Mis à jour le 01/10/2020
Un Mardi de l’économie sur la “voiture du futur “
Des véhicules moins gourmands en énergie, moins polluants, connectés et complètement autonomes. Ce mardi 22 mars, à la Comédie de Picardie à Amiens, les intervenants du Mardi de l'économie débattront sur la "voiture du futur ".
Pour aborder le thème de la "voiture du futur ", les acteurs du Mardi de l’économie ne présenteront pas de nouvelle K2000, au regret des fans de Knight Rider. Ils exposeront à la place, la dernière voiture électrique de la marque au lion. Son nom : la Peugeot iOn.
Première caractéristique phare qui ne serait pas sans rappeler K.I.T.T. de K2000 : le copilotage. "Dans le futur, il y aura trois modes de conduite : le mode manuel classique, comme actuellement, le mode 100% autonome et le mode délégation-partenaire de conduite. Une révolution !", affirme Philippe Bonnifait, professeur à l’Université de Technologie de Compiègne.
L’usage de la "voiture du futur" sera donc tout autre. Et avec la transformation du volant en joystick, conduire deviendra presque un jeu d’enfant. Mais l’intervention humaine restera nécessaire. Le professeur indique qu’ "abandonner définitivement le volant c’est laisser au robot le contrôle total et ça, ce n’est pas souhaitable". L’homme de 2050 devra donc toujours être supérieur à la machine, même si celle-ci améliorera son quotidien.
Des véhicules intelligents pour tous
Autres innovations sous le capot de la "voiture du futur" : un confort optimisé, une sécurité maximale, des matériaux plus légers et une connectivité du véhicule totale. Deux types sont à considérer pour l’évolution du projet : la voiture passion et la voiture raison.
"La voiture passion vise la voiture de luxe et la voiture raison reflète une voiture plutôt électrique, non-polluante. Et pour développer l’usine du futur, il faut être adaptable et donc envisager des véhicules prémium du futur", déclare Luc Messein, délégué général de l’Association régionale de l’industrie automobile Nord Pas de Calais - Picardie.
La nouvelle grande région, forte de son industrie automobile, devra intégrer deux données pour conserver son développement à l’international. "Il faudra prendre en compte l’évolution démographique et la volonté des personnes d’associer le design - diversité de types de carrosserie - à la volonté de conduire un véhicule non-polluant", ajoute Luc Messein.
Le défi est donc de taille pour la Région Hauts-de-France mais loin d’être irréalisable. À peine annoncé, le projet de la "voiture du futur "démarre sur les chapeaux de roues et pourrait bien représenter le moteur de l’industrie de demain.