Ce mercredi 5 novembre 2025, à Marcq-en-Barœul, la Région Hauts-de-France a organisé la 2ᵉ édition des Assises régionales de la lutte contre le harcèlement scolaire.
Le harcèlement scolaire se caractérise par des violences, peu visibles, qui peuvent être physiques, verbales et psychologiques, destinées à blesser. Ces violences ont des conséquences psychiques, qui peuvent mener à des situations dramatiques, chez l’adolescent qui en est victime.
Avec le développement des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, le harcèlement ne s’arrête plus aux grilles de l’école. On parle alors de cyberharcèlement. En France, un enfant sur dix a déjà subit du harcèlement scolaire. Face à cette situation alarmante, le harcèlement scolaire est devenu une préoccupation majeure des pouvoirs publics.
La Région lance un appel à manifestation d’intérêt à destination des lycées
Pour toutes ces raisons, la Région lance un appel à manifestation d’intérêt à destination des lycées publics et privés sous contrat d’association avec l’État. Ceci afin de soutenir les actions réalisées dans les établissements qui s’impliquent dans la lutte contre le harcèlement scolaire de manière innovante. Ce dispositif permet de bénéficier d’un soutien financier supplémentaire de la Région, de 2 000€ maximum, ne pouvant pas dépasser 80% du coût total pour les actions en cours ou à venir.
Les dépenses éligibles concernent :
- Les frais de transports et les frais liés au déplacement des élèves dans le cadre du projet ;
- La rémunération d'un intervenant non subventionné par la Région dans le cadre d'un autre appel à projets ou d'une délibération ;
- Les petites fournitures.
L'aide s'appliquera à des dépenses réalisées au titre de l'année scolaire 2023/2024, et sera versée en une fois sur présentation d'un état récapitulatif des dépenses et d'un bilan qualitatif.
Pour bénéficier de la subvention
Pour bénéficier de cette aide régionale, un dossier de candidature comportant une fiche de présentation du projet et un budget prévisionnel sera demandé. Il devra être envoyé à l’adresse mail suivante : ddpe.actioneducative@hautsdefrance.fr, au plus tard le 31 décembre 2023.
Une attention particulière sera apportée aux projets qui mobilisent les élèves et la communauté éducative autour de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, qui se déroulera le 9 novembre 2023, ainsi qu'aux établissements qui participent au concours académique "Non au harcèlement".
Plus d’informations sur : https://guide-aides.hautsdefrance.fr/dispositif1004
Une Région pleinement investie
En complément des actions déjà mises en place par l’Éducation Nationale et par la Région dans le cadre de l’ENT, les élus régionaux ont adopté à l’unanimité, lors de la séance plénière du 22 juin 2023, une motion proposant de mettre en place :
- Un plan régional ambitieux, organisé et généralisé d’évaluation et de lutte contre le harcèlement et les violences scolaires ;
- La mise en place d’un groupe de travail associé au CESER, aux Départements, Rectorats, DRAAF(Direction Régionale de l'Alimentation, l'Agriculture et de la Forêt), les fédérations des établissements privés sous contrat, et les représentants des familles ;
- L’organisation d’Assises régionales contre le harcèlement scolaire, en lien avec les élus des conseils régionaux et départementaux des jeunes, voire même avec les jeunes qui siègent en CAVL (Conseil Académique de la Vie Lycéenne) ;
- Des actions de sensibilisation et de formation des agents des collectivités sur la base du volontariat ;
- L’organisation d’une journée d’actions lors de la journée nationale de lutte contre le harcèlement en novembre ;
- La mise en place d’une campagne de communication.
Une journée de sensibilisation à Saint-Quentin
Le 9 novembre, c'était la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. En partenariat avec la ville de Saint-Quentin, la Région a lancé une journée complète de sensibilisation à destination des lycéens, mais aussi des collégiens et des habitants de la ville.
Lutte contre le harcèlement scolaire : une mobilisation régionale renforcée
Ce mercredi 5 novembre 2025, à Marcq-en-Barœul, la Région Hauts-de-France a organisé la 2ᵉ édition des Assises régionales de la lutte contre le harcèlement scolaire.
Un rendez-vous attendu qui a réuni de nombreux acteurs engagés, personnels éducatifs, associations, institutions et élèves, autour d’un objectif commun : agir ensemble pour faire reculer le harcèlement sous toutes ses formes.
Une matinée d’échanges et de témoignages
Ouvertes par Xavier Bertrand, président de la Région Hauts-de-France, aux côtés de Laurent Rigaud, vice-président en charge de l’éducation et des lycées, de Sophie Béjean, rectrice de la région académique Hauts-de-France, et de Björn Desmet, directeur régional de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt, ces assises ont donné le ton d’une mobilisation collective.
« Le harcèlement scolaire, c’est une souffrance qui ne s’arrête pas aux portes du lycée. C’est une responsabilité partagée : celle de protéger, d’écouter et d’agir », a rappelé Xavier Bertrand en ouverture.
« Face au #harcèlementscolaire, tolérance zéro. Chaque élève doit pouvoir apprendre dans un climat de respect et de bienveillance. En #hautsdefrance, la Région agit et continuera d’agir contre ce fléau », @xavierbertrand
🎥 En direct : https://t.co/n8iovVzRwk pic.twitter.com/b97aw8ns1f
— Région Hauts-de-France (@hautsdefrance) November 5, 2025
Mais il a également précisé que "La Région Hauts-de-France multiplie les actions pour lutter contre le harcèlement scolaire : en formant les agents des lycées, en finançant des actions dans les établissements ou encore avec des actions de communication. Tant que ce fléau n’aura pas totalement disparu, nous devons continuer et redoubler d’efforts. Chaque situation est un drame. Parce que nous sommes convaincus que les solutions viendront des jeunes, la Région organise aujourd’hui, en lien avec l'État, des assises régionales de lutte contre le harcèlement scolaire. L’objectif : sensibiliser et imaginer ensemble les actions qui permettront de mettre fin au harcèlement dans l’enceinte de l’établissement, mais aussi en dehors".
Des regards croisés pour mieux comprendre et agir
La table ronde intitulée « Agir ensemble contre le harcèlement : actions et regards croisés » a réuni des intervenants de terrain, parmi lesquels Samuel Comblez (Association e-Enfance / 3018), Laurie Recher (France Victimes 80), ainsi que les référents académiques Magali Fruit et Cédric Chort.
Ensemble, ils ont partagé leurs expériences, bonnes pratiques et outils de prévention, mais aussi des témoignages concrets issus du terrain, rappelant que la lutte contre le harcèlement passe par la formation, l’écoute et la coopération.
Aux côtés d’@eenfance, la Région #hautsdefrance agit contre le #harcèlementscolaire et le #cyberharcèlement.
✅ Une association qui accompagne, écoute et protège les jeunes grâce au numéro national 3018, gratuit et confidentiel.
