Mis à jour le 01/10/2020
Juliette Watine : “Rester bien dans ma bulle”
Dans les vestiaires, les écouteurs vissés sur les oreilles, Juliette Watine aura besoin de concentration pour aborder cette belle compétition. Face aux meilleures joueuses du monde, toutes professionnelles, les Françaises auront fort à faire !
Juliette Watine
- Basket fauteuil
- Née le 13 juin 1988, à Roubaix
- Club : Lille Université Club Basket Fauteuil
- Palmarès : 4e aux championnats d’Europe 2015, 8e aux championnats du monde 2014
Mon meilleur souvenir de sportive
C’était en août 2015, à l’issue des championnats d’Europe. Notre parcours nous a permis d’être sélectionnées pour les Jeux Paralympiques de Rio : c’est la première fois que l’équipe de France se qualifie pour deux olympiades successives.
Mon ambition pour Rio
Faire mieux qu’aux derniers championnats du monde, où nous avons fini à la huitième place. C’était déjà un vrai exploit, vu que les meilleures joueuses mondiales sont professionnelles. En France, nous sommes amatrices, nous sommes nombreuses à exercer un métier à côté.
Ma préparation
Dans le vestiaire, on a chacune notre façon de nous motiver, dans nous mettre dans l’ambiance. Avant un match, j’aime bien prendre le temps de me faire masser par le kiné de l’équipe. Mes muscles bien échauffés, je suis prête pour l’action.
Mes modèles
Céline Dumerc, la meneuse de l’équipe de France de basketball féminin. Elle a réussi le tour de force de sortir son sport de l’anonymat. Elle mérite de repartir de Rio avec une médaille autour du cou.
Mon “déclic”
Le jour où l’équipe de France de Basket fauteuil m’a convoquée pour mon premier match international, en 2014. C’était pour participer aux championnats du monde. J’ai su tout de suite que je voulais continuer.
Mon objet fétiche
Mes écouteurs, qui me suivent lors de chaque compétition. Dans le vestiaire, j’écoute de la musique pour ne pas être déconcentrée, pour rester bien dans ma bulle.
Mon lieu de prédilection
Saint-Cast-le-Guildo, en Bretagne. C’est le lieu de mes vacances, au bord de la mer, au calme. Je m’y sens vraiment bien.