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Article publié le 09/09/2016
Mis à jour le 01/10/2020

Martin Farineaux : “Mon handicap est une force”

Martin Farineaux

Le paracanoë intègre pour la 1ère fois les Jeux paralympiques. Le kayakiste lillois compte bien suivre l'exemple de Maxime Beaumont, médaillé d'argent aux Jeux olympiques, et ainsi monter sur le premier podium de la discipline.


Martin FarineauxMARTIN FARINEAUX STUDIO 2 copie

  • Kayak handisport
  • Né le 13 août 1981, à Lille
  • Club : Canoë Club Lillois
  • Palmarès : vice-champion du monde 2010 de course en ligne

Mon meilleur souvenir de sportif

La saison 1998, quand j’intègre l’équipe de France junior. Pour un sportif paralympique, c’est une reconnaissance inestimable : je suis au même niveau que les valides, malgré mon handicap.

Mon ambition pour Rio

Je vais au bout du monde pour la gagne, clairement. Aux derniers championnats d’Europe, la compétition la plus relevée de l’année, je suis monté sur la troisième marche du podium. Je peux faire mieux, c’est l’objectif.

Ma préparation

Tout se joue au détail, au millimètre près. Deux heures avant la course, j’ai une routine très précise : l’échauffement, la gestuelle, la préparation mentale… Quinze minutes avant de démarrer, je suis prêt et je sais parfaitement ce que je vais faire. Au moment de la mise à l’eau, je suis au maximum de ma concentration. Je suis sur une autre planète, prêt à en découdre.

Mes modèles

Dans mon sport, Maxime Beaumont. C’est un exemple, un homme et un sportif en or. Dans le sport en général, Teddy Riner. J’ai eu la chance de le rencontrer, il est vraiment hors normes !

MARTIN FARINEAUX STUDIO 1 copie

Mon “déclic”

Le jour où je me suis mesuré avec les valides, en 1998. C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte que mon handicap était une force, que j’étais aussi fort que mes camarades.

Mon objet fétiche

Mon shorty, que je porte à chaque compétition depuis mes débuts, il y a 19 ans ! Il est un peu usé, mais j’y tiens.

Mon lieu de prédilection

Ma maison, entouré des miens. C’est pour ma famille, pour ma femme, que je me lève chaque matin pour partir à l’entraînement. Je veux les rendre fiers.