🎥 Le direct : https://t.co/n8iovVzRwk pic.twitter.com/O8HOeuOyX8
— Région Hauts-de-France (@hautsdefrance) November 5, 2025
Des dispositifs régionaux concrets
La Région a également présenté plusieurs actions fortes déployées dans le cadre de son plan régional :
- un module d’e-learning pour sensibiliser l’ensemble du personnel des lycées à la détection et à la gestion des situations de harcèlement ;
- une équipe d’intervention rapide, mobilisable en cas d’urgence, dans le cadre d’un protocole de partenariat avec l’Éducation nationale, le Parquet d’Amiens et le Département de la Somme.
Ces initiatives traduisent la volonté régionale de mieux prévenir et mieux réagir face à toute situation de harcèlement.
Un engagement collectif
Les échanges se sont poursuivis autour de témoignages d’élèves ambassadeurs et d’enseignants référents du programme pHARe, illustrant les progrès accomplis dans la sensibilisation au sein des établissements.
L’ensemble des participants a réaffirmé la nécessité de travailler main dans la main pour garantir à chaque élève un environnement scolaire serein et bienveillant.
« Ensemble, nous pouvons faire du lycée un lieu d’apprentissage et de respect mutuel, où chacun se sent en sécurité », a conclu Laurent Rigaud.
« La lutte contre le #harcèlementscolaire reste une priorité pour la Région #hautsdefrance ! Ces Assises sont un moment fort de mobilisation et d’échanges pour agir encore plus vite et plus fort avec nos partenaires. », @rigaud_laurent.
☑️ Le direct 👉 https://t.co/n8iovVzRwk pic.twitter.com/APM2pmuqAd
— Région Hauts-de-France (@hautsdefrance) November 5, 2025
Revoir les Assises
L’événement, retransmis en direct sur la chaîne YouTube de la Région Hauts-de-France, est désormais disponible en replay pour permettre à tous de revoir les interventions et les échanges de cette matinée riche en initiatives et en témoignages.
Le réflexe 3018
Victime ou témoin de harcèlement scolaire ou de cyberharcèlement ?
Contactez le 3018, le numéro national gratuit, anonyme et confidentiel, disponible 7j/7 de 9h à 23h, via téléphone, chat, application mobile ou site web.
Ce service, opéré par l’association e-Enfance, offre écoute, conseils, et accompagnement, ainsi que la possibilité de signaler des contenus problématiques ou de conserver des preuves utiles à la prise en charge des situations.
Télécharger l’application sur 3018.fr
La Région organise la 2ᵉ édition des Assises régionales de la lutte contre le harcèlement scolaire
La Région Hauts-de-France poursuit son engagement pour faire reculer le harcèlement scolaire, un fléau qui touche trop d’enfants et d’adolescents, en organisant, le mercredi 5 novembre 2025, la 2ᵉ édition des Assises régionales de la lutte contre le harcèlement scolaire à Marcq-en-Barœul.
Après le succès des premières Assises régionales de la lutte contre le harcèlement scolaire, la Région Hauts-de-France intensifie son engagement en organisant une deuxième édition le 5 novembre 2025 à Marcq-en-Barœul.
Cet événement, organisé par la Région, réunira acteurs institutionnels, associations, professionnels de l’éducation et partenaires régionaux, autour d’un objectif commun, continuer d'agir tous ensemble pour prévenir et combattre le harcèlement sous toutes ses formes.
Une matinée d’échanges et de témoignages
Ces Assises seront ouvertes par plusieurs personnalités régionales dont :
- Xavier Bertrand, président de la Région Hauts-de-France.
- Laurent Rigaud, vice-président de la Région Hauts-de-France en charge de l’éducation et des lycées,
- Sophie Béjean, rectrice de la région académique Hauts-de-France, rectrice de l’académie de Lille et chancelière des universités,
- Björn Desmet, directeur régional de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt des Hauts-de-France,
Programme de la matinée
9h00 : Accueil café
9h30 – 10h00 : Propos d’introduction
10h00 – 11h00 : Table ronde « Agir ensemble contre le harcèlement : actions et regards croisés », avec :
- Samuel COMBLEZ, Directeur Général Adjoint de l’Association e-Enfance / 3018 et psychologue de l’enfance et de l’adolescence
- Laurie RECHER, Cheffe de service au sein de l’Association France Victimes 80
- Cédric CHORT, Référent Académique Harcèlement Scolaire, Académie de Lille
- Magali FRUIT, Référente Académique Harcèlement Scolaire, Académie de Lille
La table-ronde réunira également un chef d’établissement, des enseignants référents pHARe et des élèves ambassadeurs.
De 11h00 à 11h30 : Dispositifs de prévention et d’intervention déployés dans le cadre du plan régional de lutte contre le harcèlement scolaire
- Un module d’e-learning pour sensibiliser le personnel des lycées ;
- Une équipe d’intervention rapide, dans le cadre d’un protocole de partenariat Education Nationale / Parquet d’Amiens / Région Hauts-de-France / Département de la Somme
De 11h30 à 12h00 : Temps d’échanges (questions/réponses avec la salle)
De 12h à 12h30 : Propos de conclusion
Un événement ouvert à tous
Les Assises seront accessibles en présentiel (sur inscription uniquement) et en direct sur la page YouTube de la Région Hauts-de-France, afin de permettre au plus grand nombre de suivre les échanges et de s’informer sur les dispositifs régionaux existants.
L’objectif : renforcer la coopération entre tous les acteurs — enseignants, parents, élèves, associations et institutions — pour que chaque élève puisse apprendre et grandir dans un environnement serein et bienveillant.
Retrouvez le replay des premières assises
3018 : le réflexe à adopter
Victime ou témoin de harcèlement scolaire ou de violences numériques au lycée, ayez le réflexe 3018. Ce numéro permet de contacter, en toute confidentialité, la plateforme nationale d’aide gratuite, anonyme et confidentielle disponible 7j/7 de 9h à 23h — via appel, chat, application mobile ou site web.
Le 3018 vous permet de signaler et de recevoir de l’aide, mais aussi de conserver des preuves (captures d’écran, photos, liens...) qui permettront ensuite la prise en charge de dossiers disciplinaires.
Bon à savoir : en novembre 2024, le 3018 a obtenu le statut de signaleur de confiance par l’Arcom, renforçant son rôle dans le signalement rapide de contenus ou comportements problématiques sur les plateformes numériques.
Télécharger l'application 3018.fr
Lutte contre le harcèlement scolaire : rejoignez la dynamique Hauts-de-France
Sous l’impulsion de la Région, les lycées, collectivités et associations des Hauts-de-France sont appelés à lutter ardemment contre le harcèlement scolaire. Pour soutenir les initiatives, un appel à contributions est lancé.
Action sur la prévention des comportements à Valenciennes, tournage d'un court-métrage à Trith-Saint-Léger, représentations théâtrales au Quesnoy, création d'un journal lycéen à Compiègne… Partout en Hauts-de-France, des initiatives émergent pour informer, sensibiliser et lutter contre le harcèlement scolaire.
La Région, engagée pour la formation et le bien-être de tous les jeunes, a fait de cette cause un cheval de bataille. Et pour l’année scolaire 2024-2025, ce ne sont pas moins de 17 projets portés qui ont bénéficié d’appuis financiers dans le cadre d’un appel à projets dédié.
