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Article publié le 31/10/2018
Mis à jour le 01/10/2020

Des jardins de la paix pour ne jamais oublier

Réalisés par des artistes originaires des nations qui ont combattu en Hauts-de-France durant la Première Guerre mondiale, 15 "Jardins de la paix" voient le jour à proximité des hauts lieux de souvenir.

Ne jamais oublier. Meurtris au plus profond de chacun de ses territoires par la brutalité des deux guerres mondiales, les Hauts-de-France ont choisi d’affirmer leur résilience et le devoir de mémoire dans l’art paysager.

La Région a ainsi demandé à des artistes contemporains originaires de toutes les nations qui y ont combattu en 1914-1918 de réaliser 15 "Jardins de la paix", à proximité des grands lieux de souvenir.

Une nouvelle approche du devoir de mémoire

Une belle idée qui, mêlant intimement art, histoire, culture, environnement, architecture et écosystèmes, projette le devoir de mémoire dans une perspective contemporaine fondée sur des valeurs positives et humanistes.

Le projet s’insère par ailleurs dans une démarche plus globale pour le tourisme de mémoire en créant un nouveau circuit mémoriel même d’intéresser les nouvelles générations en marge des hauts lieux existants.

Où se recueillir sur les Jardins de la paix ?

  • à Fromelles : jardin australien, réalisation courant 2019
  • au Quesnoy : jardin néo-zélandais, jardin portugais et jardin belge
  • à Vimy : jardin canadien
  • à Notre-Dame-de-Lorette : jardin français
  • à Neuville-Saint-Vaast : jardin tchèque et slovaque, réalisation 2018 et 2019
  • à Arras : jardin écossais
  • à Thiepval : jardin anglais et jardin gallois
  • à Péronne : jardin irlandais
  • à Craonne, sur le Chemin des dames : jardin allemand, jardin italien, jardin marocain
  • à la Clairière de l’Armistice en forêt de Compiègne : jardin franco-allemand
  • à Passchendaele en Belgique : jardin français, réalisation 2018 et 2019