Mis à jour le 18/04/2018
Pôle IAR, accélérateur d’innovations vertes
Industries et Agro-Ressources (IAR), le Pôle de la bioéconomie en France, associe plus de 200 acteurs de l'économie de France. Son objectif : valoriser toutes les composantes des plantes, et leurs sous-produits, à des fins industrielles, et dans un souci de développement durable.
Il est considéré comme l'un des pôles de compétitivité les plus performants performants. Né en 2005, le pôle Industries et Agro-Ressources (IAR) est le pôle de la bioéconomie en France. Il fédère de nombreux membres autour d’une stratégie commune de développement : remplacer les matières premières issues de la pétrochimie par des produits issus du végétal local. Un véritable atout pour la région en termes d’emploi, de rayonnement en Europe et de développement durable.
Le pôle IAR, usine à projets
Véritable usine à projets, le pôle IAR labellise des projets d’innovation végétale, en bioénergies, agromatériaux, ingrédients et biomolécules, Leader national en chimie du végétal, le pôle IAR à vocation mondiale est en train de le devenir au niveau européen, avec des espoirs de développement ultérieur importants.
Quatre domaines d’action définissent l'ambition du pôle :
- les bioénergies,
- les biomatériaux
- les biomolécules
- les ingrédients alimentaires
La stratégie du pôle est de réunir les compétences et les technologies d’extraction, de transformation et de formulation des composants de la biomasse. L'idée est de rendre possible la réalisation de toutes les étapes, du laboratoire au développement industriel, d’un projet innovant inscrit dans une perspective de développement durable.
Des plateformes de recherche par filières
Le pôle a permis l’émergence de plateformes de recherche par grandes filières(Compiègne pour la valorisation des huiles, Amiens pour la chimie des protéines et les agromatériaux, Troyes dpour les fibres végétales...).
Ces plateformes accélèrent l’utilisation de technologies innovantes dans les entreprises et permettent le développement de bioraffineries territorialisées mixtes. Objectif : valoriser toutes les composantes des végétaux produits localement en produits alimentaires ou non alimentaires. Ainsi, dans les huileries, sucreries, amidonneries, les co-produits de l’huile, du sucre ou de l’amidon servent à fabriquer des molécules à haute valeur ajoutée, pas nécessairement alimentaires. Elles sont utilisées dans la pharmacie, la cosmétique ou la chimie verte, avec une plus-value à la clé et l’absence de déchets. De quoi répondre aux défis mondiaux alimentaires, énergétiques et de changement climatique, en favorisant l’emploi local.
IAR en images
Yvon Le Hénaff, président d'IAR, explique l'action du Pôle de la Bioéconomie.