Participez à l’appel à contributions
Pour l'année 2025-2026, la Région souhaite continuer son action en appuyant les initiatives des collectivités, des établissements scolaires et des associations engagés dans la lutte contre le harcèlement scolaire.
Pour participer à l'appel à contributions et faire connaître votre projet d'action ou d'évènement, c'est ici !
Harcèlement scolaire : la Région Hauts-de-France poursuit et renforce son engagement en 2025 !
Face au fléau du harcèlement scolaire, la Région participe à l'élan national de lutte et déploie une politique ambitieuse à l'échelle de l'ensemble des lycées des Hauts-de-France. Avec un outil efficace, à la portée de tous les établissements : un appel à projets dédié, pour faire émerger des initiatives portées par les jeunes.
Appel à projets 2025–2026 : participation active des lycéens
Après le succès du premier appel à projets dédié à la lutte contre le harcèlement scolaire, la Région garde le cap et relance sa consultation auprès des établissements, des lycéens.
Vous souhaitez mettre en place des actions éducatives et/ou préventives, des projets culturels ou des sessions de formation de lutte contre le harcèlement scolaire ? Si vous êtes lycéens ou que vous représentez un lycée, la Région peut vous aider à la concrétiser.
Pour cela, il vous suffit de candidater en déposant votre dossier sur le guide des aides.
Mobilisation générale, pour le bien-être des jeunes des Hauts-de-France
Pour obtenir un soutien financier de la Région, les projets doivent respecter deux critères :
- l'implication active des jeunes dans le projet, à partir d’initiatives partagées,
- l'implication de la communauté éducative de l'établissement.
Des exemples concrets, des initiatives supportées
Lors de l'année scolaire 2024–2025, l'appel à projets a permis de soutenir 17 projets, portés par plusieurs établissements des Hauts-de-France.
Principaux axes de soutien :
- la sensibilisation artistique (fresques, théâtre, musique, expositions…),
- la mise en place de plans pluriannuels d’actions (conférences, ateliers),
2025-2026 : participez aux grands rendez-vous de lutte contre le harcèlement scolaire
- 5 novembre 2025 : Assises régionales de lutte contre le harcèlement scolaire à Marcq-en-Barœul
- 6 novembre 2025 : Journée nationale de lutte contre le harcèlement à l'école
- Concours académique « Non au harcèlement »
3018 : le réflexe à adopter
Victime ou témoin de harcèlement scolaire ou de violences numériques au lycée, ayez le réflexe 3018. Ce numéro permet de contacter, en toute confidentialité, la plateforme nationale d’aide gratuite, anonyme et confidentielle disponible 7j/7 de 9h à 23h — via appel, chat, application mobile ou site web.
Le 3018 vous permet de signaler et de recevoir de l’aide, mais aussi de conserver des preuves (captures d’écran, photos, liens...) qui permettront ensuite la prise en charge de dossiers disciplinaires.
Bon à savoir : en novembre 2024, le 3018 a obtenu le statut de signaleur de confiance par l’Arcom, renforçant son rôle dans le signalement rapide de contenus ou comportements problématiques sur les plateformes numériques.
Télécharger l'application 3018.fr
Lutte contre la harcèlement scolaire : les lycées mobilisés
Afin d’agir contre le harcèlement scolaire, la Région avait lancé en octobre 2023 un appel à manifestation d’intérêt à destination des établissements des Hauts-de-France. En voici quelques exemples.
La Région, proche de sa jeunesse, de leur bien-être, de leur réussite scolaire et de leurs préoccupations, se tient à leurs côtés. C’est pourquoi, elle a à cœur de soutenir les actions réalisées dans les établissements pour lutter contre ce phénomène qui prend de l’ampleur, et qui a de graves conséquences chez les adolescents qui en sont la cible.
Avec l'avènement des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, le harcèlement ne se limite plus aux portes de l'école. On parle alors de cyberharcèlement. En France, un enfant sur dix a déjà été victime de harcèlement scolaire. Face à cette situation préoccupante, le harcèlement scolaire est devenu une priorité des pouvoirs publics.
19 projets soutenus par la Région
Pour toutes ces raisons, la Région a lancé un appel à manifestation d’intérêt destiné aux lycées publics et privés sous contrat d’association avec l’État. Par la suite, 19 projets ont été retenus. Et au total, la Région a accordé une subvention de 23 938,60 €.
L’art pour sensibiliser les jeunes
L'art peut jouer un rôle essentiel dans les problèmes rencontrés tous les jours, et notamment dans la lutte contre le harcèlement. En utilisant différentes formes d'expression artistique, comme la musique, la danse, le théâtre, la peinture ou l'écriture, il est possible de sensibiliser les jeunes au problème du harcèlement et de promouvoir des valeurs d'inclusion, de respect et d'empathie.
C’est le projet de la cité scolaire Henri Martin à Saint-Quentin (02) impliquée grâce à ses options et spécialités artistiques (musique, arts plastiques, théâtre et audiovisuel) dans des programmes de sensibilisation depuis plusieurs années. Le projet "dessine-moi un harcèlement" repose sur une fresque qui dénonce le harcèlement et encourage les victimes à trouver du soutien. Ces œuvres d'art peuvent toucher les élèves et les inciter à réfléchir sur leurs propres comportements.
Un plan pluriannuel d’actions
Pour l’année scolaire 2023-2024, le lycée Jeanne Hachette de Beauvais a mis en place un plan pluriannuel d’actions contre le harcèlement, avec la création d’une équipe pluridisciplinaire et la formation des acteurs.
Ainsi, les élèves de seconde ont été sensibilisés sur leur comportement avec des interventions, des mises en situation et des ateliers.
Aussi, les élèves de première ont pu prendre conscience du harcèlement sur les autres et ont eu un rappel du cadre légal via une conférence et une analyse de film, et l’intervention d’un avocat.
Enfin, les élèves de terminale se sont engagés dans une lutte active contre le harcèlement grâce à une conférence débat et l’intervention de la référente académique.
3018 : un numéro vert unique
Élèves, parents, professionnels, le 3018 est un numéro vert et une application mobile pour tout renseignement ou signalement. Ce numéro est gratuit, anonyme et confidentiel, disponible 7j/7, de 9h00 à 23h00.
Vous pouvez également joindre ce service par Tchat sur Messenger et WhatsApp, en ligne via le site web 3018.fr ou encore, via l'application mobile "3018". L'application te permettra d'échanger avec un professionnel sur ta situation, d'accéder à des fiches pratiques ainsi que de conserver des preuves du harcèlement dont vous êtes victime ou témoin (captures d'écran, photos, liens url…).
Harcèlement scolaire : la Région amplifie son action
Soutenir tous les jours et de façon permanente toutes les actions qui seront réalisées dans les établissements régionaux, c’est l’ambition de la Région.
Véritable priorité régionale pour Xavier Bertrand, la Région renouvelle son appel à projets "Lutte contre le harcèlement scolaire" dans le cadre de son plan régional de lutte contre le harcèlement scolaire.
