Mis à jour le 01/10/2020
Rio 2016 – Jérémy Stravius : “J’aime le stress, la pression qui monte”
On ne compte plus les médailles de Jérémy Stravius depuis le début de sa carrière. De l'or, il en a déjà eu, y compris aux JO de Londres, en 2012. Son objectif à Rio : aller le plus loin possible dans chacune des épreuves.
- Natation 100 m et 200 m nage libre, 100 m papillon, relais
- Né le 14 juillet 1988, à Abbeville
- Club : Amiens Métropole Natation
- Palmarès : champion olympique, quadruple champion du monde, 11 médailles d’or en championnats d’Europe, 14 en championnats de France
Mon meilleur souvenir de sportif
La finale du relais 4x100 m aux championnats du monde de Barcelone, en 2013. Ce n’était pas très bien engagé pour nous mais au fil des prises de relais, on revient très fort. À la fin, je touche en premier, juste devant les États-Unis et la Russie. La France devient championne du monde.
Mon ambition pour Rio
Aller le plus loin possible dans chacune des épreuves. Je suis engagé sur trois courses individuelles et au moins deux relais. Il faudra passer les étapes, les unes après les autres.
Ma préparation
Il y a plein de petits réglages, pour me mettre dans les conditions optimales avant de nager. Je mets toujours mes lunettes avant de placer le bonnet, jamais l’inverse. Puis je règle parfaitement mon maillot. Je suis prêt.
Mes modèles
En natation, l’Australien Ian Thorpe et le Russe Alexander Popov. Dans le sport en général, Usain Bolt. Il enchaîne les résultats extraordinaires et dégage toujours une sérénité hors du commun. Il est vraiment impressionnant.
Mon “déclic”
En 2007, lorsque j’ai intégré le Pôle natation d’Amiens. Dans ma tête, il y a eu le déclic : à ce moment-là, je décidais de privilégier le sport de très haut niveau aux études et à tout le reste. Deux ans après, j’intégrais l’équipe de France.
Mon objet fétiche
Je commence chaque compétition avec une paire de lunettes neuve. Et elle me suit, de la première à la dernière course. Celle de Rio est déjà prête.
Mon lieu de prédilection
Les abords d’une piscine, quelques instants avant une finale. J’aime le stress, la pression qui monte en chambre d’appel ou au moment de la présentation des nageurs avant la course. On s’entraîne tous pour ces moments.