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Article publié le 15/05/2019
Mis à jour le 01/10/2020

Proch’Orientation, pour aider les jeunes à s’orienter

Proch’Orientation : un outil simple, gratuit, qui permet aux jeunes de rencontrer des professionnels pour faire les bons choix d’orientation !

"Comment avez-vous choisi votre orientation ?" La question posée à différentes classes de lycéens et collégiens à Valenciennes, Amiens, Beuvry, Lille ou Beauvais, pourrait surprendre. Pourtant, elle mérite d'être posée, tant l'orientation est capitale dans la construction d'une vie pour les jeunes. " Si vous n'avez pas de carnet d'adresses ou de parents qui font jouer leurs relations, c'est vraiment très compliqué pour vous de vous orienter, avance Manoëlle Martin. La vice-présidente de la Région en charge des lycées profite de la Semaine de l'orientation et de l’apprentissage, pour informer les jeunes sur un nouveau dispositif mis en place pour les aider dans leur formation : Proch'Orientation.

"Qui sait exactement le métier qu’il exercera plus tard ? Qui se pose encore des questions ? Combien on gagne ?, abonde Xavier Bertrand à l’assemblée des lycéens présents. Vous êtes plus de 370 000 dans la région à vous poser des questions d’orientation. Si vos parents connaissent du monde, vous pouvez trouver un stage ou découvrir des métiers facilement. Si vos parents n’ont pas un bon carnet d’adresses, c’est le parcours du combattant. On crée Proch’Orientation pour que tout le monde ait les mêmes chances d’exercer le métier qui lui plaît."

Des ambassadeurs des métiers face aux jeunes

Déjà 700 ambassadeurs des métiers mobilisés ! Proch'Orientation, qui permet aux professionnels de révéler les facettes de leur métier aux jeunes fait des émules. Pendant la Semaine de l'orientation et de l’apprentissage, plusieurs ambassadeurs se relayent pour présenter l'outil, répondre aux questions, faire toute la lumière sur leur carrière. "Cette semaine, on fait un test grandeur nature, continue Xavier Bertrand. Les professionnels sont là pour répondre à toutes vos questions. Si c’est utile, nous généraliserons cette pratique à tous les lycées et collèges des Hauts-de-France."

Parmi les ambassadeurs présents, Olivier Remoissonnet fait à la fois la promotion de son activité et encourage les lycéens à pousser la porte de son entreprise. Devant les jeunes, le directeur général de La Brosserie Française expose son quotidien, les projets menés avec ses équipes, les perspectives de recrutements. Forcément, son profil attire et les questions fusent naturellement. "Combien ça gagne, un PDG ?" ; "Quelles études avez-vous suivi ?" ; "Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui veut monter sa boîte ?". Pendant vingt minutes, l'entrepreneur joue le jeu et répond avec franchise aux interrogations soulevées. "Soyez curieux, ne soyez pas passifs et osez poser des questions !", continue le dernier fabricant de brosses à dents "made in" France.

"À votre âge, je ne savais pas du tout ce que je voulais faire, révèle de son côté Fabien Degand concessionnaire automobile et président du CNPA (Centre national des professions de l’automobile) en Hauts-de-France. Mes parents ne m’ont pas influencé et ils ont eu raison. C’est à vous de choisir !". "L’important, c’est de trouver le métier qui vous intéresse, tant que vous êtes passionné par votre métier, vous serez épanoui, confirme Fabrice Larue, entrepreneur dans le secteur des médias et de la communication et président de la société FLCP.

Une vraie plus-value pour les jeunes

"Cet outil sera forcément une plus-value pour les 3e, qui ont forcément des premiers choix d'orientation à faire, en lien avec leur stage de découverte, révèle un professeur attentif à la présentation de Proch'Orientation au lycée Paul Langevin de Beauvais. Pour les classes de Terminale, Proch'Orientation pourra clairement leur permettre de confirmer la filière qu'ils ont privilégiée."

"Notre ambition est que le dispositif soit efficace, pour toucher un maximum de jeunes, conclut Xavier Bertrand. Un carrefour des métiers est une bonne formule mais demande d'organiser un déplacement en bus pour les élèves, et donc un coût pour les établissements. Ici, ce sont les professionnels qui se déplacent. Et si un jeune des Hauts-de-France trouve sa voie grâce à Proch’Orientation, nous aurons réussi."