" Le harcèlement scolaire est un véritable fléau. C'est pourquoi, à travers cet engagement, nous continuons de soutenir nos lycéens et leurs familles, en libérant la parole et en agissant concrètement pour mettre un terme à ce fléau dans les Hauts-de-France", indique Laurent Rigaud. Il ajoute : "nous sommes pleinement mobilisés, avec l’ensemble des partenaires, dans la lutte contre le harcèlement scolaire. Car la lutte contre le harcèlement, ce n’est pas un jour ou un mois, mais c’est un combat de chaque instant !". Xavier Bertrand poursuit : "nous cherchons à multiplier les initiatives pour contrer ce fléau et faire en sorte que chacun puisse savoir vers qui se tourner. Pour cela, il faut absolument que tous les acteurs soient unis et rassemblés".
Une Région pleinement investie
La Région, soucieuse de sa jeunesse, a à cœur d’apporter un soutien permanent aux actions réalisées dans les établissements régionaux pour lutter contre le harcèlement scolaire qui prend de l’ampleur, et qui a de graves conséquences multiples chez les adolescents qui en sont la cible.
Après, l’adoption d’un plan régional ambitieux, suivi d’un appel à manifestation d’intérêt qui a permis de financer plus de 20 actions concrètes. Aujourd’hui, elle lance un appel à projets pour pérenniser son action auprès des établissements.
Tous ensemble, bâtissons nos projets contre le harcèlement
Ainsi, pour la Région, l’implication des lycéens est impérative pour répondre à cet appel à projets. L’objectif est de mettre encore et toujours la jeunesse au cœur du dispositif, notamment dans sa conception. De même, la Région souhaite que les parents d’élèves soient impliqués dans les projets afin qu’ils puissent prendre toute leur place.
Si vous représentez un lycée, que vos lycéens sont impliqués dans le projet et que vous souhaitez participer à cet appel à projets pour financer la lutte contre le harcèlement, déposez votre candidature par mail à ddpe.actioneducative@hautsdefrance.fr à partir du 2 septembre 2024.
Une grande mobilisation
Les projets soutenus par la Région, pour répondre doivent respecter certains critères notamment d’impliquer activement les jeunes et favoriser les initiatives des jeunes ; d’impliquer la communauté éducative et d’impliquer les parents d'élèves.
Les projets seront l’occasion d’une grande mobilisation dans les lycées lors des grands temps forts. Ainsi, il conviendra de :
- Mobiliser des élèves et de la communauté éducative autour des assises régionales de lutte contre le harcèlement scolaire (6 novembre 2024) ;
- Mobiliser autour de la journée nationale de lutte contre le harcèlement (7 novembre 2024) ;
- Participer de l'établissement au concours académique "Non au harcèlement" ;
Prochaine étape, des Assises régionales !
Le 6 novembre 2024, la Région Hauts-de-France organisera, avec la ville de Saint-Quentin, des Assises régionales de la lutte contre le harcèlement scolaire.
Un événement qui se fera en lien avec les élus des conseils régionaux et départementaux des jeunes, voire même avec les jeunes qui siègent en CAVL (Conseil Académique de la Vie Lycéenne).
3018 : un numéro vert unique
Élèves, parents, professionnels, le 3018 est un numéro vert et une application mobile pour tout renseignement ou signalement. Ce numéro est gratuit, anonyme et confidentiel, disponible 7j/7, de 9h00 à 23h00.
Vous pouvez également joindre ce service par Tchat sur Messenger et WhatsApp, en ligne via le site web 3018.fr ou encore, via l'application mobile "3018". L'application te permettra d'échanger avec un professionnel sur ta situation, d'accéder à des fiches pratiques ainsi que de conserver des preuves du harcèlement dont vous êtes victime ou témoin (captures d'écran, photos, liens url…).
Lycée : la Région poursuit son engagement contre le harcèlement scolaire
Afin d’agir contre le harcèlement scolaire, la Région avait lancé, en octobre 2023, un appel à manifestation d’intérêt à destination des établissements des Hauts-de-France. Au total, 19 projets ont reçu un avis favorable du comité de sélection qui s’est tenu le 22 janvier 2024.
La Région, proche de sa jeunesse, a à cœur de soutenir les actions réalisées dans les établissements pour lutter contre ce phénomène qui prend de l’ampleur, et qui a de graves conséquences chez les adolescents qui en sont la cible. Le harcèlement scolaire se caractérise par des violences, peu visibles, qui peuvent être physiques, verbales et psychologiques, destinées à blesser. Et ces violences ont de grandes conséquences psychiques.
Avec le développement des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, le harcèlement ne s’arrête plus aux grilles de l’école. On parle alors de cyberharcèlement. En France, un enfant sur dix a déjà subit du harcèlement scolaire. Face à cette situation alarmante, le harcèlement scolaire est devenu une préoccupation majeure des pouvoirs publics.
19 projets soutenus par la Région
Ce sont pour toutes ces raisons que la Région a lancé, en octobre 2023, un appel à manifestation d’intérêt à destination des lycées publics et privés sous contrat d’association avec l’État. Ceci afin de soutenir les actions réalisées dans les établissements qui s’impliquent dans la lutte contre le harcèlement scolaire de manière innovante. 19 projets ont reçu un avis favorable du comité de sélection qui s’est tenu le 22 janvier 2024. Au total, la Région attribuera une subvention de 23 938,60 €.
Quelques exemples de projets
Projet "Sensibilisation aux phénomènes de harcèlement : de la prévention des conduites à risques à l’engagement dans la lutte contre le harcèlement"
Le Lycée Jeanne Hachette de Beauvais (60) prévoit la mise en œuvre d’un plan d’action pluriannuel. L’établissement prévoit notamment l’intervention de professionnels, comme Élian Potier, fondateur de l’association Urgence Harcèlement.
Projet "Dessine moi le Harcèlement"
La Cité scolaire Henri Martin, à Saint-Quentin (02) réalisera une fresque en collaboration avec un artiste graffeur. Cette opération s’inscrit dans le cadre du travail engagé avec la ville de Saint-Quentin qui accueillera en novembre prochain les Assises régionales de la Lutte contre le Harcèlement scolaire organisée par la Région Hauts-de-France.
Projet "Lutte contre le harcèlement scolaire"
L’Institut Sévigné, à Compiègne (60), souhaite réaliser, en partenariat avec Unis-Cité, un ciné-débat avec l’ensemble des élèves du lycée.
3018 : un numéro vert unique
Élèves, parents, professionnels, le 3018 est un numéro vert et une application mobile pour tout renseignement ou signalement. Ce numéro est gratuit, anonyme et confidentiel disponible 7j/7, de 9h00 à 23h00.
Vous pouvez également joindre ce service par Tchat sur Messenger et WhatsApp, en ligne via le site web 3018.fr ou encore, via l'application mobile "3018". L'application te permettra d'échanger avec un professionnel sur ta situation, d'accéder à des fiches pratiques ainsi que de conserver des preuves du harcèlement dont vous êtes victime ou témoin (captures d'écran, photos, liens url…).
