Biodiversité : les Hauts-de-France fédérateurs
La Région se transforme en rassemblant un maximum d’acteurs, publics et privés, autour de la sauvegarde d’une biodiversité en danger.
Réduire l’impact des sécheresses ou des inondations en renaturant partout où c’est possible, freiner les disparitions d’espèces de la faune et la flore, impliquer le plus largement possible : tels sont les défis pris à bras-le-corps par l’Agence régionale de la biodiversité.
Un collectif pour sauver la nature
Née en 2022, celle-ci regroupe tout un collectif d’acteurs parmi lesquels l’État et la Région sont fondateurs (*). "Le maître-mot, c’est de faire ensemble. La Région Hauts-de-France a cette volonté de fédérer pour qu’en mutualisant les moyens humains et financiers, en jouant notre rôle sur l’aménagement du territoire, dans le respect de chacun, on puisse stopper le recul de notre biodiversité", commente Jean-Michel Taccoen, conseiller régional et président du Comité de pilotage de l’ARB.
La pluralité des paysages, la grande variété du milieu naturel, l’articulation et l’équilibre entre espaces agricoles et zones artificialisées doivent être valorisés, en s’appuyant sur une large collecte de données. Ce, afin de mieux répondre aux aléas climatiques et inverser la tendance en Hauts-de-France où le tiers de l’avifaune est menacé et ¾ des espèces agricoles sont en déclin.
Soutenir les actions locales
Continuités écologiques, aires protégées, plans de gestion contre l’invasion d’espèces exotiques envahissantes, plantation de haies ou préservation de zones humides : voilà autant d’idées susceptibles de restaurer une biodiversité de qualité, qui offrira aussi de meilleures armes pour lutter contre les phénomènes de sécheresses ou à l’inverse d’inondations, qui ont tous deux frappé les Hauts-de-France ces dernières années.
Au-delà de la mobilisation des acteurs publics, l’Agence a aussi vocation à impliquer les entreprises, le monde agricole, le grand public en général, sur des actions qui peuvent être menées et financées localement, comme elle le fait déjà notamment au travers de la sensibilisation des publics scolaires.
