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Article publié le 03/05/2019
Mis à jour le 01/10/2020

Une nouvelle page pour Ascoval et ses 270 salariés

© Ascoval - DR

Le tribunal de grande instance de Strasbourg a validé, le 2 mai 2019, la reprise d'Ascoval par le groupe britannique British Steel. Les 270 salariés de l'aciérie de Saint-Saulve (59), soutenus depuis des mois par la Région, sont sauvés.

Grand ouf de soulagement pour les 270 salariés d'Ascoval, et pour toute la filière industrielle de l'acier en Hauts-de-France. Après de nombreux rebondissements, l'aciérie de Saint-Saulve passera bien à partir du 15 mai 2019 sous le giron du groupe britannique Bristish Steel. Le tribunal de grande instance de Strasbourg, chargé de consulter l'offre de reprise industrielle de l'usine nordiste, a validé le projet.

"C’est au courage des salariés d’Ascoval que nous devons cette décision, a rappelé Xavier Bertrand, en relation depuis des mois avec les 270 salariés qui font vivre le site de Saint-Saulve. La filière de l'acier continuera à vivre dans les Hauts-de-France grâce à ces femmes et ces hommes."

Fleuron de l'industrie des Hauts-de-France

L'aciérie de Saint-Saulve a été créée en 1975. L'usine, qui emploie 270 salariés hautement qualifiés, a bénéficié de plusieurs investissements depuis 2017. Aujourd'hui, le site d'Ascoval est l'un des plus modernes du secteur en Europe. L'expertise de ses ouvriers permet de répondre à des commandes très techniques, et produit de nouvelles nuances d'aciers spéciaux.

La maîtrise des salariés d'Ascoval se devait perdurer en Hauts-de-France. Voilà pourquoi, depuis l'annonce du groupe Vallourec de sa volonté de fermer l'aciérie, les collectivités et leurs élus ont multiplié les appels pour sauver les salariés et garder le savoir-faire des salariés d'Ascoval en Hauts-de-France.

270 emplois maintenus, montée en puissance de l'usine

La reprise du site de Saint-Saulve va permettre de préserver les 270 emplois d'Ascoval, mais aussi de garantir le maintien du millier d'emplois indirects que génère l'aciérie en Hauts-de-France.

Au-delà du projet de reprise d'Ascoval soutenu à hauteur de 12 millions d'euros par la Région, British Steel souhaite augmenter la cadence sur le site de Saint-Saulve pour atteindre prochainement la capacité maximale de production de l’usine. Dans un communiqué, le groupe britannique a vanté "la modernité des équipements de l'aciérie". Autres atouts mis en avant pour pousser l'investisseur à faire le choix des Hauts-de-France : "l'emplacement stratégique qui facilite l'interaction avec les marchés européens" et "les qualités environnementales et économiques" de l'aciérie.