La Région renforce la prévention du cyberharcèlement avec e-Enfance
Dans la lutte contre le harcèlement scolaire, l'action d'e-Enfance / 3018 est indispensable. Cette association, reconnue d’utilité publique et agréée par le ministère de l’Éducation nationale, agit comme un véritable bouclier numérique pour protéger les mineurs des dérives d'Internet.
Prolifération sur le web de contenus violents et trop facilement accessibles, surexposition aux écrans, usage intensif des réseaux sociaux… À l'heure du tout-numérique, les risques auxquels sont confrontés les mineurs sont toujours plus nombreux.
Pour contrer efficacement ces dangers, une structure pionnière a été créée en 2005 : e-Enfance. Cette association, reconnue d’utilité publique, agit quotidiennement, en lien étroit avec les ministères de l’Éducation nationale, de l’Intérieur et de la Justice, pour permettre aux jeunes de profiter d'Internet en toute sécurité.
"Notre association fête cette année ses 20 ans et notre mission semble n'avoir jamais été autant d'actualité, explique Charlotte Collonge, directrice du pôle prévention de l'association. Notre travail s'articule autour de 3 missions : la prévention, majoritairement menée dans les établissements scolaires partout en France ; le 3018, le numéro d'urgence national pour accompagner les victimes de harcèlement, cyberharcèlement et de violences numériques, mais aussi leurs proches ; l'engagement dans le débat public, pour porter nos messages de prévention jusqu'au sommet de l'État et influer sur les politiques publiques de protection des mineurs en ligne." Et avec une nouveauté, en 2025 : le lancement d'un observatoire, qui aura pour mission principale de collecter, d’analyser et de produire des données sur les pratiques numériques des jeunes, des évolutions des dynamiques de harcèlement, ainsi que sur les formes de violences auxquelles ils sont exposés en ligne.
3018, le réflexe immédiat contre le cyberharcèlement
Vous êtes témoin ou victime d'une situation de harcèlement sur Internet ? Composez immédiatement le 3018 ! Ce numéro d'urgence, gratuit et confidentiel, est l'outil phare d'e-Enfance : il donne accès, instantanément, à une plateforme où se relaient des psychologues, des juristes, des experts numériques.
"Nous recevons, par téléphone, sur les réseaux ou sur l'application, entre 300 et 500 sollicitations par jour, continue Charlotte Collonge. Le 3018 est devenu le numéro national unique contre toutes les formes de harcèlement en janvier 2024 et a été désigné signaleur de confiance par l’Arcom en novembre 2024, reconnaissance et preuve du rôle fondamental de ce numéro d'urgence."
La prévention, au centre de toutes les attentions
Tout au long de l'année, l’Association e-Enfance / 3018 mène un important travail de prévention, notamment dans les établissements scolaires. Des dizaines d'ateliers sont proposés partout dans l'Hexagone, pour informer les élèves, les professionnels et les parents. En Hauts-de-France, des centaines de lycéens ont déjà été informés sur des thèmes très actuels, auxquels ils ont été forcément exposés :
- la gestion du temps d’écran et la prévention de l’addiction,
- le cyberharcèlement,
- la sexualité (consentement, relations amoureuses, revenge porn, chantage sexuel, prostitution des mineurs),
- la désinformation (fake news, théories du complot, arnaques),
- les jeux d’argent et de hasard,
- les challenges en ligne.
"L'association s'appuie sur un réseau de douze animateurs professionnels et de volontaires en Service Civique, sans cesse formés aux nouveaux dangers numériques – car Internet évolue très vite. Ces hommes et femmes assurent 150 ateliers de sensibilisation par semaine, dans des classes, des clubs sportifs, auprès de professionnels, de parents d'élèves, précise Charlotte Collonge. En 2024, 200 000 personnes ont été sensibilisées au harcèlement scolaire et au cyberharcèlement dans l'Hexagone. Dont une partie non négligeable en Hauts-de-France."
Un combat collectif, de tous les instants
L’Association e-Enfance / 3018 ne cesse de rappeler que la protection des mineurs sur Internet est l’affaire de tous : familles et jeunes eux-mêmes, plateformes en ligne, pouvoirs publics et porte le message également auprès des instances européennes. L'objectif est clairement affiché et partagé : la construction d'un espace numérique plus sûr et bienveillant pour les générations connectées.
"Le message que nous portons auprès des personnalités politiques porte ses fruits, car le cyberharcèlement et le harcèlement sont désormais des pratiques connues, redoutées et combattues. Il y a une vraie prise de conscience collective, nationale, conclut Charlotte Collonge. C'est d'ailleurs très visible en Hauts-de-France, avec la Région qui participe activement à la lutte."
À découvrir, le 5 novembre 2025 : le témoignage de Samuel Comblez, Directeur des opérations de l’Association e-Enfance/3018 et Psychologue de l’enfance et de l’adolescence, invité de la 2ᵉ édition des Assises régionales de la lutte contre le harcèlement scolaire
Harcèlement scolaire : la Région aux côtés de la cellule d’intervention rapide
Dans la Somme, la lutte contre le harcèlement scolaire s’intensifie, avec le soutien de la Région. Une cellule d’intervention rapide peut désormais agir sans délai. Objectif : protéger les enfants et prévenir la récidive.
Dans la lutte contre le harcèlement scolaire, l'union fait la force. Exemple très concret, dans la Somme, avec la mise en place à titre expérimental en 2024 d'une cellule d’intervention rapide. Créée en lien étroit avec le rectorat d’Amiens, le Parquet d'Amiens, la préfecture de la Somme, les services de l’Éducation nationale, la gendarmerie, la police, les collectivités locales et les associations spécialisées d'aides aux victimes, cette cellule incarne une réponse coordonnée aux signalements de harcèlement.
La cellule d'intervention rapide : comment l'activer ?
Dès qu’une situation anormale est signalée, une équipe pluridisciplinaire se réunit pour :
- faire cesser la situation de harcèlement, au plus vite,
- évaluer la gravité des faits et assurer la protection du mineur victime,
- accompagner les familles,
- proposer des solutions rapides.
Le but de cette approche partenariale, unique en son genre : croiser les expertises, éviter les ruptures de suivi et agir au plus près du terrain.
Prévenir avant tout : sensibiliser et former
Au-delà des interventions d’urgence, la cellule joue aussi un rôle majeur dans la prévention. Des ateliers de sensibilisation sont proposés dans les établissements, animés par des professionnels de l’éducation et des associations agréées. Les équipes éducatives sont formées à repérer les signaux faibles, à écouter les victimes et à favoriser la parole.
L’objectif est clair : faire reculer durablement le harcèlement en construisant une culture du respect et de la bienveillance dès le plus jeune âge.
Des résultats encourageants et une démarche exemplaire
Depuis sa mise en place, la cellule d’intervention rapide de la Somme a permis une prise en charge plus fluide et plus efficace des situations signalées.
Cette démarche, fondée sur la coopération et la prévention, illustre la volonté de la Région d’offrir à chaque enfant un cadre scolaire serein et sécurisé.
