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Article publié le 14/05/2018
Mis à jour le 01/10/2020

Rénover l’habitat : une priorité pour les Hauts-de-France

La Région propose une aide complémentaire aux dispositifs existants et valide un Plan régional ambitieux avec l’Etat et l’ADEME pour faciliter les rénovations… et créer de l’emploi dans le BTP.

Dans les Hauts-de-France, près de 70 % des logements construits avant 1990 sont mal isolés. L’enjeu est particulièrement sensible dans la région.

Le maquis des aides existantes

Pour financer les travaux de rénovation, un grand nombre d’aides existent déjà. Celles-ci varient selon le type de bâtiment (co-propriété, maison individuelle, logement social…), la nature des travaux, leur montant ou encore la situation sociale des demandeurs.

La Région a d’ailleurs lancé un dispositif expérimental, doté de 4,7 millions d’euros et destiné aux propriétaires modestes et très modestes. Mais tous les acteurs s’accordent à dire que cette multiplicité des offres (parfois cumulables) rend l’ensemble peu lisible.

L’objectif du guichet unique

Le PREE, Plan régional d’efficacité énergétique co-signé le 23 avril 2018 par la Région, l’Etat et l’ADEME, vise justement à simplifier l’accès aux aides existantes par la création d’un guichet unique.

Les Hauts-de-France sont la 1ère région à s’engager sur ce terrain après l’Île-de-France. Des groupes de travail seront mis en place en septembre 2018. Il faudra 6 à 9 mois pour parvenir à une harmonisation des acteurs. Des relais d’information territoriaux (à l’échelle des intercommunalités) devront voir le jour.

Réduire sa facture, soutenir le BTP et… préserver la planète

Encourager les particuliers à effectuer ces travaux possède des intérêts multiples :

  • réduire sa facture énergétique
  • améliorer la qualité de l’air intérieur
  • lutter contre le réchauffement climatique en réduisant les gaz à effet de serre
  • économiquement, la Région y voit aussi l’intérêt d’encourager l’emploi dans le secteur du BTP avec les travaux engendrés. 10 000 emplois supplémentaires sont attendus à l’horizon 2030. Le SRADDET ambitionne 60 000 rénovations par an. Les entreprises y gagneront également avec une montée en compétence des salariés qui, selon le type de travaux à réaliser, devront être formés à des techniques spécifiques et éco-matériaux.