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Article publié le 21/06/2017
Mis à jour le 01/10/2020

Martin Farineaux, une reconversion sportive réussie

La Région Hauts-de-France et le groupe Humanis avaient signé une convention pour la reconversion des sportifs de haut niveau. Opération gagnante pour le céiste lillois Martin Farineaux.

On l’avait suivi, à l’été 2016, lors des Jeux paralympiques de Rio, au Brésil. Sa spécialité ? Le canoë-kayak (c’est la première fois que le paracanoë intégrait les Jeux paralympiques) et il avait alors atteint les finales. Depuis, Martin Farineaux a pris du recul sur sa discipline pour engager sa reconversion professionnelle.

Retraite en 2020, après les Jeux de Tokyo ?

A bientôt 36 ans, Martin Farineaux n’en a pas tout à fait fini avec le sport : toujours compétitif, il continue à s’entraîner deux fois par jour "avec pour objectif les Jeux de Tokyo", en 2020. D’ici là se profilent nombre d’épreuves au calendrier international, comme les championnats d’Europe mi-juillet et les championnats du monde fin août, ou encore les manches de coupe du monde auxquelles le sportif entend bien concourir.

Mais Martin est bien conscient que "la fin d’une carrière sportive, même si entre nous on n’en parle jamais, c’est comme la retraite : il faut bien la préparer en amont. J’ai vu des sportifs 'plonger' faute de ne pas l’avoir anticipée. Aujourd’hui, côté sportif je pense donc année après année, et je mets toutes les chances de mon côté pour me structurer professionnellement."

Novembre 2016 : la Région Hauts-de-France et le groupe Humanis ont signé une convention de partenariat en faveur de la reconversion des sportifs de haut-niveau. Une promesse de nouvelle vie, prise par le Lillois qui s’est engagé dans la dynamique.

Un CDD pour commencer

Et il a manifestement bien fait ! "Dans un premier temps, j’ai bénéficié d’un travail de remobilisation. J’ai été aidé pour remettre à jour mon CV, mais j’ai pu également mener un travail pour reprendre confiance en moi" explique-t-il, après avoir vécu une expérience mitigée.

Plus concrètement encore, Martin a pu saisir une opportunité : "grâce à un surcroît d’activité au sein du groupe, Humanis a pu me faire la proposition d'un CDD de cinq mois. J’ai commencé le 1er juin : je m’occupe de questions de logistique, de gestion d’achats et de commandes... Les conditions me conviennent et ça correspond complètement à mon profil."

Ses journées passent donc au rythme d’un entraînement à 7h du matin, de la journée de travail, suivie d’un autre entraînement en fin de journée. Il y a aussi la vie de famille. "Tout cela est chargé mais je ne me vois pas arrêter le sport de toutes façons. Et ça me permet d’avoir une vie équilibrée à tous les niveaux."