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Article publié le 05/11/2018
Mis à jour le 01/10/2020

La Région aux côtés des pêcheurs contre la pêche électrique

La Région aux côtés des pêcheurs

Le 16 janvier dernier, le Parlement européen votait en faveur de l’interdiction du recours à la pêche électrique dans les eaux européennes.

La Région Hauts-de-France et ses élus sont particulièrement mobilisés, aux côtés des pêcheurs notamment  fileyeurs,  pour  affirmer son  opposition  à cette pratique néfaste  tant  pour  la ressource halieutique que pour l’économie régionale.

Alors que les discussions au niveau de l’Union européenne s’enlisent, nous soutenons la manifestation des pêcheurs de la Région Hauts-de-France ce samedi 3 novembre à Boulogne-sur-Mer et interpellons une nouvelle fois  le  gouvernement  pour  faire  en  sorte  que  le  Conseil des  Ministres européens  en  charge  de  la  pêche (AGRIPECHE) confirme la position du Parlement européen (courriers du 14 juin 2018 adressés au Ministre de l’agriculture et de la pêche et au Ministre de la transition écologique et solidaire) et permette l’adoption du nouveau Règlement communautaire interdisant formellement la pêche électrique.

Les  délais  sont  très  courts  avant  les  élections   européennes  du  26  mai  prochain  et le  trilogue  doit impérativement parvenir à un accord sous la présidence du Conseil actuellement assumée par l’Autriche ou sous la suivante qui sera assumée par la Roumanie.

Nous alertons à nouveau le gouvernement sur les enjeux des présidences tournantes du Conseil qui géreront les négociations du budget 2021-2027 : il serait inacceptable que nos partenaires Néerlandais conditionnement leur ralliement au compromis financier, en contrepartie d’une non adoption du Règlement comprenant l’interdisant de la pêche électrique.

La France doit s’engager concrètement pour faire accélérer la procédure d’adoption du Règlement au Conseil des ministres « AGRIPECHE ». Ne pas agir consisterait à cautionner une manœuvre institutionnelle visant à faire discrètement enterrer le projet d’interdiction. Cela constituerait aussi un désaveu pour le Parlement européen et la démocratie européenne, à l’approche d’une échéance cruciale pour celle-ci.