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Article publié le 13/04/2017
Mis à jour le 01/10/2020

Ferroviaire : le technicentre de Calais passe à l’électrique

Au moment où l’électrification des lignes de train se développe sur le réseau régional, le centre de maintenance de Calais, auparavant dédié au matériel Diesel se modernise et passe à l’électrique. Une opération entièrement financée par la Région.

Dans le jargon des cheminots, on appelle ça " donner l’électricité ". Et c’est par ce geste symbolique, consistant à lever " le guidon ", que Gérald Darmanin a lancé le départ de la première rame électrique du centre technique ferroviaire de Calais.

Jusqu’ici spécialisé dans la maintenance des trains diesels, ce technicentre  va désormais pouvoir faire face à l’arrivée des nouvelles rames électriques (les TER Régio 2N et Régiolis) au moment où plusieurs lignes, comme Boulogne-Rang-du-Fliers et Calais-Dunkerque, viennent de passer à l’électrification.

A la clé, un meilleur service pour les usagers

Entièrement pris en charge par la Région à hauteur de 5,9 millions d’euros, les travaux d’électrification et de modernisation du centre vont ainsi permettre de travailler sur ces nouveaux matériels auparavant pris en charge par le technicentre de Lille au bord de la saturation suite à la mise en circulation de 18 nouveaux Régio 2N.

A la clé, un gain de temps important pour les réparations, moins de matériels immobilisés, et donc, au bout du compte, une amélioration du service pour les usagers. "La Région souhaite ainsi offrir aux habitants des Hauts-de-France, grande région ferroviaire, un service adapté à leurs attentes"  explique Gérald Darmanin.

Garantir le maintien des emplois de cheminots dans la région

Cette modernisation, avec la montée en charge de l’activité qui l’accompagne et l’arrivée de nouveaux métiers pour la maintenance ferroviaire s’inscrit aussi dans une logique de développement pour le territoire. "Cette opération garantit le maintien de l’emploi des cheminots au sein de la région et permet de prendre en charge dans les Hauts-de-France l'ensemble du matériel à réparer" conclut le vice-président en charge des transports.