Lutte contre le harcèlement scolaire : les lycées des Hauts-de-France se mobilisent
Partout en Hauts-de-France, les équipes éducatives et les élèves redoublent d’initiatives pour éradiquer le harcèlement scolaire. Une mobilisation soutenue par la Région, qui multiplie les actions de sensibilisation et les aides aux établissements.
La Région a décrété la mobilisation générale contre le harcèlement scolaire. Et les effets se font clairement sentir : ateliers de vigilance pour les parents, journaux lycéens, interventions théâtrales participatives, ambassadeurs formés à la prévention… Dans chaque lycée, des projets unissent élèves et personnels autour d’un mot d’ordre commun : dire stop au harcèlement scolaire.
Tous informés, tous sensibilisés
Au lycée professionnel Alain-Savary à Wattrelos (59), un programme sur l’année entière a été imaginé : participation à la journée nationale contre le harcèlement scolaire, questionnaires, jeux de sensibilisation, projections, ateliers et échanges. "Le bilan est très positif, confie la proviseure Nathalie Yahiatene. Ce projet fédérateur a amélioré le climat scolaire et a même touché les parents des collèges du secteur, invités à participer aux ateliers."
Même engagement au lycée Pierre-Mendès-France de Saint-Pol-sur-Ternoise (62), où une troupe de théâtre est intervenue auprès des élèves de seconde et première."Cette intervention a été proposée dans le cadre de la sensibilisation au harcèlement, avancent les équipes éducatives du lycée. À l'issue de la représentation, un temps d'échanges a été animé par les intervenants. Les élèves ont pu s'exprimer librement, poser des questions, partager des expériences ou des ressentis. Ces discussions ont permis de revenir sur les notions de respect, de responsabilité individuelle, et de rôle de témoins, tout en soulignant l'importance de parler et de signaler les situations de harcèlement scolaire."
Autres formes de mobilisation imaginées dans les lycées :
- la genèse de films dédiés à la lutte contre le harcèlement scolaire, pensés par les lycéens, pour les lycéens. Exemples au lycée Léonard de Vinci, à Trith-Saint-Léger (59) ou au lycée Bernard Chochoy, à Lumbres (62), avec la mise en place de séances pédagogiques en lien avec un vidéaste, l'infirmière scolaire, les enseignants. Les films, tournés en janvier 2025, ont participé au concours national "Non au harcèlement" du dispositif Phare !
- l'animation de journées dédiées au harcèlement scolaire, comme au LGTA du Pas-de-Calais à Tilloy-lès-Mofflaines (62). "Cette journée a été un succès : les élèves ont pu être familiarisés avec les problématiques actuelles de façon ludique, autour d'un Trivial Pursuit avec de plusieurs thématiques sélectionnées en amont par l'équipe (homophobie, laïcité, racisme, violences et handicap)."
Et si vous deveniez ambassadeur Phare ?
Autres outils à disposition des lycées des Hauts-de-France : les ambassadeurs Phare, le dispositif national de prévention du harcèlement à destination des écoles, des collèges et des lycées. Au sein de chaque établissement, des jeunes peuvent être formés et accompagnés par des adultes référents, qui veillent à ce que le projet de lutte contre le harcèlement des élèves s’intègre bien dans le plan de prévention des violences et du harcèlement de l’établissement.
Au lycée Charles-de-Gaulle à Compiègne (60), les lycéens ont lancé Pharmonie, un journal dédié à leurs actions et témoignages en tant qu’ambassadeurs du dispositif Phare. À Denain (59), au lycée André-Jurénil, une exposition a poursuivi le même objectif : recruter de nouveaux ambassadeurs, sensibiliser, inspirer.
Aller au contact, donner la parole, hausser le ton, faire participer les élèves : en Hauts-de-France, la lutte contre le harcèlement scolaire ne se contente plus de slogans — elle s’écrit, se joue et se vit, chaque jour, dans les lycées de la région.
Harcèlement scolaire : une fresque pour sensibiliser les lycéens
La Région, pleinement investit dans la lutte contre le harcèlement scolaire, est allée à la rencontre des élèves, de l’enseignant et de l’artiste qui ont réalisé une fresque au sein du foyer des élèves de la cité scolaire Henri Martin à Saint-Quentin pour sensibiliser et ouvrir le débat sur le sujet.
En 2023, la Région a lancé un appel à manifestation d’intérêt destiné aux lycées publics et privés sous contrat d’association avec l’État afin de sensibiliser les lycéens aux problèmes du harcèlement scolaire. Ainsi, 19 projets ont été retenus.
La cité scolaire Henri Martin, à Saint-Quentin (02) a réalisé une fresque en collaboration avec un artiste graffeur : Saïd Gnoug. Cette opération s’inscrit dans le cadre du travail engagé avec la ville de Saint-Quentin qui accueillera le 6 novembre prochain les premières Assises régionales de la Lutte contre le harcèlement scolaire, organisées par la Région Hauts-de-France.
L’art pour sensibiliser
L’art peut jouer un rôle fondamental face aux enjeux sociétaux, en particulier dans la lutte contre le harcèlement scolaire. À travers diverses formes d’expression artistique telles que la musique, la danse, le théâtre, la peinture ou l’écriture, il est possible de sensibiliser les jeunes à la problématique du harcèlement et de promouvoir des valeurs comme l’inclusion, le respect et l’empathie.
C’est le cas de la cité scolaire Henri Martin à Saint-Quentin (02), qui, grâce à ses options et spécialités artistiques (musique, arts plastiques, théâtre et audiovisuel), s’investit depuis plusieurs années dans des programmes de sensibilisation. Le projet “Dessine-moi un harcèlement” s’appuie sur la création d’une fresque dénonçant le harcèlement et encourageant les victimes à chercher du soutien.
Ainsi, 40 jeunes de seconde, inscrits en option arts plastiques, ont réalisé une fresque au cœur même du foyer des élèves. "C’est un support universel dans l’histoire de l’art. Et le fait de la réaliser ici, dans le foyer des élèves, un lieu de réunion pour les jeunes, permet à ce qu’elle soit vue par un maximum d’élèves de l’établissement", explique Thomas Fauquembergue, professeur d’arts plastiques à l’initiative du projet. "Le fait que la fresque soit située dans un lieu de détente pour les élèves suscite des sujets de discussion sur une thématique d’intérêt général", ajoute Jack Carter, un des élèves qui a contribué à la fresque.

"Je suis convaincue que l’art peut faire changer des sociétés"
La fresque, pensée en anamorphose*, met en scène un petit personnage : un bonhomme en pain d’épice qui représente le handicap. "Différentes techniques ont été utilisées : le pochoir, la peinture, l’aérosol et le dessin à main levée, explique l’artiste qui a accompagné les élèves. Ce projet positif, qui donne beaucoup de couleurs, avec de nombreux détails, a pour objectif de fédérer les élèves, les enseignants et le personnel autour de valeurs qui nous sont chères". Le professeur d’arts plastiques ajoute : "Et le pari est gagné, car nous avons eu beaucoup de retours positifs du personnel, des enseignants et des élèves".

