transmettre ce que nous avons vu durant ces deux jours et ce que nous avons appris tout au long de notre projet, pour ne pas oublier", livre un lycéen.
En début d’année 2024, les élèves présenteront ce qu’ils ont appris à d’autres jeunes de la région, pour transmettre la mémoire de la Shoah.
Depuis 1996 le dispositif "Travail de mémoire" c’est :
- 180 établissements concernés
- 1760 jeunes mobilisés dans un travail pédagogique
Lili Keller-Rosenberg : un témoignage poignant au cœur du devoir de mémoire
Ce mardi 5 décembre 2023, Lili Keller-Rosenberg, ancienne déportée de la Shoah, née à Croix (59), était présente à Château-Thierry (02), pour livrer une conférence et sensibiliser le jeune public à cette terrible période de l'histoire, qu'est la Shoah. Ce rendez-vous s'inscrit dans le devoir de mémoire, dans lequel la Région Hauts-de-France est pleinement engagée via une politique d’éducation à la tolérance et à la paix forte.
Le lycée Agro-Viticole de Crézancy (02) s'engage résolument dans le "devoir de mémoire". Sous la houlette de leur professeur d'Histoire, Madame Pluvinage, l'établissement est pleinement investi dans la formation de futurs citoyens, afin de lutter contre l'oubli et l'obscurantisme.
Un projet ambitieux
Cette année, dans le cadre de l’opération régional "Travail de mémoire", six élèves de terminale STAV (Science et Technologie de l’Agronomie et du Vivant) ont initié un projet pédagogique qui porte sur la Shoah. Avec le soutien du Mémorial de la Shoah, de la Région et du Ministère des Armées, les élèves ont entrepris un travail pédagogique portant sur la Shoah, et centré sur "le cinéma face à la Shoah". Un projet qui les a conduits à réaliser un voyage d’étude en Pologne et leur a permis de visiter des lieux emblématiques, de cette terrible période de l’histoire, comme le ghetto juif de Cracovie et le site de l’ancien camp d’Auschwitz-Birkenau.
Une exposition poignante
En complément, une exposition prêtée par le Mémorial de Yad Vashem est actuellement accessible au CDI du lycée, ouvert les mercredis après-midi. L'objectif : sensibiliser un large public à cette période cruciale de l'histoire, inscrite dans la mémoire collective.
La venue exceptionnelle de Madame Keller-Rosenberg
C’est dans ce contexte, de travail de mémoire, que Lili Keller-Rosenberg, ancienne déportée de la Shoah, était présente au Palais des Rencontres à Château-Thierry ce mardi 5 décembre pour rendre une conférence et partager son expérience pendant plus de deux heures face à une assemblée de 450 personnes composées essentiellement de collégiens et de lycéens de Château-Thierry. Cette conférence matérialise le point culminant du projet des six élèves de terminale STAV, en tant que "passeurs de mémoire".
Lilli : l'infatigable passeuse de mémoire
Cette rencontre a été rendue possible grâce à la collaboration avec la ville de Château-Thierry pour la mise à disposition du Palais des Rencontres et le partenariat avec la régie des transports de l’Aisne (RTA), qui a gracieusement acheminé les élèves sur le lieu de la rencontre.
Reconnaissance et héritage : une salle en l’honneur de Madame Keller-Rosenberg
En signe de gratitude pour Lili Keller-Rosenberg, une salle du lycée de Crézancy porte désormais son nom. Une initiative prise par ces six élèves.
Un rendez-vous impérissable pour l'Histoire
Cette journée du 5 décembre fut un moment impérissable pour le lycée Agro-Viticole de Crézancy. Entre les témoignages poignants de Madame Keller-Rosenberg, la cérémonie de dévoilement de la plaque au lycée et la présence de centaines de jeunes venus de différents établissements, cet événement inscrit résolument le lycée dans la lignée du devoir de mémoire, dans lequel la Région Hauts-de-France est pleinement investie.