Au-delà de sensibiliser au harcèlement scolaire, cette fresque met en lumière différentes injustices qui peuvent exister dans la société : les inégalités, la discrimination, le sexisme, le racisme… " Ce sont des sujets importants pour moi, commence par expliquer Lisa, une élève qui a participé au projet artistique. Je suis convaincue que l’art peut faire changer des sociétés. Nous l’avons vu à travers l’histoire, l’art est fait pour véhiculer des messages et faire réagir".
3018 : un numéro vert unique
Élèves, parents, professionnels, le 3018 est un numéro vert et une application mobile pour tout renseignement ou signalement. Ce numéro est gratuit, anonyme et confidentiel, disponible 7j/7, de 9h00 à 23h00.
Vous pouvez également joindre ce service par Tchat sur Messenger et WhatsApp, en ligne via le site web 3018.fr ou encore, via l'application mobile "3018". L'application te permettra d'échanger avec un professionnel sur ta situation, d'accéder à des fiches pratiques ainsi que de conserver des preuves du harcèlement dont vous êtes victime ou témoin (captures d'écran, photos, liens url…).
*L'anamorphose est un procédé mathématique qui s'apparente à une illusion d'optique. Utilisé depuis le XVe siècle dans la peinture, il consiste à déformer une image de manière à ce qu'elle apparaisse « normale » lorsqu'elle est observée depuis un point de vue précis ou à travers un miroir.
Ninon et Sibylle, engagées ambassadrices Phare au lycée
Au lycée Robert de Luzarches d'Amiens, dix élèves sont ambassadeurs Phares et forment un rempart contre le harcèlement scolaire. Parmi ces lycéens, Ninon et Sibylle ont choisi de se mettre au service des autres. Avec humanité, sourire et bienveillance.
Elles sont lycéennes, engagées depuis la classe de la 4e contre le harcèlement scolaire et fières ambassadrices du dispositif national de lutte contre le harcèlement à l’école, Phare. À 15 et 16 ans, Ninon et Sibylle, toutes deux élèves en 1re générale, multiplient les actions de sensibilisation et de prévention auprès des 1 110 élèves de l'établissement, portées par une conviction : le harcèlement se combat d'abord par la prévention.
"Nous avons toutes les deux choisi de devenir ambassadrices Phare, dans la continuité de notre engagement débuté au collège, avance Sibylle. Le harcèlement scolaire est une réalité et la meilleure façon de le combattre, de le faire connaître, c'est d'en parler. Sans arrêt."
Une présence visible dans tout l'établissement
Dès la rentrée, le réseau des ambassadeurs Phare s'est dévoilé, aux yeux de tous. Les portraits de chacun des lycéennes et lycéens inclus dans le dispositif ont été affichés dans les espaces de vie. "Facilement identifiés, on peut communiquer sereinement sur notre mission : nous sommes disponibles toute l'année pour aller au contact de nos camarades, prévenir, sensibiliser, expliquent les jeunes filles. Sessions d'information dans les classes, discussions informelles sur la réalité du harcèlement scolaire… C'est important que l'on puisse s'exprimer librement, sans crainte."
Au fil de l'année scolaire, les temps forts se succèdent. Pour la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, des rubans bleus fleurissent partout dans le lycée. Des instants de rencontres et d'échanges sont organisés plusieurs fois par trimestre. Une boîte à idées est aussi à la disposition de tous et garantit la confidentialité de potentielles alertes.

Une formation solide et un soutien constant
Devenir ambassadeur Phare ne s'improvise pas. "Nous avons suivi une formation de plusieurs heures, encadrée par l'équipe ressource d'adultes", précisent Ninon et Sibylle. Cette préparation leur permet de savoir réagir face aux signalements, toujours en lien étroit avec la direction, les conseillers principaux d'éducation et les assistants d'éducation.
Ce dialogue permanent avec l'équipe adulte est une force, que les lycéennes chérissent. "La direction peut nous interroger sur l'ambiance générale, se renseigner sur d'éventuelles difficultés, soulignent-elles. Ambassadrice Phare, c'est une mission qui nous permet de nous sentir utiles."
Des résultats encourageants
Si le harcèlement s'introduit dans les établissements scolaires et en ligne, il est au plus vite arrêté aux grilles du lycée Robert de Luzarches. Alors, efficace, le réseau des ambassadeurs Phare ? "En tout cas, nous n'avons été témoins d'aucun cas de harcèlement scolaire au sein de notre lycée, concluent les jeunes filles. Et si nous avons, à notre niveau, permis à chacun de vivre sa scolarité sereinement, c'est déjà une victoire !"
Lutte contre le harcèlement scolaire : une matinée pour sensibiliser
Ce mercredi 6 novembre, à Saint-Quentin, la Région Hauts-de-France a organisé ses premières assises pour lutter contre ce fléau qu’est le harcèlement scolaire.
Ce mercredi 6 novembre, la ville de Saint-Quentin (02) a accueilli les premières assises de la lutte contre le harcèlement scolaire en Hauts-de-France. Cet événement, organisé par la Région, dont son Président Xavier Bertrand à fait de ce fléau une grande cause, a rassemblé des professionnels de l’éducation, des associations, des élus et des familles, tous engagés dans la prévention et la prise en charge de ce fléau qui touche de nombreux jeunes.
Donner les clés pour bien agir
"Le harcèlement scolaire est un drame pour les familles, amis et communauté éducative. Il est le marqueur d’un échec collectif, introduit Xavier Bertrand. Ce ne sont pas seulement des mots et des actes isolés. Ce sont aussi des violences qui envahissent les pensées des victimes et qui peuvent mener à des résultats dramatiques". L’objectif de ces assises était clair : unir les forces régionales pour mieux prévenir le harcèlement et offrir un accompagnement adapté aux victimes.
Au programme, une conférence sur la méthode de préoccupation partagée (MPP) menée Jean-Pierre Bellon, professeur de philosophie, pionnier de la lutte contre le harcèlement scolaire, des tables rondes et des ateliers ont permis aux participants d’échanger sur des solutions concrètes pour lutter contre le harcèlement sous toutes ses formes, qu'il soit physique, verbal ou en ligne. Les témoignages émouvants de jeunes victimes ont souligné l'urgence d'agir collectivement pour créer un environnement scolaire bienveillant et sécurisant.
Faire du lycée un espace serein pour les élèves
Cette journée marque le début d’une mobilisation régionale renforcée pour protéger les élèves, sensibiliser les communautés éducatives, et rappeler que chacun a un rôle à jouer pour faire reculer le harcèlement scolaire en Hauts-de-France. "Chacun et chacune d'entre vous a le droit à une scolarité sereine, d'où notre engagement collectif. Nous souhaitons faire du lycée de demain, un lycée serein pour l'ensemble des élèves", affirme Anne-Sophie Fontaine, conseillère régionale déléguée aux "équipements éducatifs".
Retrouvez le replay des assises
3018 : un numéro vert unique
Élèves, parents, professionnels, le 3018 est un numéro vert et une application mobile pour tout renseignement ou signalement. Ce numéro est gratuit, anonyme et confidentiel disponible 7j/7, de 9h00 à 23h00.
Vous pouvez également joindre ce service par Tchat sur Messenger et WhatsApp, en ligne via le site web 3018.fr ou encore, via l'application mobile "3018". L'application te permettra d'échanger avec un professionnel sur ta situation, d'accéder à des fiches pratiques ainsi que de conserver des preuves du harcèlement dont vous êtes victime ou témoin (captures d'écran, photos, liens url…).
Lutte contre le harcèlement scolaire : mise en place d’une cellule d’intervention rapide dans la Somme
La Région Hauts-de-France, sous l’impulsion de son président, Xavier Bertrand, renforce son engagement contre le harcèlement scolaire en soutenant la création d’une cellule d’intervention rapide dans les collèges et lycées de la Somme.
Dans le cadre d’une convention signée ce mercredi 6 novembre, ce dispositif unique en France permet d’apporter des réponses immédiates et adaptées aux situations de harcèlement dans les établissements scolaires du département.
Un dispositif d’intervention pour protéger et agir
Face à l'urgence et à la gravité de certaines situations de harcèlement scolaire, cette cellule réunit plusieurs acteurs spécialisés pour une prise en charge complète et multidisciplinaire. Composée d’un délégué du Procureur, d’un professionnel du Département et de personnels de l’Éducation nationale, cette équipe se mobilise pour :
- Mettre fin au harcèlement identifié : ceci en collaborant avec l’élève mis en cause et ses responsables légaux. L’équipe agit pour résoudre rapidement les situations de conflit et de harcèlement, pour assurer un retour à un environnement sécurisé pour tous.
- Protéger et accompagner les victimes : une prise en charge psychologique est mise en place pour les élèves victimes, afin de leur offrir le soutien nécessaire pour surmonter cette épreuve.
- Coordonner une réponse éducative et pluridisciplinaire : au-delà de la réponse juridique, le dispositif favorise également une démarche éducative et de suivi scolaire, pour permettre une action globale et préventive.
Un modèle d'intervention inspirant pour d’autres territoires
Cette cellule d’intervention rapide représente une avancée majeure dans le combat contre le harcèlement scolaire. En combinant réponse judiciaire, soutien psychologique et action éducative, le dispositif mis en place dans la Somme incarne l’engagement fort de la Région et pourrait inspirer d’autres territoires, en Hauts-de-France, mais aussi au niveau national.
Harcèlement scolaire : de quoi parlons-nous ?
Le harcèlement scolaire se caractérise par des violences, peu visibles, qui peuvent être physiques, verbales et psychologiques, destinées à blesser. Ces violences ont des conséquences psychiques, qui peuvent mener à des situations dramatiques, chez l’adolescent qui en est victime.
Avec le développement des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, le harcèlement ne s’arrête plus aux grilles de l’école. On parle alors de cyberharcèlement. En France, un enfant sur dix a déjà subit du harcèlement scolaire. Face à cette situation alarmante, le harcèlement scolaire est devenu une préoccupation majeure des pouvoirs publics.
Lycée : la Région agit contre le harcèlement scolaire
Afin d’agir contre le harcèlement scolaire, la Région lance un appel à manifestation d’intérêt à destination des établissements des Hauts-de-France. La Région, proche de sa jeunesse, a à cœur de soutenir les actions réalisées dans les établissements pour lutter contre ce phénomène qui prend de l’ampleur, et qui a de graves conséquences multiples chez les adolescents qui en sont la cible.
Le harcèlement scolaire se caractérise par des violences, peu visibles, qui peuvent être physiques, verbales et psychologiques, destinées à blesser. Ces violences ont des conséquences psychiques, qui peuvent mener à des situations dramatiques, chez l’adolescent qui en est victime.
Avec le développement des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, le harcèlement ne s’arrête plus aux grilles de l’école. On parle alors de cyberharcèlement. En France, un enfant sur dix a déjà subit du harcèlement scolaire. Face à cette situation alarmante, le harcèlement scolaire est devenu une préoccupation majeure des pouvoirs publics.
La Région lance un appel à manifestation d’intérêt à destination des lycées
Pour toutes ces raisons, la Région lance un appel à manifestation d’intérêt à destination des lycées publics et privés sous contrat d’association avec l’État. Ceci afin de soutenir les actions réalisées dans les établissements qui s’impliquent dans la lutte contre le harcèlement scolaire de manière innovante. Ce dispositif permet de bénéficier d’un soutien financier supplémentaire de la Région, de 2 000€ maximum, ne pouvant pas dépasser 80% du coût total pour les actions en cours ou à venir.
Les dépenses éligibles concernent :
- Les frais de transports et les frais liés au déplacement des élèves dans le cadre du projet ;
- La rémunération d'un intervenant non subventionné par la Région dans le cadre d'un autre appel à projets ou d'une délibération ;
- Les petites fournitures.
L'aide s'appliquera à des dépenses réalisées au titre de l'année scolaire 2023/2024, et sera versée en une fois sur présentation d'un état récapitulatif des dépenses et d'un bilan qualitatif.
Pour bénéficier de la subvention
Pour bénéficier de cette aide régionale, un dossier de candidature comportant une fiche de présentation du projet et un budget prévisionnel sera demandé. Il devra être envoyé à l’adresse mail suivante : ddpe.actioneducative@hautsdefrance.fr, au plus tard le 31 décembre 2023.
Une attention particulière sera apportée aux projets qui mobilisent les élèves et la communauté éducative autour de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, qui se déroulera le 9 novembre 2023, ainsi qu'aux établissements qui participent au concours académique "Non au harcèlement".
Plus d’informations sur : https://guide-aides.hautsdefrance.fr/dispositif1004
Une Région pleinement investie
En complément des actions déjà mises en place par l’Éducation Nationale et par la Région dans le cadre de l’ENT, les élus régionaux ont adopté à l’unanimité, lors de la séance plénière du 22 juin 2023, une motion proposant de mettre en place :
- Un plan régional ambitieux, organisé et généralisé d’évaluation et de lutte contre le harcèlement et les violences scolaires ;
- La mise en place d’un groupe de travail associé au CESER, aux Départements, Rectorats, DRAAF(Direction Régionale de l'Alimentation, l'Agriculture et de la Forêt), les fédérations des établissements privés sous contrat, et les représentants des familles ;
- L’organisation d’Assises régionales contre le harcèlement scolaire, en lien avec les élus des conseils régionaux et départementaux des jeunes, voire même avec les jeunes qui siègent en CAVL (Conseil Académique de la Vie Lycéenne) ;
- Des actions de sensibilisation et de formation des agents des collectivités sur la base du volontariat ;
- L’organisation d’une journée d’actions lors de la journée nationale de lutte contre le harcèlement en novembre ;
- La mise en place d’une campagne de communication.
Une journée de sensibilisation à Saint-Quentin
Le 9 novembre, c'était la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. En partenariat avec la ville de Saint-Quentin, la Région a lancé une journée complète de sensibilisation à destination des lycéens, mais aussi des collégiens et des habitants de la ville.









